La FAO prend sans complexe le parti des OGM  les besoins de l'industrie de la biotechnologie l'emportent sur ceux des pauvres

L'Organisation Internationale des Consommateurs (OIC) note avec la plus vive inquiétude le parti pris en faveur du génie génétique affiché dans l'argumentaire et les conclusions du rapport de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) « Biotechnologie agricole: une réponse aux besoins des pauvres? ». En conséquence, l'OIC a signé la lettre adressée, à l'initiative de GRAIN, au Directeur général de la FAO, M. Jacques Diouf, sur la base des objections suivantes:

L'Organisation Internationale des Consommateurs (OIC) note avec la plus vive inquiétude le parti pris en faveur du génie génétique affiché dans l'argumentaire et les conclusions du rapport de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) « Biotechnologie agricole: une réponse aux besoins des pauvres? ». En conséquence, l'OIC a signé la lettre adressée, à l'initiative de GRAIN, au Directeur général de la FAO, M. Jacques Diouf, sur la base des objections suivantes:

12 raisons pour l'Afrique de rejeter les OGM

L'Afrique court le danger de devenir le dépotoir de l'industrie controversée des organismes génétiquement modifiés et le laboratoire des chercheurs frustrés. Les défenseurs de la technologie du génie génétique diffusent l'argument attractif de cultures génétiquement modifiées apportant la deuxième révolution verte et la réponse à la faim en Afrique, mais un examen plus attentif montre clairement que les cultures génétiquement modifiées n'ont rien à faire en Afrique.

L'Afrique court le danger de devenir le dépotoir de l'industrie controversée des organismes génétiquement modifiés et le laboratoire des chercheurs frustrés. Les défenseurs de la technologie du génie génétique diffusent l'argument attractif de cultures génétiquement modifiées apportant la deuxième révolution verte et la réponse à la faim en Afrique, mais un examen plus attentif montre clairement que les cultures génétiquement modifiées n'ont rien à faire en Afrique.

Le coton Bt à la porte de l'Afrique de l'Ouest - Il faut agir !

Ce dossier émane d'un travail de recherches effectuées au Bénin, au Burkina-Faso, au Mali et au Sénégal par GRAIN en collaboration avec d'autres partenaires nationaux et régionaux. Nous avons interviewé des dizaines de scientifiques, de paysans et de dirigeants d'organisations professionnelles qui font partie du secteur cotonnier dans ces pays, et avons réfléchi avec eux sur les enjeux du coton Bt pour leurs communautés, leurs pays et l'Afrique de l'Ouest en général. De plus, plusieurs ONG qui travaillent sur le coton ou dans le domaine du développement durable ont apporté leurs contributions, à la rédaction de ce document.

Ce dossier émane d'un travail de recherches effectuées au Bénin, au Burkina-Faso, au Mali et au Sénégal par GRAIN en collaboration avec d'autres partenaires nationaux et régionaux. Nous avons interviewé des dizaines de scientifiques, de paysans et de dirigeants d'organisations professionnelles qui font partie du secteur cotonnier dans ces pays, et avons réfléchi avec eux sur les enjeux du coton Bt pour leurs communautés, leurs pays et l'Afrique de l'Ouest en général. De plus, plusieurs ONG qui travaillent sur le coton ou dans le domaine du développement durable ont apporté leurs contributions, à la rédaction de ce document.

Face à la contamination: cinq raisons de rejeter la coexistence

Il est temps d’avoir un discours plus direct sur les questions de contamination et de coexistence. La coexistence entre les cultures génétiquement modifiées et celles qui ne le sont pas est impossible et les décideurs politiques doivent cesser de prétendre le contraire. La contamination génétique est une conséquence inévitable de l’agriculture génétiquement modifiée et une stratégie délibérée de la part de l’industrie pour mettre le monde entier devant le fait accompli et obtenir ainsi qu’il accepte les cultures génétiquement modifiées. Il faut oublier la coexistence et refuser totalement les cultures génétiquement modifiées.

Il est temps d’avoir un discours plus direct sur les questions de contamination et de coexistence. La coexistence entre les cultures génétiquement modifiées et celles qui ne le sont pas est impossible et les décideurs politiques doivent cesser de prétendre le contraire. La contamination génétique est une conséquence inévitable de l’agriculture génétiquement modifiée et une stratégie délibérée de la part de l’industrie pour mettre le monde entier devant le fait accompli et obtenir ainsi qu’il accepte les cultures génétiquement modifiées. Il faut oublier la coexistence et refuser totalement les cultures génétiquement modifiées.

Les biotechnologies, une réponse aux besoins des plus démunis ?

La "Révolution génétique ", l'utilisation des biotechnologies en agriculture peut-elle contribuer à relever le défi de nourrir une population mondiale croissante ?

La "Révolution génétique ", l'utilisation des biotechnologies en agriculture peut-elle contribuer à relever le défi de nourrir une population mondiale croissante ?

Résultats pour l'année 2003-2004 du Programme GIPD - Mali (FAO)

Le Gouvernement Malien a exécuté entre 1996 et 2003, un projet de formation participative en gestion intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD) des cultures à travers les Champs Ecoles des produc

Le Gouvernement Malien a exécuté entre 1996 et 2003, un projet de formation participative en gestion intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD) des cultures à travers les Champs Ecoles des produc

Le poids des mots : Sécurité alimentaire ou Souveraineté alimentaire, Il est temps de choisir ?

Ils sont nombreux aujourd'hui ceux qui ne perçoivent pas bien la différence entre "sécurité alimentaire" et "souveraineté alimentaire". Pourtant, derrière ces mots se cache un enjeu considérable. Opter pour la seule sécurité alimentaire (donc sans souveraineté alimentaire), c'est condamner à la misère un milliard de petits paysans à travers le monde. Expliquons-nous : Deux questions ?

Ils sont nombreux aujourd'hui ceux qui ne perçoivent pas bien la différence entre "sécurité alimentaire" et "souveraineté alimentaire". Pourtant, derrière ces mots se cache un enjeu considérable. Opter pour la seule sécurité alimentaire (donc sans souveraineté alimentaire), c'est condamner à la misère un milliard de petits paysans à travers le monde. Expliquons-nous : Deux questions ?