IntroductionLa publication en 2022 par ETC Group de Food Barons, littéralement « Les barons de l’agroalimentaire », révélait la concentration croissante du pouvoir des entreprises dans le système alimentaire industriel1. Elle documentait l’essor des fusions et acquisitions, l'influence croissante du capital financier, ainsi que la pénétration de la numérisation et d'autres technologies de rupture dans les chaînes d'approvisionnement des entreprises2.Pendant la pandémie de Covid, puis avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, ces entreprises ont montré comment, lors de chocs ou de crises mondiales, elles pouvaient tirer parti de leur pouvoir de monopole pour engranger des profits obscènes, avec des incidences majeures sur les populations du monde entier3. Trois ans plus tard, la guerre se poursuit en Ukraine, tandis que de nouveaux conflits et génocides font rage en Palestine, au Soudan et en République démocratique du Congo. Les États-Unis mènent une guerre commerciale mondiale, les températures mondiales atteignent des niveaux records, et des maladies à potentiel pandémique (comme la grippe aviaire) continuent de provoquer des perturbations importantes4. La situation reste plus instable que jamais et, pourtant, la concentration économique dans le système alimentaire ne cesse de progresser5.Dans ce rapport, nous dressons un état des lieux de la concentration des entreprises dans six secteurs essentiels à l’agriculture : semences commerciales, pesticides, engrais de synthèse, machines agricoles, produits pharmaceutiques vétérinaires et génétique animale. La concentration économique s'est renforcée dans la majorité de ces secteurs, dont quatre – semences, pesticides, machines agricoles et produits pharmaceutiques vétérinaires – répondent à la définition d’un oligopole, puisque quatre entreprises y détiennent plus de 40 % du marché6. La concentration peut être encore plus forte au niveau national, comme dans le cas des engrais de synthèse. Dans le domaine de la génétique animale, où les informations accessibles au public sont rares, nous nous concentrons sur la filière de la volaille, la plus importante du secteur de la viande, et sur son niveau de concentration économique extrême de longue date.Ce rapport met également en évidence les investissements des entreprises dans les nouvelles technologies, telles que les plateformes numériques, l'intelligence artificielle (IA) et l'édition génomique, qui devraient encore renforcer la mainmise des entreprises sur le système alimentaire. Il s’intéresse également à la manière dont ces multinationales rachètent des entreprises plus petites dans des secteurs devenus stratégiques, et forgent des alliances avec des entreprises de la Big Tech et d'autres grandes entreprises du secteur agroalimentaire afin d’étendre leur domination, depuis les semences jusqu’aux supermarchés7.La concentration donne aux entreprises un pouvoir accru pour dicter les prix et faire pression sur les décideurs politiques. Elles peuvent utiliser ce pouvoir pour entraver la recherche scientifique, bloquer les réglementations visant à protéger la santé des populations et l'environnement, et affaiblir la participation démocratique à l'élaboration des systèmes alimentaires8. La concentration renforce leur capacité à écraser les alternatives et à garantir l'expansion d'un modèle agricole immensément lucratif pour elles, mais extrêmement destructeur pour les populations et la planète. Le système alimentaire industriel est responsable d'un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et constitue la principale source de pollution des sols et de l'eau et de perte de biodiversité9. Il détruit les systèmes alimentaires et les économies locales, chasse les paysan·nes et les peuples autochtones de leurs territoires et les contraint à migrer loin de chez eux. Il repose également sur l'exploitation massive des travailleurs et travailleuses10.Il est urgent de prendre des mesures pour démanteler le pouvoir monopolistique de ces entreprises et redonner le pouvoir aux personnes qui produisent, transforment, distribuent et consomment l’alimentation dans le monde.[Infographie 1 avec tous les secteurs]Semences commerciales et pesticides11Le secteur des semences commerciales désigne les semences (principalement des variétés de grandes cultures et de légumes protégées par des droits de propriété industrielle) vendues sur les marchés formels, ainsi que les caractères génétiques de cultures OGM. Les semences conservées par les agriculteurs et agricultrices ou fournies par les gouvernements et les institutions publiques ne sont pas incluses.Le secteur des pesticides comprend les herbicides, les insecticides et les fongicides, qui sont différents types de produits phytosanitaires ciblant respectivement les mauvaises herbes, les insectes et les champignons.La liste des principales entreprises de semences commerciales et de pesticides reste inchangée depuis 2022 : BASF, Bayer, Corteva et Syngenta12. Elles contrôlent 56 % du marché mondial des semences (à elle seule, Bayer en contrôle 23 %), ainsi que 61 % du marché des pesticides (voir tableaux 1 et 2).Comparé à 2020, le chiffre d’affaires de ces entreprises a fortement augmenté. Mais pour Bayer, tout ne se passe pas aussi bien qu’on pourrait le penser. Fragilisée par une chute de 80 % de son cours en bourse depuis l'acquisition de Monsanto en 2018, la multinationale a engagé en 2023 une restructuration, supprimant les postes d’environ 7 000 employé·es pour réduire ses coûts13. Les difficultés financières de Bayer découlent de plusieurs revers judiciaires, au cours desquels des jurys ont donné raison aux plaignant·es en affirmant que l'herbicide Roundup de l’entreprise était à l’origine de leurs cancers. Bayer a réglé un grand nombre de litiges en 2020 en acceptant de verser 10,9 milliards de dollars des États-Unis en dédommagements, mais fait encore l’objet d’environ 58 000 plaintes14. En avril 2025, il a été rapporté que Bayer pourrait cesser de fabriquer du glyphosate s'il n’obtient pas une protection juridique aux États-Unis contre ces poursuites15.Les sociétés semencières continuent à se concentrer sur les cultures génétiquement modifiées et ont introduit de nouvelles variétés, comme le maïs OGM « intelligent » de petite taille de Bayer, ou le soja OGM de BASF résistant aux nématodes à kyste du soja16. Elles intègrent également de plus en plus l'intelligence artificielle (IA) dans leur sélection végétale. Syngenta a par exemple conclu un partenariat avec InstaDeep, une société basée au Royaume-Uni qui a été rachetée par la société de biotechnologie allemande BioNTech. L'objectif est d'utiliser l'IA pour « apprendre le langage de l'ADN des plantes » et faire des prédictions sur les performances des différentes séquences génétiques et sur la manière de les modifier17. Bayer affirme que l'utilisation de l'IA pour analyser les données génomiques a permis de raccourcir les cycles de sélection végétale de 5-6 ans à seulement 4 mois18.Tableau 1. Les 9 premières entreprises du secteur des semences commercialesClassementEntreprise (Siège)Ventes en 2023(en millions de dollars des États-Unis)Part du marché mondial en pourcentage 191Bayer (Allemagne)2011 613232Corteva (US)219 472193Syngenta (Chine/Suisse)224 751104BASF (Allemagne)232 1224Total du Top 427 958565Vilmorin & Cie (Groupe Limagrain) (France)241 98446KWS (Allemagne)251 81547DLF Seeds (Danemark)2683828Sakata Seeds (Japon)2764919Kaneko Seeds (Japon)284510,9Total Top 933 69567Total marché mondial2950 000100 %Les pesticides et les engrais biologiques représentent un autre secteur d'investissement en pleine expansion30. Les biointrants désignent un ensemble de produits issus de processus biologiques (par opposition à une synthèse chimique), tels que les pesticides pulvérisés sur les cultures ou les stimulants épandus sur les sols pour favoriser la croissance des plantes. Il n’existe toutefois pas de définition standard et la réglementation de ces produits est laxiste31. Selon les estimations des industriels, le marché des biointrants pourrait atteindre près de 22 milliards de dollars d'ici 2032, avec environ 1 200 entreprises actives dans ce domaine32. Tous les grands fabricants de pesticides investissent aujourd'hui massivement dans ce secteur pour assurer leur domination. Par exemple, Corteva a récemment racheté deux fabricants de biointrants, Stoller et Symborg, tandis que Syngenta a signé un partenariat avec une start-up belge pour développer des biostimulants33. Les ventes de biointrants de Bayer se sont élevées à 214 millions de dollars en 2022, tandis qu'en 2023, Corteva et Syngenta ont déclaré respectivement 420 et 400 millions de dollars34.Les principales entreprises de pesticides précisent clairement que leurs biointrants ne sont pas destinés à remplacer les « produits phytosanitaires traditionnels », mais plutôt à être utilisés en parallèle. Par ailleurs, si elles présentent leurs biointrants comme des « produits naturels », cette appellation peut être trompeuse, car le terme est ambigu et ces produits soulèvent des questions de biosécurité puisqu’ils peuvent notamment contenir des micro-organismes génétiquement modifiés35.Les biointrants s’inscrivent dans une démarche plus large portée par les grands groupes de semences et de pesticides, vers ce qu’ils appellent « l'agriculture régénérative ». Ce concept flou englobe des pratiques comme les cultures de couverture, le travail réduit du sol, la rotation des cultures, les semences génétiquement modifiées, les biointrants et l'agriculture numérique. Les entreprises affirment, sans preuve scientifique convaincante, que leur modèle d'agriculture régénérative permet, entre autres avantages, de séquestrer du carbone dans les sols36. Les programmes d'agriculture régénérative des entreprises leur permettent d’extraire de précieuses données agricoles auprès des agriculteurs et agricultrices, ce qui leur confère un avantage concurrentiel sur le marché37. Les crédits carbone générés par les exploitations sont achetés par des sociétés qui souhaitent poursuivre leurs activités polluantes sans réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.Bayer voit une opportunité de 100 milliards de dollars dans la transition vers l'agriculture régénérative via les biointrants, les agrocarburants, l’agriculture numérique et l’agriculture carbone38. L’intérêt croissant pour l'agriculture régénérative favorise les collaborations et les partenariats tout au long de la chaîne alimentaire industrielle. Tandis que Syngenta s’est associée à Pepsico, McDonalds et Lopez Foods pour promouvoir l’agriculture régénérative, BASF a lancé un projet pour étudier la faisabilité d'un « marché de la nature » auprès des producteurs et productrices de soja au Brésil39.Les technologies numériques sont au cœur des programmes d'agriculture régénérative des entreprises. Pour en tirer des bénéfices commerciaux, les effets présumés, comme la réduction des gaz à effet de serre et la séquestration du carbone dans les sols, doivent être mesurés à grande échelle via des outils numériques. Les principaux groupes semenciers et agrochimiques disposent de leurs propres plateformes numériques propriétaires qui leur permettent d’obtenir des données agricoles publiques, ainsi que des données provenant de satellites, de capteurs, d'équipements agricoles, des données issues de leurs propres services de R&D et des données partagées par les agriculteurs et agricultrices sur ces plateformes40. Bayer, par exemple, collecte des données sur plus de 89 millions d'hectares à travers 20 pays qui sont inscrits sur sa plateforme Climate FieldView. La plateforme numérique de Syngenta couvre environ 88 millions d'hectares à travers le monde41. Les technologies agricoles numériques des grandes entreprises agroalimentaires sont inextricablement liées aux serveurs et bases de données du cloud des géants de la tech42.Les technologies numériques des géants de l’agroalimentaire sont déployées pour « aider » les agriculteurs et les agricultrices à décider quand semer, quel type de semences utiliser, quelle quantité et quel type de pesticides pulvériser. Elles prétendent pouvoir prédire les épidémies, mesurer la santé des sols et même estimer les rendements. Les agriculteurs et agricultrices qui participent à ces programmes doivent adopter des pratiques agricoles spécifiques pour pouvoir générer des revenus liés à la production de crédits carbone. Ces plateformes permettent aux entreprises de dicter efficacement les pratiques agricoles et d'imposer leurs produits sur des millions d'hectares à travers le monde. Tableau 2. Les 10 premières entreprises du secteur des pesticidesClassementEntreprise (Siège)Ventes en 2023(en millions de dollars des États-Unis)Part du marché mondial en pourcentage1Syngenta (Chine/Suisse)4320 066252Bayer (Allemagne)4411 860153BASF (Allemagne)458 793114Corteva (États-Unis)467 75410Total du Top 448 472615UPL (Inde)475 92586FMC (Allemagne)484 48767Sumitomo (Japon)493 82458Nufarm (Australie)502 05639Rainbow Agro (Chine)511 623210Jiangsu Yangnong Chemical Co., Ltd. (Chine)521 5952Total du Top 1067 98286Total marché mondial5379 000100Un autre ensemble d'alliances en plein essor dans ce secteur est en train de se former entre les entreprises de négoce de matières premières et les entreprises de combustibles fossiles. Corteva a par exemple établi un partenariat avec Chevron, multinationale du secteur pétrolier et gazier, ainsi qu’avec Bunge, l’une des plus grandes sociétés de négoce de matières premières au monde, pour développer des hybrides de colza destinés aux agrocarburants. Corteva a également créé une coentreprise avec la compagnie pétrolière britannique BP dans le but de faire cultiver sous contrat, par des agriculteurs et agricultrices en Europe et dans les Amériques, des graines de moutarde, du tournesol et du colza, qui serviront à produire des agrocarburants pour l'aviation54. De son côté, Syngenta collabore avec le négociant en matières premières étasunien ADM pour la recherche et la commercialisation d'oléagineux bas carbone destinés aux agrocarburants55.Engrais de synthèseL'agriculture industrielle est très dépendante des engrais de synthèse. Ils se distinguent par le type de nutriments qu'ils contiennent : azote (sous forme d’urée), phosphore (sous forme de phosphate) et potassium (sous forme de potasse). Ces nutriments (ainsi que les combustibles fossiles utilisés pour la production d'engrais azotés) sont des matières premières commercialisées à l'échelle mondiale, ce qui rend le secteur particulièrement vulnérable aux fluctuations de prix et aux perturbations commerciales56.Avec une valeur de marché de 196 milliards de dollars, le secteur des engrais est l’un des plus rentables de l’ensemble du système alimentaire industriel, en particulier en période de flambée des prix des denrées alimentaires57. Les recettes des 10 premières entreprises du secteur s'élevaient à 76 milliards de dollars en 2023 (voir Tableau 3), soit une augmentation de 57 % par rapport à 202058. Et en 2022, elles étaient encore plus élevées, avec une augmentation de 130 % par rapport à 202059. Selon la Banque mondiale, cette flambée des prix s’explique par le cours élevé du gaz naturel résultant des perturbations commerciales60. Mais une étude portant sur Nutrien, Yara, Mosaic, ICL Group, CF Industries, OCP, PhosAgro, OCI et K+S montre que ces entreprises ont généré des profits exceptionnels en 2022 en tirant parti de la guerre en Ukraine pour augmenter les prix bien au-delà de la hausse des coûts de production, aggravant ainsi l’endettement des agriculteurs et agricultrices et même de pays entiers61.Le marché mondial des engrais est dominé par un petit nombre d’entreprises, et la production d'engrais est concentrée dans un petit nombre de pays. Plus de 55 % de la production mondiale d'urée est réalisée dans quatre pays : la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis. Et à eux seuls, la Chine, la Russie, l'Arabie saoudite et le Qatar représentent 41 % des exportations d'engrais azotés. En ce qui concerne les engrais phosphatés, 70 % de la production mondiale et 61 % des exportations mondiales sont concentrées en Chine, au Maroc, aux États-Unis et en Russie. De même, pour les engrais potassiques, le Canada, la Russie, le Belarus et la Chine représentent 75 % de la production mondiale, et les trois premiers assurent à eux seuls 77 % des exportations mondiales62. De nombreuses grandes entreprises du secteur sont basées dans ces pays producteurs.À l’échelle mondiale, les dix plus grandes entreprises contrôlent 39 % du marché total. Mais cette concentration est encore plus forte si l’on considère le marché par type d’engrais ou par pays. Par exemple, cinq entreprises, OCP (Maroc), Mosaic (États-Unis), ICL (Israël), Nutrien (États-Unis) et Sinofert (Chine), représentent un quart du marché des engrais à base de phosphate63. Mais aux États-Unis, Mosaic contrôle à elle seule 60 % de la production nationale d'engrais phosphatés et, jusqu'à récemment, 90 % du marché national64. En ce qui concerne les engrais potassiques, quatre entreprises seulement (Nutrien, Mosaic, ICL et K+S) détiennent 50 % du marché mondial65.Les engrais sont l'une des principales sources d'émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole. Les engrais azotés à eux seuls sont responsables d'une tonne sur 40 des émissions mondiales chaque année66. Il existe donc un intérêt international croissant pour la réduction de l'utilisation des engrais, ce qui pousse les entreprises d'engrais à intensifier leurs efforts de greenwashing. À l'instar des fabricants de pesticides, les fabricants d'engrais investissent dans les biofertilisants et les biostimulants, qu'ils présentent comme « complémentaires » à leurs engrais de synthèse, souvent via leurs plateformes numériques et des programmes de crédits carbone67. Yara, par exemple, qui a récemment acquis la société italienne d'engrais biologiques Agribios, dispose d'une plateforme numérique d'agriculture carbone appelée Agoro Carbon, utilisée par des agriculteurs et agricultrices sur plus de 809 000 hectares aux États-Unis68.Yara et d'autres producteurs d'engrais soutiennent que les énergies « vertes » peuvent être utilisées pour produire des engrais azotés, réduisant ainsi considérablement les émissions. Leur priorité est l'hydrogène « bleu », produit à partir de combustibles fossiles avec capture et stockage du carbone (CSC), ainsi que l’hydrogène « vert », produit grâce à l'énergie éolienne ou solaire. Ces technologies ouvrent déjà de nouveaux marchés, comme l'inclusion des engrais « bas carbone » de Yara dans les projets d'agriculture régénérative de PepsiCo, prévus sur 2,8 millions d'hectares en Amérique latine69. Cependant, les critiques à l’égard des conflits sociaux et environnementaux liés aux projets de CSC se multiplient, comme l'illustre le cas de la communauté d'Ingleside, aux États-Unis, qui s'oppose à une usine prévue par Yara70. Et si la production d'engrais à l’aide d'hydrogène vert émet moins de CO2, des émissions d'oxyde d'azote sont encore générées dans les exploitations agricoles. En outre, les projets d'hydrogène vert sont également de plus en plus associés à des accaparements de terres, d'eau et d’énergie dans le Sud global71.Tableau 3. Les 10 premières entreprises du secteur des engrais de synthèseClassementEntreprise (Siège)Ventes en 2023(en millions de dollars des États-Unis)Part du marché mondial en pourcentage1Nutrien (Canada)7215 67382The Mosaic Company (États-Unis)7312 78273Yara (Norvège)7411 68864CF Industries Holdings, Inc, (États-Unis)756 6313Total du Top 446 774245ICL Group Ltd. (Israël)766 29436OCP (Maroc)775 96737PhosAgro (Russie)784 98938MCC EuroChem Joint Stock Company (EuroChem) (Suisse/Russie)794 29829OCI (Pays-Bas)804 188210Uralkali (Russie)813 4972Total du Top 1076 00739Total marché mondial82196 000100Machines agricoles Les machines agricoles désignent ici les équipements fabriqués utilisés dans l'agriculture, tels que les tracteurs, les machines de fenaison et de récolte, ainsi que les équipements servant à la plantation, la fertilisation, le labour, la culture, l'irrigation et la pulvérisation. À mesure que les entreprises de machines agricoles se tournent vers la numérisation et l’automatisation, ce secteur inclut également leurs plateformes numériques propriétaires, leurs drones et leurs technologies robotiques.Dans le secteur des machines agricoles, les quatre premières entreprises contrôlent 43 % du marché mondial selon les chiffres de vente de 2023 (voir tableau 4). Ces entreprises concentrent désormais leurs efforts sur l'intégration de l'IA et des technologies numériques, via des partenariats et des acquisitions, afin, selon elles, de permettre une application plus précise des semences, des pesticides et des engrais.En 2023, par exemple, John Deere a acquis Smart Apply, une société étasunienne d'équipement de pulvérisation de précision. Elle développe une technologie visant à réduire les pulvérisations indiscriminées de produits agrochimiques dans les vignobles, les vergers et les pépinières, en détectant la taille et le feuillage de chaque plante et en ajustant le volume de produit pulvérisé83. Mais en parallèle, la technologie collecte des données précieuses sur l'application de pesticides, le volume du couvert végétal, le nombre d'arbres, la santé des arbres, et d'autres informations, afin d'évaluer la rentabilité et la productivité du verger ou du vignoble. Une autre technologie déployée par John Deere, appelée See & Spray, utilise des caméras pour détecter les mauvaises herbes dans les exploitations agricoles. Selon l’entreprise, cette technologie aurait permis d’éviter la pulvérisation d’environ 30 millions de litres d'herbicides sur plus de 400 000 hectares en 202484. See & Spray est utilisé dans le cadre d'un partenariat entre John Deere, Syngenta et la société étasunienne InnerPlant pour développer des « plantes-capteurs » génétiquement modifiées (comme le coton, le soja et le maïs). Ces plantes OGM seront censées émettre des signaux en cas de stress dû à la sécheresse, aux ravageurs ou à des carences en engrais. Ces signaux seront alors détectés par See & Spray et traités avec les pesticides de Syngenta. Pour Innerplant, il s’agit là du « caractère OGM le plus prometteur depuis Roundup Ready »85.Syngenta a également conclu un partenariat avec CNH Industrial pour intégrer sa plateforme d'agriculture numérique Cropwise aux équipements agricoles de CNH. Ceci devrait permettre à chacune des deux entreprises d’accéder librement aux données collectées par l’autre, offrant à CNH les précieuses données issues des exploitations agricoles de Syngenta, et à Syngenta un nouveau canal pour promouvoir ses produits via les machines de CNH.Les géants du secteur des machines agricoles sont aussi en train de positionner leurs technologies dans le cadre de programmes d'agriculture régénérative et d'agriculture carbone. John Deere, par exemple, collabore avec le programme d'agriculture régénérative RegenConnect de Cargill, pour collecter des données sur les pratiques agricoles au niveau des fermes, analyser si elles répondent aux critères de durabilité de Cargill et, à terme, acheter et commercialiser des crédits carbone86. Autre exemple : le partenariat entre Kubota et Tokyo Gas pour réduire les émissions de méthane issues de la culture du riz aux Philippines. Dans le cadre de ce projet, les agriculteurs et agricultrices des Philippines apprennent à sélectionner les semences, à gérer les sols et à mettre en œuvre une technique rizicole spécifique pour réduire ces émissions, les entreprises utilisant ensuite les données collectées pour générer des crédits carbone au bénéfice de Kubota et Tokyo Gas87.Comme ces nouvelles technologies en développement requièrent une connexion Internet à haut débit dans les exploitations, les fabricants de machines agricoles s’associent à des géants des télécommunications et des satellites pour étendre la connectivité internet en milieu rural. CNH, par exemple, collabore avec Telecom Argentina pour déployer l’accès à Internet sur 500 000 hectares dans la province de Buenos Aires, tandis que John Deere s’est associé à SpaceX, la société de télécommunications par satellite d’Elon Musk88.Tableau 4. Les 10 premières entreprises du secteur des machines agricolesClassementEntreprise (Siège)Ventes en 2023(en millions de dollars des États-Unis)Part du marché mondial en pourcentage1Deere and Co. (États-Unis)8926 790152CNH Industrial (Royaume-Uni/Pays-Bas)9018 148104AGCO (États-Unis)9114 41283Kubota (Japon)9214 2338Total du Top 473 583435CLAAS (Allemagne)936 56146Mahindra and Mahindra (Inde)943 15627SDF Group (Italie)952 19718Kuhn Group (Suisse)961 5830,99YTO Group (Chine)971 4930,910Iseki Group (Japon)981 0570,6Total du Top 1089 62952Total marché mondial99173 000100Industrie pharmaceutique vétérinaire L'industrie pharmaceutique vétérinaire comprend les médicaments et vaccins, les diagnostics, les services médicaux, les compléments nutritionnels (additifs alimentaires médicamenteux), les services vétérinaires et autres services liés à la santé animale.Selon certaines estimations, les ventes mondiales de produits pharmaceutiques vétérinaires se sont élevées à 48 milliards de dollars en 2023100. Les principaux marchés sont les États-Unis (42,3 %) et l'Europe (27,3 %), où sont basées les plus grandes entreprises du secteur101. En 2023, les 10 premières entreprises du secteur contrôlaient 68 % du marché, les quatre premières représentant à elles seules près de la moitié des ventes (voir tableau 5).La majorité des revenus de ce secteur provient des animaux de compagnie et non du bétail. En 2023, le bétail ne représentait que 45,8 % du marché des produits pharmaceutiques vétérinaires, contre 59 % en 2020102. Mais cela varie selon les pays. Par exemple, en 2023, les produits de Zoetis destinés aux animaux de compagnie représentaient 80 % de ses ventes aux États-Unis, 70 % au Japon et 69 % en Chine, tandis qu'au Brésil, les produits destinés au bétail représentaient 59 % de ses ventes103.La santé des animaux de compagnie attire également des acteurs d’autres secteurs, comme l'entreprise étasunienne Mars Inc, l’un des plus grands groupes agroalimentaires au monde. L'entreprise a massivement investi dans le secteur vétérinaire et possède actuellement 3 000 cliniques vétérinaires dans le monde104. En tant qu’entreprise privée, elle ne publie pas ses revenus, mais déclare que 60 % de ses 50 milliards de dollars de ventes en 2023 proviennent de l’entité Mars Petcare, qui regroupe l’alimentation animale et les soins vétérinaires105. Près de la moitié des 150 000 employé·es de Mars travaillent pour sa division Mars Veterinary Health106. Le géant de la distribution Walmart investit également dans ce marché, en construisant des cliniques vétérinaires à l'intérieur de ses magasins aux États-Unis107.La concentration des entreprises dans ce secteur leur permet d'exercer une forte pression sur les gouvernements afin d'influencer la législation dans des secteurs problématiques comme celui des antibiotiques. Les ventes mondiales d'antibiotiques vétérinaires sont évaluées à 5,10 milliards de dollars, le bétail représentant près de 40 % de leur usage108. Depuis des années, l'industrie défend l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux d'élevage en faisant valoir qu’ils favorisent la croissance et améliorent la santé et l’« efficacité alimentaire » 109. Or, l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux peut conduire à l'émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques, y compris à certains antibiotiques essentiels à la santé humaine. La résistance aux antibiotiques est déjà responsable de la mort de 700 000 personnes dans le monde chaque année110. Malgré la forte opposition d'Elanco, de Zoetis, de Phibro et d’autres entreprises, l'Union européenne est parvenue à réduire la surutilisation des antibiotiques dans les élevages, mais leur usage reste largement répandu aux États-Unis et dans d’autres régions du monde111.L'élevage industriel étant une source majeure d'émissions de gaz à effet de serre (il représente 14,5 % des émissions totales selon le GIEC), les entreprises du secteur pharmaceutique vétérinaire cherchent à montrer leur engagement climatique en mettant au point des médicaments capables de réduire ces émissions112. Par exemple, Elanco a obtenu l'autorisation aux États-Unis de commercialiser le médicament Experior, qui prétend réduire les émissions d’ammoniac chez les bovins113. Cependant, ces approches « technosolutionnistes » ne peuvent avoir qu'un impact global marginal, car les émissions liées à l’élevage concernent l’ensemble de la chaîne industrielle, de la déforestation pour les cultures fourragères jusqu’à l’utilisation de combustibles fossiles, en passant par les fosses à lisier et les déchets, tout au long du processus de production114.Tableau 5. Les 10 premières entreprises du secteur pharmaceutique vétérinaireClassementEntreprise (Siège)Ventes en 2023(en millions de dollars des États-Unis)Part du marché mondial en pourcentage1Zoetis (États-Unis)1158 544182Merck & Co (MSD) (États-Unis)1165 625123Boehringer Ingelheim Animal Health (Allemagne)1175 100114Elanco (États-Unis)1184 4179Total du Top 423 686495Idexx Laboratories (États-Unis)1193 47476Ceva Santé Animale (France)1201 75247Virbac (France)1211 34838Phibro Animal Health Corporation (États-Unis)12297829Dechra (Royaume-Uni)123917210Vetoquinol (France)1245721Total du Top 1032 72768Total marché mondial12548 000100Génétique animale Le matériel génétique utilisé dans la production industrielle de viande, de produits laitiers et d’aquaculture est fourni par un petit nombre d'entreprises relativement peu connues, pour la plupart privées. Faute de données financières détaillées et publiques pour la plupart de ces sociétés, il est difficile de déterminer précisément leurs parts de marché et même la valeur du marché mondial. Toutefois, il a été possible d'obtenir des estimations pour la filière poulet, qui arrive en tête de la production mondiale de viande (devançant légèrement la viande de porc)126.La concentration des entreprises est particulièrement marquée dans le cas du poulet. Trois entreprises seulement dominent le marché de la génétique avicole : Tyson Foods (États-Unis, cotée en bourse), EW Group (Allemagne, société privée) and Hendrix Genetics (Pays-Bas, privée). Ensemble, elles fournissent plus de 120 pays en races sélectionnées par le biais d'accords de licence et de distribution, ou via leurs propres exploitations agricoles127.Tyson et EW Group contrôlent les deux principales races hybrides utilisées dans la plupart des élevages industriels de poulets de chair dans le monde : Cobb (Cobb-Vantress) et Ross (Aviagen)128.Si Tyson ne communique pas la répartition des ventes de sa division génétique, les filiales d’EW Group, Aviagen Limited (Royaume-Uni) et Hubbard S.A.S, ont déclaré respectivement 252 millions et 68 millions de dollars de ventes en 2023129.Tyson et EW Group sont tous deux présents aux États-Unis, au Brésil et en Chine, pays qui concentrent à eux trois 51 % de la production mondiale de poulets130. Aux États-Unis, ils fournissent les animaux reproducteurs pour 98 % des poulets de chair, Cobb-Vantress détenant la moitié du marché131. Au Brésil, les poulets de type Cobb représentent 60 % et ceux de type Ross 35 % de toutes les races industrielles132. La Chine dépend encore à 70 % des importations de matériel génétique avicole, Cobb-Vantress et Aviagen assurant la reproduction locale de la moitié du cheptel national de reproducteurs grand-parentaux133. Toutefois, l'État chinois et des entreprises locales s'efforcent de rompre cette dépendance, surtout après les épisodes de grippe aviaire aux États-Unis. Trois entreprises locales, Sunner Group, Yukou Poultry et Xinguang Nongmu, détiennent désormais près de 30 % du marché, Sunner à elle seule en détenant plus de 20 %134. Elles ont également commencé à exporter vers des pays tels que la Tanzanie, le Pakistan et l'Ouzbékistan135.Les entreprises mondiales du secteur visent la croissance du marché africain, où, dans de nombreux pays, les poulets indigènes représentent encore 80 % ou plus de la population avicole136. En Afrique australe et orientale, Tyson et Aviagen (EW Group) ont fusionné avec des partenaires régionaux au cours de la dernière décennie, notamment par le biais de participations croisées. Certaines de ces coentreprises passent par des sociétés enregistrées dans le paradis fiscal de l'île Maurice137. En Zambie, qui sert de plus en plus de plaque tournante pour l’exportation de poulets vers la région, Tyson et EW Group dominent l'ensemble du marché, avec respectivement 45 % et 55 % de parts de marché. En 2018, les autorités zambiennes ont découvert que ces sociétés du secteur génétique se coordonnaient pour limiter l’approvisionnement en matériel génétique et augmenter les prix, au détriment des petits élevages et des consommateurs et consommatrices. Des comportements similaires ont été constatés et ont été sanctionnés par des amendes aux États-Unis138.EW Group est également le leader des ventes de matériel génétique pour les poules pondeuses, via ses filiales Hy-Line International et Novogen S.A.S139. En deuxième position figure Hendrix Genetics, détenu par la société de capital-investissement Paine Schwartz Partners, avec des ventes estimées à 274 millions de dollars en 2023 dans ce segment de marché140. La Chine est le principal producteur d'œufs avec 34 % de la production mondiale, suivie des États-Unis, de l'Inde et de l'Indonésie qui représentent 7 % chacun141. La dépendance de la Chine aux importations de reproducteurs de souche grand-parentale pour les poules pondeuses est elle aussi en baisse, et se situe actuellement en dessous de 30 %. Néanmoins, EW Group et Hendrix Genetics continuent de fournir du matériel génétique à plusieurs des plus grandes entreprises chinoises productrices d’œufs142. Aux États-Unis, EW Group et Hendrix Genetics détiennent non seulement le monopole sur le matériel génétique des poules pondeuses, mais dominent également la chaîne d'approvisionnement en contrôlant les couvoirs. Lors de la récente « crise des œufs » qui a frappé le pays, des accusations de collusion ont visé ces deux entreprises et les principaux producteurs d’œufs qui auraient cherché à maintenir les prix à un niveau élevé143.La recherche d’homogénéité, d’échelle et de hauts rendements rend ces races particulièrement sensibles aux maladies. Malgré des mesures de biosécurité strictes dans les exploitations, des épidémies se produisent encore, comme en témoignent les nombreuses flambées de grippe aviaire dans les élevages industriels aux États-Unis et en Europe en 2024 et 2025. En réponse, les entreprises de génétique tentent de créer des poulets résistants à la grippe aviaire et à d'autres maladies en utilisant des techniques d'édition génomique, telles que CRISPR-Cas9144. Par exemple, Cobb-Vantress a cofinancé des recherches sur l'utilisation de la technique CRISPR pour créer des poulets résistants à la grippe aviaire, qui ont montré que plusieurs modifications génétiques étaient nécessaires pour empêcher « l'évasion virale »145. Les entreprises modifient aussi génétiquement les poulets afin d'augmenter leur taux de croissance et de sélectionner le sexe.Illustrations: Andre M. Medina (@andre_m_medina)Notes:1Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf2Pour comprendre l'histoire de la concentration des entreprises dans les secteurs des semences, des pesticides, des engrais et des machines agricoles, voir Jennifer Clapp, « Titans of Industrial Agriculture. How a few giant corporations came to dominate the farm sectors and why it matters », Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, 2025.3Voir : SOMO, « Hungry for profits. How monopoly power tripled the profits of global agricultural commodity traders in the last three years », 30 janvier 2024, https://www.somo.nl/hungry-for-profits/ ; GRAIN et IATP, « Un cartel d’entreprises fertilise l’inflation alimentaire », 23 mai 2023, https://grain.org/fr/article/6990 4FAO, « FAO warns of ‘unprecedented’ avian flu spread, in call for global action », 17 mars 2025, https://news.un.org/en/story/2025/03/11611865Les tentatives de fusions et d'acquisitions se multiplient à un rythme soutenu dans l'ensemble de la chaîne alimentaire industrielle, du négoce des matières premières à la grande distribution, en passant par les entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons. Voir : Bunge, « Bunge Shareholders Approve Viterra Combination », 5 octobre 2023, https://www.bunge.com/Press-Releases/Bunge-shareholders-approve-viterra-merger ; Jody Godoy, « Kroger's $25-billion deal for grocery rival Albertsons blocked by US courts », Reuters, 11 décembre 2024, https://www.reuters.com/legal/us-court-blocks-krogers-25-billion-acquisition-grocery-rival-albertsons-2024-12-10/ ; et Mars, « Mars to Acquire Kellanova », 14 août 2024, https://www.mars.com/en-in/news-and-stories/press-releases-statements/mars-acquisition-august-20246Voir : https://www.investopedia.com/terms/c/concentrationratio.asp7Nina Lakhani, « ‘They rake in profits – everyone else suffers’: US workers lose out as big chicken gets bigger », The Guardian, 11 août 2021,https://www.theguardian.com/environment/2021/aug/11/tyson-chicken-indsutry-arkansas-poultry-monopoly8Voir : Corporate Europe Observatory, « Yara: Poisoning our soils, burning our planet », 17 septembre 2019, https://corporateeurope.org/en/2019/09/yara-poisoning-our-soils-burning-our-planet ; Corporate Europe Observatory, « Monsanto lobbying: an attack on us, our planet and democracy, » Non daté, https://corporateeurope.org/sites/default/files/attachments/monsanto_v09_web.pdf ; et Peter Waldman, Tiffany Stecker et Joel Rosenblat, « Monsanto was its own ghostwriter for some safety reviews », Bloomberg, 9 août 2017, https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-08-09/monsanto-was-its-own-ghostwriter-for-some-safety-reviews 9C. Costa et al. « Roadmap for achieving net-zero emissions in global food systems by 2050 », Scientific Reports, 12, 15064, 2022 : https://doi.org/10.1038/s41598-022-18601-1 ; PNUE, « Driving finance for sustainable food systems: A roadmap to implementation for financial institutions and policy makers », avril 2023 : https://www.unepfi.org/publications/driving-finance-for-sustainable-food-systems/10ETC Group, « A long food movement: transforming food systems by 2045 », 29 mars 2021, https://www.etcgroup.org/content/long-food-movement11Dans ce rapport, des espaces fixes sont utilisés pour séparer les milliers. Des virgules sont utilisées pour séparer les décimales.12Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: Crisis Profiteering, Digitalization and Shifting Power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf 13Voir : Chris Westfall, « Cutting middle management: Bayer's costly experiment one year later », 7 janvier 2025, Forbes, https://www.forbes.com/sites/chriswestfall/2025/01/07/cutting-middle-management-bayers-costly-experiment-one-year-later/ ; Anonymous, « ‘Broken’ Bayer needs bolder action », Financial Times, 7 mars 2024, https://www.ft.com/content/c1d9b0a6-2c25-4184-9a92-6d4ea13546bc ; Rapport annuel Bayer 2024, p. 2, https://www.bayer.com/sites/default/files/2025-03/bayer-annual-report-2024.pdf14Brendan Piersen, « Bayer must pay $78 million in latest Roundup cancer trial, jury finds », Reuters, 11 octobre 2024, https://www.reuters.com/legal/bayer-must-pay-78-mln-latest-roundup-cancer-trial-jury-finds-2024-10-10/ 15Patrick Thomas, « Farmers’ favorite weedkiller nears its end, Bayer warns », 14 avril 2025, https://www.wsj.com/business/farmers-favorite-weedkiller-nears-its-end-bayer-warns-324da1e616Voir : BASF, « BASF unveils Nemasphere nematode resistance trait, the new standard of nematode management for soybean farmers », 10 juin 2024, https://www.basf.com/us/en/media/news-releases/2024/06/basf-unveils-nemasphere-nematode-resistance-trait--the-new-stand ; Bayer, « Short corn is smart corn », 10 mars 2025, https://www.bayer.com/en/news-stories/short-corn-is-smart-corn17« How InstaDeep and Syngenta are accelerating crop trait discovery », Shoots By Syngenta, non daté, https://shootsbysyngenta.com/success-story-syngenta-and-instadeep 18Bayer, « Unleashing the Potential of AI », non daté, https://www.bayer.com/en/innovation/unleashing-the-potential-of-ai 19Les pourcentages indiquent les parts du total et peuvent ne pas correspondre en raison des arrondis.20Rapport annuel 2023 de Bayer, p. 83. Comprend : la valeur des semences et des caractères génétiques du maïs (6 857), la valeur des semences et des caractères génétiques du soja (2 571), la valeur des semences de coton (575), la valeur des semences de légumes (735). Total : 10 738 millions d’euros. https://www.bayer.com/sites/default/files/2024-03/bayer-annual-report-2023.pdf [Taux de change : 1,081488].21Rapport annuel 2023 de Corteva, p. 3, https://investors.corteva.com/static-files/e34e5b8f-833c-4b8c-9222-6d57245db918 22Sources : Rapport annuel 2023 de Syngenta, https://www.syngenta.com/sites/default/files/bond-investor-information/financial-results/financial-report-2023.pdf ; et Capital IQ. Chiffre d'affaires de l’entité Syngenta Seeds (incluant les ventes des filiales en Chine). Les chiffres de ChemChina sont inclus.23Rapport annuel 2023 de BASF, p. 94, https://www.basf.com/global/en/investors/calendar-and-publications/reporting#item-1682409434284-1523096230 [Taux de change : 1,081488].24Rapport annuel 2022-2023 de Vilmorin & Cie, https://www.vilmorincie.com. Chiffre d’affaires total : 1 894,4 millions d’euros [Taux de change : 1,047471].25Rapport annuel 2023 de KWS, (1er juillet 2023 – 30 juin 2024), p. 2, https://mediamaster.kws.com/04_Company/03_Investor_Relations/04_Financial_Report/2023_2024/Q4/KWS-SAAT-Annual-Report-2023-2024-1.pdf [Taux de change : 1,081668].26Rapport annuel 2023 de DLF Seeds, p. 74, https://dlf.com/about-us/annual-report [Taux de change : 0,140732]. 27Rapport annuel de Sakata Seeds, p. 1, https://corporate.sakataseed.co.jp/en/ir/library/shi2630000000cee-att/SAKATA20240712_summary_of_consolidated_financial_results_for_the_year_ended_may_31_2024.pdf28Rapport annuel de Kaneko Seeds, (1er juin 2023 – 31 mai 2024), p. 1, https://kanekoseeds-p.jp/en/financial/pdf/Financial_Summary_20240531.pdf [Taux de change : 0,007323]. 29S&P Global, « Revisiting seed company sales and profit », FAO, 2024, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/0535a5cd-2373-414c-8758-2349227dd52e/content 30« Biologicals, a key building block in regenerative agriculture », Bayer, https://www.bayer.com/en/agriculture/article/biologicals-building-block-in-regenerative-agriculture 31GRAIN, « Biointrants et multinationales : Le nouveau piège toxique de l’agrobusiness », 1er août 2024, https://grain.org/fr/article/717732Voir : MarketResearch Biz, « Agricultural biologicals market” », 2023, https://marketresearch.biz/report/agricultural-biologicals-market/; The Mixing Bowl, « 2023 Ag Biologicals Landscape », 2023, https://www.mixingbowlhub.com/landscape/2023-ag-biologicals-landscape33« Corteva Agriscience completes acquisitions of Symborg and Stoller », Corteva, 2 mars 2023, https://www.corteva.com/resources/media-center/corteva-completes-acquisitions-of-symborg-and-stoller.html 34GRAIN, « Biointrants et multinationales : Le nouveau piège toxique de l’agrobusiness », 1er août 2024, https://grain.org/fr/article/717735Bayer, « Agriculture biologicals, innovation inspired by nature », https://www.bayer.com/en/agriculture/agriculture-biologicals 36GRAIN, « L'agriculture régénérative était une bonne idée, jusqu'à ce que les entreprises s'en emparent », 1er décembre 2023, https://grain.org/fr/article/707837Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf38Gerson Freitas Jr, « Bayer sees €100 billion opportunity in cleaner-farming shift », Bloomberg, 20 juin 2023, https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-06-20/bayer-sees-100-billion-opportunity-in-shift-to-regenerative-agriculture 39Voir : https://www.syngentagroup.com/regenerative-agriculture ; « McDonald’s USA, Syngenta and Lopez Foods collaborate to help produce beef more sustainably in the US », Syngenta, 14 novembre 2024 : https://www.syngenta.com/media/media-releases/2024/mcdonalds-usa-syngenta-and-lopez-foods-collaborate-help-produce-beef-more ; et Verena Kempter, « BASF and Solidaridad team up to empower Brazilian farmers to foster biodiversity », BASF, 3 avril 2024, https://www.basf.com/global/en/media/news-releases/2024/04/p-24-14240« Bayer demonstrates digital technologies as a key enabler for regenerative agriculture », Bayer, 9 novembre 2023, https://www.bayer.com/media/en-us/bayer-demonstrates-digital-technologies-as-a-key-enabler-for-regenerative-agriculture/ 41Voir : Thomas Eickhoff, « New Frontiers in Digital and Carbon Farming », Bayer, 20 juin 2023, https://www.bayer.com/sites/default/files/2023-07/New%20Frontiers%20in%20Digital%20and%20Carbon%20Farming_CS%20Innovation%20Summit%202023.pdf ; et « Syngenta Group reports record $33.4 billion sales and $5.6 billion EBITDA in 2022 », Syngenta, 22 mars 2023, https://www.syngentagroup.com/newsroom/2023/syngenta-group-reports-record-334-billion-sales-and-56-billion-ebitda-2022#:~:text=The%20Group's%20digital%20solutions%20have,$0.5%20billion%2C%20up%2081%20percent ; Jonathan Shoham, « Digital farming and biologicals. Presentation to ABIM » S&P Global,Octobre 2023, https://www.abim.ch/fileadmin/abim/documents/presentations2023/ABIM2023_Session4_Digital_solutions_for_biocontrol_Jonathan_Shoham.pdf, p. 9.42Voir : Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf ; ETC Group, « Behind sugar and spice and everything nice », 9 mai 2024, https://etcgroup.org/content/behind-sugar-and-spice-and-everything-nice; GRAIN, « Le techno-féodalisme s'implante dans les fermes d’Inde et de Chine », 24 octobre 2024, https://grain.org/fr/article/719943Sources : Rapport annuel 2023 de Syngenta, https://www.syngenta.com/sites/default/files/bond-investor-information/financial-results/financial-report-2023.pdf; Rapport annuel ADAMA 2023, https://s201.q4cdn.com/536806127/files/doc_financials/2023/q4/2023-Adama-Annual-Report.pdf ; et Capital IQ. Les chiffres incluent l’entité Syngenta Crop Protection et les revenus d'ADAMA [Taux de change : 0,141316]. Les chiffres de ChemChina sont inclus.44Rapport annuel 2023 de Bayer, p. 160. Comprend : valeur des herbicides (5 926), valeur des fongicides (3 444), valeur des insecticides (1 596). Total : 10 966 millions d’euros. https://www.bayer.com/sites/default/files/2024-03/bayer-annual-report-2023.pdf [Taux de change : 1,081488].45Rapport annuel 2023 de BASF, p. 93, https://www.basf.com/global/en/investors/calendar-and-publications/reporting#item-1682409434284-1523096230 [Taux de change : 1,081488].46Rapport annuel 2023 de Corteva, p. 3, https://investors.corteva.com/static-files/e34e5b8f-833c-4b8c-9222-6d57245db918 47Rapport annuel 2023 d’UPL, p. 401, https://www.upl-ltd.com/financial_result_and_report_pdfs/Da7CGgxBEBSh8KKSrznTRJFTNU3ahra0yEy0O8R4/UPL_Annual-Report_2023-24.pdf [Taux de change : 0,012457].48Rapport annuel 2023 de FMC, p. 1, https://s21.q4cdn.com/968238644/files/doc_financials/2023/q4/FMC-Financial-Schedules.pdf 49Rapport annuel 2023 de Sumimoto, (1er avril 2023 – 31 mars 2024), p. 18, https://www.sumitomo-chem.co.jp/english/ir/library/annual_report/files/docs/scr2024e.pdf. Ce chiffre comprend les activités Agrosolutions, Environmental Health, Feed Additives et Pharma Solution de Sumitomo [Taux de change : 0,00700374].50Rapport annuel 2023 de Nufarm, p. 22, https://cdn.nufarm.com/wp-content/uploads/2023/12/08102711/Nufarm-Annual-Report-2023-FINAL_compressed.pdf [Taux de change : 0,665986].51Sino-Agri Leading Biosciences Co., Ltd., « Sino-Agri Leading Biosciences wins 4th place in Chinese Top 100 Pesticide Companies Ranking », 24 mai 2024, https://news.agropages.com/News/NewsDetail---50255.htm [Taux de change : 0,141316].52Sino-Agri Leading Biosciences Co., Ltd., « Sino-Agri Leading Biosciences wins 4th place in Chinese Top 100 Pesticide Companies Ranking », 24 mai 2024, https://news.agropages.com/News/NewsDetail---50255.htm [Taux de change : 0,141316].53S&P Global, « Revisiting seed company sales and profit », FAO, 2024, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/0535a5cd-2373-414c-8758-2349227dd52e/content 54Voir : « Corteva Agriscience, Bunge and Chevron announce collaboration to produce winter canola to meet growing demand for lower carbon renewable », Chevron, 14 mars 2023, https://www.chevron.com/newsroom/2023/q1/corteva-agriscience-bunge-and-chevron-announce-collaboration-to-produce-winter-canola ; et « Corteva announces intent to partner with bp to develop low carbon intensity bio-feedstock », Corteva, 18 novembre 2024, https://www.corteva.com/resources/media-center/corteva-announces-intent-to-partner-with-bp-to-develop-low-carbon-intensity-bio-feedstock-for-aviation-fuel-production.html 55« ADM and Syngenta Group sign MoU to support low-carbon next-generation oilseeds and improved varieties to meet growing demand for biofuels and other products », Syngenta, 28 septembre 2023, https://www.syngenta.com/media/media-releases/2023/adm-and-syngenta-group-sign-mou-support-low-carbon-next-generation 56Voir : Jennifer Clapp, « Titans of industrial agriculture. How a few giant corporations came to dominate the farm sectors and why it matters », Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, 2025 ; et AMIS, « Fertiliser series. #2/2024 », 2024, https://storage.googleapis.com/amis-9189b-strapi/1_AMIS_Fertilizer_series_Fertilizer_production_073a82c786/1_AMIS_Fertilizer_series_Fertilizer_production_073a82c786.pdf57S&P Global, « Revisiting seed company sales and profit », FAO, 2024, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/0535a5cd-2373-414c-8758-2349227dd52e/content58Sinofert (Chine) et K+S (Allemagne) ne figurent pas dans le tableau, mais leurs recettes en 2023 (3 070 millions de dollars et 2 943 millions de dollars respectivement) ne sont pas loin derrière Uralkali (voir : Le rapport annuel 2023 de Sinofert Holdings Limited, https://www.hkexnews.hk/listedco/listconews/sehk/2024/0425/2024042502498.pdf ; et le rapport annuel 2023 de K+S, p. 58, https://www.kpluss.com/.downloads/ir/2024/kpluss-annual-report-2023.pdf). Pour les chiffres de 2020, voir : Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf 59Source : Rapport annuel 2023 des entreprises et Capital IQ.60Banque mondiale, « World Bank's food for 10 billion podcast: fertilizer volatility and the food crisis », 22 juillet 2022, https://www.worldbank.org/en/news/podcast/2022/07/22/fertilizer-volatility-and-the-food-crisis61GRAIN et IATP, « Un cartel d’entreprises fertilise l’inflation alimentaire », 23 mai 2023, https://grain.org/fr/article/699062Voir : CNUCED, « 15th multi-year expert meeting on commodities and development », 14-16 octobre 2024, Genève, 2024, https://unctad.org/system/files/non-official-document/monika-tothova_myem2024.pdf; et IFPRI, « Global fertilizer trade 2021-2023: What happened after war-related price spikes », 5 avril 2024, https://www.ifpri.org/blog/global-fertilizer-trade-2021-2023-what-happened-after-war-related-price-spikes/63 L'estimation a été réalisée en examinant les ventes d'engrais phosphatés déclarées par les entreprises dans leurs rapports annuels pour 2023. Elle a été comparée à des ventes mondiales s'élevant à 54,6 milliards de dollars (Globe Newswire, « 8 key trends in the global phosphate fertilizer market », 2 janvier 2024, https://www.agribusinessglobal.com/plant-health/npk/8-key-trends-in-the-global-phosphate-fertilizer-market/).64Comme l'explique Jennifer Clapp, Mosaic a déployé un important effort de lobbying pour que les États-Unis imposent des droits de douane sur les importations d'engrais en provenance du Maroc et de la Russie en 2017. Ceci a amené Mosaic à contrôler plus de 90 % du marché des engrais phosphatés. En 2023, les États-Unis ont abaissé les droits de douane sur les engrais marocains et augmenté ceux sur les engrais phosphatés russes (voir : Jennifer Clapp, « Titans of industrial agriculture. How a few giant corporations came to dominate the farm sectors and why it matters », Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, 2025.65Selon K+2, sa part de marché a atteint 10 % en 2023 (Rapport annuel 2023 de K+S, p. 37, https://www.kpluss.com/.downloads/ir/2024/kpluss-annual-report-2023.pdf).66GRAIN et IATP, « Un cartel d’entreprises fertilise l’inflation alimentaire », 23 mai 2023, https://grain.org/fr/article/699067Voir : Jennifer Clapp, « Titans of industrial agriculture. How a few giant corporations came to dominate the farm sectors and why it matters », Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, 2025, et GRAIN, « L'agriculture régénérative était une bonne idée, jusqu'à ce que les entreprises s'en emparent », 1er décembre 2023, https://grain.org/fr/article/707868Voir : https://www.yara.com/knowledge-grows/growing-more-resilient-crops-with-biostimulants/ ; Rapport annuel 2023 de Yara, https://www.yara.com/siteassets/investors/057-reports-and-presentations/annual-reports/2023/yara-integrated-report-2023.pdf; https://www.cropnutrition.com/biosciences/69Sidhi Mittal, « PepsiCo launches regenerative potato farming programme », 22 avril 2025, https://www.edie.net/pepisco-launches-regenerative-potato-farming-programme/70 Voir : https://www.iobcwa.org/join-the-fight-stop-ingleside-ammonia-plant.html71 Voir par exemple : Inkota, « Green synthetic fertilisers: solution for soil, climate, water and communities or a dead end? », 2024, https://www.inkota.de/sites/default/files/2024-12/greenfertilzer_discussionpaper_Final_%20ENG.pdf ; et ODG, « The hydrogen trail », 2024, https://odg.cat/en/publication/publication-the-hydrogen-trail/72Rapport annuel 2023 de Nutrien, https://www.nutrien.com/investors/financial-reporting. Comprend : la valeur des nutriments de cultures vendus au détail (8 379 dollars, p. 52), la valeur des engrais azotés (2 450 millions de dollars, p. 58), la valeur des engrais potassiques (3 759 millions de dollars, p. 55) et la valeur des engrais phosphatés (1 085 millions de dollars, p. 60).73Rapport annuel 2023 de The Mosaic Company, p. 79, https://s1.q4cdn.com/823038994/files/doc_financials/2023/ar/2023-annual-report_final.pdf. Comprend les chiffres des ventes nettes aux clients externes pour les phosphates (3 894,5 millions de dollars), la potasse (3 203,1 millions de dollars), Mosaic Fertilizantes (5 684,7 millions de dollars). Hors activités Corporate, éliminations internes et autres éléments.74Rapport annuel 2023 de Yara, p. 229, https://www.yara.com/siteassets/investors/057-reports-and-presentations/annual-reports/2023/yara-integrated-report-2023.pdf. Comprend les engrais et les produits chimiques associés aux activités en Europe (3 634 millions de dollars), aux Amériques (5 555 millions de dollars), en Afrique et Asie (2 489 millions de dollars), et à l’activité Usines mondiales et excellence opérationnelle (10 millions de dollars).75Rapport annuel 2023 de CF Industries Holdings Inc., p. 4, https://www.cfindustries.com/globalassets/cf-industries/media/documents/reports/annual-reports/cf_industries_2023-annual-report.pdf 76Rapport annuel 2023 d’ICL, p. 325, https://s27.q4cdn.com/112109382/files/doc_financials/2023/ar/20F-Final-2023_Accessibility.pdf. Comprend la valeur de la potasse (1 973 millions de dollars), la valeur des solutions de phosphate (2 274 millions de dollars), la valeur des solutions de culture (2 047 millions de dollars).77Rapport annuel 2023 de OCP, p. 16, https://ocpsiteprodsa.blob.core.windows.net/media/2024-04/Rapport%20Financier%20Annuel%202023.pdf. Comprend les ventes d'engrais. [Taux de change : 0,0987320919959963].78Source : Capital IQ.79Ventes d'engrais minéraux de MCC, la principale société de production d'EuroChem (https://www.acra-ratings.ru/upload/iblock/a89/z8yg31w1fsja6k3hkxorny4m5t4jb7ay/20240724_EvroKHim_press_reliz_en.pdf). Toutefois, les chiffres du groupe pourraient être plus élevés, car les ventes de la filiale brésilienne Fertilizantes Heringer S.A. en 2023 s'élevaient à 1 milliard de dollars (source : Capital IQ).80Rapport annuel 2023 d’OCI, p. 210, https://investors.oci-global.com/sites/default/files/2024-04/OCI-Annual-Report-2023-vf_0.pdf. Comprend les ventes des activités Azote UE, Azote États-Unis et Fertiglobe.81Rapport annuel 2023 d’Uralkali, p. 9, https://www.uralkali.com/upload/iblock/196/i2noxv1ovukvqx4ipve8bwajxxxnjz5y/UralKali_annual_report_eng_full.pdf. Le chiffre d'affaires total peut inclure des ventes d'autres services et produits qui ne sont pas directement liés aux engrais.82S&P Global, « Revisiting seed company sales and profit », FAO, 2024, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/0535a5cd-2373-414c-8758-2349227dd52e/content 83John Deere, « John Deere acquires Smart Apply », 14 juillet 2023, https://www.deere.com/en/news/all-news/john-deere-acquires-smart-apply/84John Deere, « See & Spray™ customers see 59% average herbicide savings in 2024 », 18 septembre 2024, https://www.deere.com/en/news/all-news/see-spray-herbicide-savings/85 Voir « Syngenta Group and CNH Industrial connect digital applications to better serve farmers »,Syngenta, 13 novembre 2023, https://www.syngentagroup.com/newsroom/2023/syngenta-group-and-cnh-industrial-connect-digital-applications-better-serve-farmers et le site web d’InnerPlant ici : https://innerplant.com/join-innercircle/86Cargill, « Cargill Regenconnect® and John Deere announce collaboration to enable new revenue streams for farmers adopting sustainable practices », 12 juillet 2023, https://www.cargill.com/2023/cargill-regenconnect-and-john-deere-announce-collaboration 87Kubota, « Joint demonstration project to reduce methane emissions from paddy fields in the Philippines », 28 février 2024, https://www.kubota.com/news/2024/20240228.html88John Deere, « John Deere announces strategic partnership with SpaceX to expand rural connectivity to farmers through satellite communications », 16 janvier 2024, https://www.deere.com/en/our-company/static/john-deere-partnership-with-spacex/89Rapport annuel 2023 de Deere and Co., p. 32. Comprend : valeurs pour les activités de production et d'agriculture de précision. https://s22.q4cdn.com/253594569/files/doc_downloads/2023/12/deere-company-2023-10-k.pdf 90Rapport annuel 2023 de CNH Industrial, p. 53, https://www.cnh.com/-/media/CNHi/cnhicorporate/Investor-relation/financial_information/annual_reports/2023/2023-CNH-10-K.pdf?rev=-191Rapport annuel 2023 d’AGCO, p. 47, https://ar2023.agcocorp.com/downloads/AGCO_2023_Annual_Report.pdf 92Rapport annuel 2023 de Kubota, p. 17, https://www.kubota.com/ir/financial/release/data/134q4e.pdf [Taux de change : 0,007132].93Rapport annuel 2023 de CLAAS, p. 26, https://annualreport.claas.com/2023/assets/downloads/en/CLAAS_powerful_2023.pdf [Taux de change : 1,067923].94Rapport annuel 2023 de Mahindra and Mahindra, p. 363, https://www.mahindra.com/annual-report-FY2024/index.html [Taux de change : 0,012457].95Rapport annuel 2023 de SDF Group, p. 3, https://www.sdfgroup.com/media/SDF_Risultati_2023_EN.pdf [Taux de change : 1,081488].96Rapport annuel 2023 de Bucher, p. 21, https://d3v9db8ug40up8.cloudfront.net/s3fs-public/2023_01_Bucher_Annual-report_2023_EN_1.pdf [Taux de change : 1,113604].97Rapport annuel 2023 de YTO Group, p. 315, https://doc.irasia.com/listco/hk/firsttractor/annual/2023/ar2023.pdf 98Rapport annuel 2023 d’Iseki Group, p. 5, https://www.iseki.co.jp/global/cms/upload/pdf/ir/preset_material_2023_all_e.pdf [Taux de change : 0,007323].99Estimation du marché mondial par la VDMA (Voir : Rapport annuel 2023 de CLAAS, p. 25, https://annualreport.claas.com/2023/assets/downloads/en/CLAAS_powerful_2023.pdf100 Estimations internes de Zoetis (voir : Zoetis, « A best in breed growth strategy », 43 Annual JP Morgan Healthcase Conference, 14 janvier 2025, https://s203.q4cdn.com/620628704/files/doc_events/2025/Jan/14/Zoetis-JPM-Healthcare-Conference-Presentation.pdf). Voir également : https://www.globenewswire.com/news-release/2024/11/14/2980879/28124/en/Animal-Health-Global-Market-Insights-Report-2024-Featuring-Elanco-Zoetis-Phibro-Vetoquinol-Ceva-Merck-DSM-IFF-Danisco-Animal-Nutrition-Huvepharma-Dechra-Pharmaceuticals-and-Virbac.html101CEESA, « The global animal health industry in profile 2023 », 2023, https://ceesa.eu/wp-admin/admin-ajax.php?action=downloadpdf&pID=5543.102Voir : CEESA, « The global animal health industry in profile 2023 », 2023, https://ceesa.eu/wp-admin/admin-ajax.php?action=downloadpdf&pID=5543 ; et Hope Shand, Kathy Jo Wetter and Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf 103« Zoetis Inc. SEC 10-K Report », Trading View, 13 février 2025, https://www.tradingview.com/news/tradingview:4eb76e64ed6be:0-zoetis-inc-sec-10-k-report/104https://marsveterinary.com/105Voir : Callum Jones, « Love of animals and love of profit? Inside the $500bn pet boom », The Guardian, 29 juin 2024, https://www.theguardian.com/lifeandstyle/article/2024/jun/29/mars-pet-care-food-businesses ; https://www.forbes.com/companies/mars/106Luisa Beltran, « Candy maker Mars is the biggest vet provider in the country: Inside its sprawling operation », Yahoo Finance, 14 janvier 2025, https://finance.yahoo.com/news/candy-maker-mars-biggest-vet-100000723.html107Ross Kelly, « Walmart to open own-branded veterinary practices », 10 octobre 2024, https://news.vin.com/default.aspx?pid=210&Id=12320902&sx=269697569&n=3108Voir : https://www.grandviewresearch.com/industry-analysis/veterinary-antibiotics-market-report109Mariano Enrique Fernández Miyakawa, Natalia Andrea Casanova, et Michael H. Kogut, « How did antibiotic growth promoters increase growth and feed efficiency in poultry? », Poultry Science, Vol. 103, Issue 2, 2024, https://doi.org/10.1016/j.psj.2023.103278.110Michaela Herrmann et Clare Carlile, « ‘Narratives of delay’: how the animal pharma industry resists moves to curb the overuse of antibiotics on farms », 20 décembre 2023, https://www.desmog.com/2023/12/20/narratives-of-delay-how-the-animal-pharma-industry-resists-moves-to-curb-the-overuse-of-antibiotics-on-farms/ 111Voir : Kenny Torrella, « Why Big Pharma wants you to eat more meat », 1er mars 2025, https://www.vox.com/future-perfect/401172/antibiotics-meat-pharmaceutical-industry-agriculture ; et Michaela Herrmann et Clare Carlile, « ‘Narratives of delay’: how the animal pharma industry resists moves to curb the overuse of antibiotics on farms », 20 décembre 2023, https://www.desmog.com/2023/12/20/narratives-of-delay-how-the-animal-pharma-industry-resists-moves-to-curb-the-overuse-of-antibiotics-on-farms/ 112Voir : GRAIN, « Livestock and climate: the problem is the industrial system », 1er octobre 2021, https://grain.org/e/6740 ; Kenny Torrella, « Why Big Pharma wants you to eat more meat », 1er mars 2025, https://www.vox.com/future-perfect/401172/antibiotics-meat-pharmaceutical-industry-agriculture113Voir : https://www.federalregister.gov/documents/2025/01/21/2025-01226/new-animal-drugs-approval-of-new-animal-drug-applications-withdrawal-of-approval-of-new-animal-drug114GRAIN & Alianza Biodiversidad, « Quel rapport entre l'agriculture industrielle et la crise climatique ? », 26 mars 2020, https://grain.org/fr/article/6436. Le terme « technosolutionnisme » désigne une approche visant à résoudre un problème social ou environnemental créé par un échec technologique antérieur (voir : Hope Shand, Kathy Jo Wetter and Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf).115Rapport annuel 2023 de Zoetis, https://investor.zoetis.com/financials/sec-filings/sec-filings-details/default.aspx?FilingId=17262173116Rapport annuel 2023 de Merck & Co., https://d18rn0p25nwr6d.cloudfront.net/CIK-0000064978/4abbf601-f36f-4016-ae6f-a07650f3b571.pdf117Boehringer Ingelheim Animal Health, « Boehringer Ingelheim reports strong growth in 2023 and accelerates late-stage pipeline », 16 avril 2024, https://www.boehringer-ingelheim.com/us/media/boehringer-ingelheim-reports-strong-growth-2023-and-accelerates-late-stage-pipeline118Rapport annuel 2023 d’Elanco, p. 59, https://d18rn0p25nwr6d.cloudfront.net/CIK-0001739104/244f001e-0ffe-47b9-9dd9-27728385becf.pdf119Rapport annuel 2023 d’Idexx Laboratories, p. 48, https://www.idexx.com/files/10k20240222.pdf. Hors eau et autres ventes. 120Rapport annuel 2023 de Ceva Santé Animale, p. 4, https://www.ceva.com/wp-content/uploads/2024/09/FINAL_CEVA_NFPS_23.pdf. [Taux de change : 1,081488].121Rapport annuel 2023 de Virbac, p. 161, https://corporate.virbac.com/home/investors/financial-reports/2023.html. [Taux de change : 1,081488].122Phibro Animal Health Corporation, Rapport annuel 2023-2024, https://investors.pahc.com/financials/sec-filings/default.aspx123Rapport annuel 2023 de Dechra, (1er juillet 2022 – 30 juin 2023), https://www.dechra.com/corporate/corporate-home [Taux de change : 1,204523]124Rapport annuel 2023 de Vetoquinol, https://www.vetoquinol.com/en/publications?f%5B0%5D=publication_type%3AAnnual%20Report125Sources : https://www.globenewswire.com/news-release/2024/11/14/2980879/28124/en/Animal-Health-Global-Market-Insights-Report-2024-Featuring-Elanco-Zoetis-Phibro-Vetoquinol-Ceva-Merck-DSM-IFF-Danisco-Animal-Nutrition-Huvepharma-Dechra-Pharmaceuticals-and-Virbac.html ; et Zoetis, « A best in breed growth strategy », 43 Annual JP Morgan Healthcase Conference, 14 janvier 2025, https://s203.q4cdn.com/620628704/files/doc_events/2025/Jan/14/Zoetis-JPM-Healthcare-Conference-Presentation.pdf 126Voir : FAO, « World Food and Agriculture – Statistical Yearbook 2024 », 2024, https://doi.org/10.4060/cd2971en (p. 16) ; https://www.cognitivemarketresearch.com/chicken-market-report ; et https://www.fortunebusinessinsights.com/eggs-market-108483. 127Voir : https://www.tysonfoods.com/; https://ew.group/es/growing-excellence-through-innovation-es/ ; https://www.hendrix-genetics.com/en/. Ils sont également les principaux fournisseurs des grands producteurs de poulets tels que JBS, BRF, CP Group, Shandong Yashgen et BRF (Tak, Mehrosh, et al., « Identifying economic and financial drivers of industrial livestock production. The case of the global chicken industry », 2022, https://www.issuelab.org/resources/40548/40548.pdf).128 Voir : Sumayya Goga, Simon Roberts, « Multinationals and competition in poultry value chains in South Africa, Zambia, and Malawi », août 2023, https://www.researchgate.net/publication/375864070 ; Dani Sher, « Broiler chickens: Who are they and how long do they live? », Farm Forward, 13 mars 2023, https://www.farmforward.com/news/broiler-chickens/ ; et Simon Usborne, “The £3 chicken: how much should we actually be paying for the nation’s favourite meat?”, The Guardian, 24 novembre 2021, https://www.theguardian.com/food/2021/nov/24/the-3-chicken-how-much-should-we-actually-be-paying-for-the-nations-favourite-meat129Source : Capital IQ. Hubbard S.A.S est une filiale d'Aviagen Group Holding, Inc.130https://www.fas.usda.gov/data/production/commodity/0115000131Tribunal de district des États-Unis, District Nord de la division Est de l’Illinois, « End-user consumer plaintiffs’ fifth consolidated amended class action complaint », 2020, https://overchargedforchicken.com/assets/Docs/1.%20Redacted%20Fifth%20Amended%20EUCP%20Complaint.pdf (p. 114)132Sumayya Goga et Teboho Bosiu, « Governance of poultry value chains. A comparative perspective on developing capabilities in South Africa and Brazil », 2019, CCRED Working Papers Series 2019/10, https://www.competition.org.za/s/IDTT-2-Poultry-Working-Paper-9.pdf133Voir : https://www.thepoultrysite.com/news/2025/03/china-expands-domestic-broiler-genetics-gain ; https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/5fcbf357-eac5-4e22-84ce-ec0936d5fb52/content ; https://www.fas.usda.gov/data/production/commodity/0115000 ; https://www.agripost.cn/2025/02/17/chinas-broiler-industry-in-2024-white-feather-broilers-gain-market-share-as-yellow-feather-chickens-decline/. Le terme « cheptel grand-parental » désigne les reproducteurs primaires dont les descendants (appelés cheptel parental) constituent la dernière génération d'animaux reproducteurs. Les descendants de ce cheptel parental sont ensuite utilisés comme animaux de production pour la viande de poulet et d'autres produits avicoles (https://apps.fas.usda.gov/newgainapi/api/Report/DownloadReportByFileName?fileName=Poultry%20and%20Products%20Annual_Beijing_China%20-%20People%27s%20Republic%20of_CH2024-0108.pdf).134Voir : Shen Weiduo et Zhao Juecheng, « Chinese homegrown poultry variety breaks decades-long monopoly by developed countries », 23 juillet 2023, Global Times https://www.globaltimes.cn/page/202307/1294882.shtml; « Domestic broilers expand market share in China - and head overseas », eFeedLink, 13 janvier 2025, https://www.efeedlink.com/contents/01-13-2025/0d8ad06d-4c87-4922-8140-901d5b579a99-a001.html135 Voir : https://www.globaltimes.cn/page/202307/1294882.shtml ; https://gov.uz/en/vetgov/news/view/40232 ; https://tribune.com.pk/story/2490756/china-exports-first-batch-of-broiler-eggs ;136https://www.fao.org/poultry-production-products/production/breeding/fr137Par exemple, en 2017, Tyson Foods a investi dans Buchan Ltd, qui détient le distributeur Cobb Africa, basé à Maurice, et les activités d'Irvine au Botswana, au Mozambique et en Tanzanie (voir : https://www.just-food.com/news/tyson-and-ex-ceo-donnie-smith-invests-in-african-poultry-business/?cf-view).138Voir : Sumayya Goga, Simon Roberts, « Multinationals and competition in poultry value chains in South Africa, Zambia, and Malawi », août 2023, https://www.researchgate.net/publication/375864070 ; https://comesacompetition.org/wp-content/uploads/2024/04/Website-Notice-MHM-Africa-Poultry-Final.pdf ; https://www.cbh.africa/our-story/ 139Le chiffre d'affaires de Hy-Line International pour 2023 n'est pas disponible, mais Novogen a déclaré 14 millions de dollars de revenus (Capital IQ).140Voir : https://www.hendrix-genetics.com/en/about/our-company/corporate-governance/ ; https://www.hendrix-genetics.com/en/about/our-company/ ; Basel Musharbash, « Fowl Play: How Chicken Genetics Barons Created the Egg Crisis », 12 mars 2025, https://www.thebignewsletter.com/p/fowl-play-how-chicken-genetics-barons. [Le taux de change utilisé pour convertir en dollars le chiffre d’affaires en euros de l’entreprise est le suivant : 1,081488].141Voir : FAO, « World Food and Agriculture – Statistical Yearbook 2024 » 2024, https://doi.org/10.4060/cd2971en (p. 18).142Voir : https://m.efeedlink.com/contents/10-03-2023/2bd8ee3b-3f18-4842-8948-c9a4018d9e08-0511.html#:~:text=China%27s%20poultry%20layer%20industry%20is%20partially%20reliant,the%20production%20capacity%20to%20produce%20twice%20the ; https://mp.weixin.qq.com/s/N-VWGnOKnRCCBiaNV8bZXA143Voir : Basel Musharbash, « Hatching a conspiracy: A BIG investigation into egg prices », 7 mars 2025, https://www.thebignewsletter.com/p/hatching-a-conspiracy-a-big-investigation; Basel Musharbash, « Fowl play: How chicken genetics barons created the egg crisis », 12 mars 2025, https://www.thebignewsletter.com/p/fowl-play-how-chicken-genetics-barons; Farm Action, « Farm Action calls for an investigation into skyrocketing egg prices and restricted supply », 12 février 2025, https://farmaction.us/farm-action-calls-for-an-investigation-into-skyrocketing-egg-prices-and-restricted-supply/144https://www.marketsandmarkets.com/ResearchInsight/animal-genetic-industry.asp145Idoko-Akoh, A., Goldhill, D.H., Sheppard, C.M. et al. « Creating resistance to avian influenza infection through genome editing of the ANP32 gene family ». Nat Commun 14, 6136 (2023), https://doi.org/10.1038/s41467-023-41476-3