OMC : échec des puissants et des commerçants !

Le 24 juillet 2006, à Genève, après des mois de crise, le cycle de négociations commerciales, lancé en novembre 2001 à Doha, a été suspendu. Aucune date n'est prévue pour la reprise des négociations. C'est donc un échec pour les grandes puissances, et pour tous ceux qui voulaient réduire les droits de douanes et diminuer les subventions sur les produits agricoles. Est-ce pour autant une victoire pour les paysans ?

Le 24 juillet 2006, à Genève, après des mois de crise, le cycle de négociations commerciales, lancé en novembre 2001 à Doha, a été suspendu. Aucune date n'est prévue pour la reprise des négociations. C'est donc un échec pour les grandes puissances, et pour tous ceux qui voulaient réduire les droits de douanes et diminuer les subventions sur les produits agricoles. Est-ce pour autant une victoire pour les paysans ?

Echanger la Striga contre des brevets

A la fin de l'année, des agriculteurs Kenyans vont planter une nouvelle sorte de maïs, le StrigAway, une semence de maïs résistant à la mauvaise herbe "Striga". Ces agriculteurs ne sont-ils pas simplement en train d'échanger l'étranglement par la Striga contre le mécanisme infernal des semences et herbicides brevetés? GRAIN rend compte ici de l'introduction du StrigAway au Kenya.

A la fin de l'année, des agriculteurs Kenyans vont planter une nouvelle sorte de maïs, le StrigAway, une semence de maïs résistant à la mauvaise herbe "Striga". Ces agriculteurs ne sont-ils pas simplement en train d'échanger l'étranglement par la Striga contre le mécanisme infernal des semences et herbicides brevetés? GRAIN rend compte ici de l'introduction du StrigAway au Kenya.

Une autre solution miracle pour l'Afrique?

Deux importantes fondations caritatives privées des Etats-Unis, Rockefeller et Gates, ont proclamé une "nouvelle" Révolution verte pour l'Afrique. 150 millions de dollars vont être déversés sur le continent sous la forme de nouvelles semences, et pour servir à faire en sorte que les petits agriculteurs les cultivent.Il n'y a là rien de nouveau. C'est toujours la même recette, utilisant les mêmes ingrédients, que la même agence qui a perpétré la première Révolution verte démarrée dans les années 50 essaie d'imposer. Elle a échoué en Afrique parce qu'elle a négligé d'écouter les agriculteurs autochtones, comme elle a négligé de leur poser des questions, alors qu'ils cultivent leurs terres depuis des générations.

Deux importantes fondations caritatives privées des Etats-Unis, Rockefeller et Gates, ont proclamé une "nouvelle" Révolution verte pour l'Afrique. 150 millions de dollars vont être déversés sur le continent sous la forme de nouvelles semences, et pour servir à faire en sorte que les petits agriculteurs les cultivent.Il n'y a là rien de nouveau. C'est toujours la même recette, utilisant les mêmes ingrédients, que la même agence qui a perpétré la première Révolution verte démarrée dans les années 50 essaie d'imposer. Elle a échoué en Afrique parce qu'elle a négligé d'écouter les agriculteurs autochtones, comme elle a négligé de leur poser des questions, alors qu'ils cultivent leurs terres depuis des générations.

Luttant contre les accords de libre-échange : un atelier international de stratégie

Cet atelier a, pour la première fois, rassemblé des mouvements de plusieurs pays différents qui luttent contre les accords de libre-échange et d’investissements. Le but était d’assurer la participation de personnes directement engagées dans des luttes populaires pour faire dérailler les négociations de ces accords. Près de 60 personnes provenant de 19 pays traversant tous les fuseaux horaires y ont participé. Plutôt qu’essayer de créer un nouveau réseau ou d’établir un plan commun, les objectifs de l’atelier étaient de partager les expériences de lutte contre les accords bilatéraux dans différents pays et de construire des stratégies pour renforcer les luttent nationales, régionales et internationales contre ces accords.

Cet atelier a, pour la première fois, rassemblé des mouvements de plusieurs pays différents qui luttent contre les accords de libre-échange et d’investissements. Le but était d’assurer la participation de personnes directement engagées dans des luttes populaires pour faire dérailler les négociations de ces accords. Près de 60 personnes provenant de 19 pays traversant tous les fuseaux horaires y ont participé. Plutôt qu’essayer de créer un nouveau réseau ou d’établir un plan commun, les objectifs de l’atelier étaient de partager les expériences de lutte contre les accords bilatéraux dans différents pays et de construire des stratégies pour renforcer les luttent nationales, régionales et internationales contre ces accords.

Des monocultures durables ? Non merci!

Le "développement durable" a toujours été un concept-caméléon, facilement utilisé pour mystifier la destruction de l'environnement. L'agrobusiness est particulièrement doué pour ce genre d’écoblanchiment. Sa dernière astuce est de présenter les monocultures industrielles comme durables. Aujourd'hui des projets de ce genre soutenus par les entreprises privées surgissent partout dans le monde, allant des "plantations durables de palmiers à huile" aux "fermes d'élevage durables de saumon". Ce à quoi on peut s'attendre de la part de l'agrobusiness. Mais ce qui est plus inquiétant cependant, c'est que des ONG et des groupes d'agriculteurs participent aussi à ces projets des entreprises privées. Ce numéro d' A contre courant examine de manière critique certains de ces projets et les nouvelles formes, les nouveaux acteurs et le nouveau langage qu'ils utilisent pour arriver au même objectif de toujours, celui de transformer notre alimentation et la biodiversité en marchandises mondialisées.

Le "développement durable" a toujours été un concept-caméléon, facilement utilisé pour mystifier la destruction de l'environnement. L'agrobusiness est particulièrement doué pour ce genre d’écoblanchiment. Sa dernière astuce est de présenter les monocultures industrielles comme durables. Aujourd'hui des projets de ce genre soutenus par les entreprises privées surgissent partout dans le monde, allant des "plantations durables de palmiers à huile" aux "fermes d'élevage durables de saumon". Ce à quoi on peut s'attendre de la part de l'agrobusiness. Mais ce qui est plus inquiétant cependant, c'est que des ONG et des groupes d'agriculteurs participent aussi à ces projets des entreprises privées. Ce numéro d' A contre courant examine de manière critique certains de ces projets et les nouvelles formes, les nouveaux acteurs et le nouveau langage qu'ils utilisent pour arriver au même objectif de toujours, celui de transformer notre alimentation et la biodiversité en marchandises mondialisées.

La première souveraineté est-elle militaire ou alimentaire ? (Suite et fin)

Mamadou Cissoko est le président d’honneur du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). Il était de passage à Ouagadougou le 11 mai dernier, dans le cadre de la préparation d’un forum ouest - africain qui mettra face à face les paysans et décideurs, autour de l’avenir de l’agriculture originale face aux incertitudes des accords de l’OMC et des APE. Il donne ici la vision des paysans africains. (Suite et fin)

Mamadou Cissoko est le président d’honneur du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). Il était de passage à Ouagadougou le 11 mai dernier, dans le cadre de la préparation d’un forum ouest - africain qui mettra face à face les paysans et décideurs, autour de l’avenir de l’agriculture originale face aux incertitudes des accords de l’OMC et des APE. Il donne ici la vision des paysans africains. (Suite et fin)

Commerce équitable et justice globale

Jusqu'à récemment, on ne pouvait trouver les produits du "commerce équitable" que dans des boutiques gérées par des ONG du développement comme Oxfam et dans les ventes de charité religieuses. Le choix de produits était réduit et la prise de conscience du concept de commerce équitable limitée. Mais récemment, le commerce équitable ou «Commerce Equitable», comme il s'est lui-même attribué le label, est entré dans le monde des affaires. Vous pouvez choisir du café du "Commerce Equitable" dans les principaux centres commerciaux du Nord globalisé comme Starbucks, et au Royaume Uni, plus de 1000 produits sont maintenant certifiés "Commerce Equitable", et selon un sondage récent, 50% de la population sait ce que le label veut dire. Au niveau international, on évalue que cette industrie bénéficie à cinq millions de producteurs dans le monde. Avec les multinationales qui commencent à s'en emparer pour en tirer des profits, et les supermarchés considérant le "Commerce Equitable" comme une niche commerciale de plus, peut-il éviter d'être récupéré par le système du marché qu'il voulait contester quand il a été lancé?

Jusqu'à récemment, on ne pouvait trouver les produits du "commerce équitable" que dans des boutiques gérées par des ONG du développement comme Oxfam et dans les ventes de charité religieuses. Le choix de produits était réduit et la prise de conscience du concept de commerce équitable limitée. Mais récemment, le commerce équitable ou «Commerce Equitable», comme il s'est lui-même attribué le label, est entré dans le monde des affaires. Vous pouvez choisir du café du "Commerce Equitable" dans les principaux centres commerciaux du Nord globalisé comme Starbucks, et au Royaume Uni, plus de 1000 produits sont maintenant certifiés "Commerce Equitable", et selon un sondage récent, 50% de la population sait ce que le label veut dire. Au niveau international, on évalue que cette industrie bénéficie à cinq millions de producteurs dans le monde. Avec les multinationales qui commencent à s'en emparer pour en tirer des profits, et les supermarchés considérant le "Commerce Equitable" comme une niche commerciale de plus, peut-il éviter d'être récupéré par le système du marché qu'il voulait contester quand il a été lancé?

La première souveraineté est-elle militaire ou alimentaire

Mamadou Cissoko est le président d’honneur du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). Il était de passage à Ouagadougou le 11 mai dernier, dans le cadre de la préparation d’un forum ouest - africain qui mettra face à face les paysans et décideurs, autour de l’avenir de l’agriculture originale face aux incertitudes des accords de l’OMC et des APE. Il donne ici la vision des paysans africains.

Mamadou Cissoko est le président d’honneur du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). Il était de passage à Ouagadougou le 11 mai dernier, dans le cadre de la préparation d’un forum ouest - africain qui mettra face à face les paysans et décideurs, autour de l’avenir de l’agriculture originale face aux incertitudes des accords de l’OMC et des APE. Il donne ici la vision des paysans africains.

Nouvelles de Guinée Bissau et du Niger

Rencontre nationale de paysans à Djalicunda  (Guinée-Bissau) qui lancent une campagne pour s’opposer à la contamination de leurs semences par les OGM. Et les 10 et 11 avril 2006 se sont déroulées dans l’Auditorium de l‘Immeuble CNSS à Niamey (Niger), les premières journées de réflexion sur la problématique des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) au Niger..

Rencontre nationale de paysans à Djalicunda  (Guinée-Bissau) qui lancent une campagne pour s’opposer à la contamination de leurs semences par les OGM. Et les 10 et 11 avril 2006 se sont déroulées dans l’Auditorium de l‘Immeuble CNSS à Niamey (Niger), les premières journées de réflexion sur la problématique des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) au Niger..

Grippe aviaire: une réponse mondiale imposée d'en haut

Ce rapport de GRAIN analyse les politiques à l'origine de cette réponse mondiale et ses conséquences pour les pauvres. GRAIN constate que les organismes des Nations-Unies qui se trouvent en première ligne de la réponse internationale à la grippe aviaire, l'OMS et la FAO, mènent des stratégies imposées de manière directive pour éradiquer la grippe aviaire. Et ces stratégies sont en même temps en train de détruire à long terme les bases de solutions soutenant les plus démunis.

Ce rapport de GRAIN analyse les politiques à l'origine de cette réponse mondiale et ses conséquences pour les pauvres. GRAIN constate que les organismes des Nations-Unies qui se trouvent en première ligne de la réponse internationale à la grippe aviaire, l'OMS et la FAO, mènent des stratégies imposées de manière directive pour éradiquer la grippe aviaire. Et ces stratégies sont en même temps en train de détruire à long terme les bases de solutions soutenant les plus démunis.

Droits Des Paysans et Semences: les enjeux pour l'Europe

A report on the European Seminar on Seeds, held in Poitiers, France, November 2005. It contains the workshop results and proposals on: Access to and management of biodiversity; Obstacles in norms and marketing; Research and production methods, and Contamination of seeds by GMOs.

A report on the European Seminar on Seeds, held in Poitiers, France, November 2005. It contains the workshop results and proposals on: Access to and management of biodiversity; Obstacles in norms and marketing; Research and production methods, and Contamination of seeds by GMOs.

Recommandations du jury citoyen de Sikasso, Mali, sur les OGM

Ce document présente les recommandations des 45 productrices et producteurs de l’ensemble des cercles de la région de Sikasso qui se sont réunis au Centre Charles Lwanga de Sikasso, du 25 au 29 janvier 2006, pour auditionner des témoins-experts, et débattre de la question des OGM, en relation avec l’avenir de l’agriculture au Mali.

Ce document présente les recommandations des 45 productrices et producteurs de l’ensemble des cercles de la région de Sikasso qui se sont réunis au Centre Charles Lwanga de Sikasso, du 25 au 29 janvier 2006, pour auditionner des témoins-experts, et débattre de la question des OGM, en relation avec l’avenir de l’agriculture au Mali.