Terres

Si l’accaparement des terres est un phénomène ancien, la ruée massive vers les terres agricoles fertiles par les investisseurs, les spéculateurs et les entreprises alimentaires et de biocarburants est un phénomène récent et de grande ampleur. Au cours des dix dernières années, depuis que GRAIN a révélé et mis le problème à l’ordre du jour mondial, l’accaparement des terres est devenu l’un de nos domaines de travail les plus actifs. 

GRAIN contribue par ses travaux de recherche, d’information et de proximité. Nous apportons également notre soutien aux luttes de différentes organisations de la société civile contre les transactions foncières de grandes entreprises, en particulier en Asie et en Afrique. Il s’agit principalement de développer des capacités et des stratégies et de créer des alliances avec nos partenaires pour faire peser dans la balance. 

Des fonds de pension alimentent l’accaparement des terres au Brésil

Dans le monde entier, des agriculteurs sont privés de leurs terres, de manière souvent violente, et ces terres passent aux mains de grandes sociétés et de spéculateurs qui voient le foncier agricole comme un investissement lucratif. Mais quels sont les mécanismes complexes derrière ces agissements ? Se peut-il que votre propre fonds de pension contribue à l’accaparement des terres dans des pays comme le Brésil ? Cette vidéo vise à faire pression sur les fonds de pension pour les obliger à révéler publiquement le nom et l’emplacement des terres agricoles qu’ils ont acquises de par le monde et à mettre fin à la spéculation sur les terres agricoles

Dans le monde entier, des agriculteurs sont privés de leurs terres, de manière souvent violente, et ces terres passent aux mains de grandes sociétés et de spéculateurs qui voient le foncier agricole comme un investissement lucratif. Mais quels sont les mécanismes complexes derrière ces agissements ? Se peut-il que votre propre fonds de pension contribue à l’accaparement des terres dans des pays comme le Brésil ? Cette vidéo vise à faire pression sur les fonds de pension pour les obliger à révéler publiquement le nom et l’emplacement des terres agricoles qu’ils ont acquises de par le monde et à mettre fin à la spéculation sur les terres agricoles

Une entreprise d'huile de palme en RDC soutenue par l'aide au développement est confrontée à des conflits fonciers et des opérations financières suspectes

Des fonds de développement européens et américains financent actuellement l’entreprise d’huile de palme Feronia Inc en dépit des conflits portant sur les terres et les conditions de travail sur ses plantations en République démocratique du Congo (RDC). Des informations récentes posent des questions sur la façon dont l’entreprise agro-alimentaire d’origine canadienne a utilisé des millions de dollars payés par les contribuables à destination de l’aide internationale, laissant à penser qu’il y a eu détournements de fonds à travers des entreprises connectées à un haut responsable politique congolais.

Des fonds de développement européens et américains financent actuellement l’entreprise d’huile de palme Feronia Inc en dépit des conflits portant sur les terres et les conditions de travail sur ses plantations en République démocratique du Congo (RDC). Des informations récentes posent des questions sur la façon dont l’entreprise agro-alimentaire d’origine canadienne a utilisé des millions de dollars payés par les contribuables à destination de l’aide internationale, laissant à penser qu’il y a eu détournements de fonds à travers des entreprises connectées à un haut responsable politique congolais.

RDC : des communautés se mobilisent pour se libérer d’un siècle de plantations coloniales de palmiers à huile

Quand les Européens envahirent l’Afrique centrale et occidentale au dix-neuvième siècle, ils comprirent (de façon très étroite) que la culture des palmiers à huile pouvait être une source de richesses. Ils commencèrent à s’emparer des bosquets de palmiers de la population locale et à arracher les forêts pour y faire des plantations. L’un des pionniers fut le Britannique Lord Leverhulme qui, en semant la terreur chez les habitants, les réduisit en esclavage pour transformer en plantations de vastes étendues de la forêt congolaise. Les plantations de palmiers à huile de son entreprise allaient finir par s’étendre sur l’Afrique centrale et occidentale, puis en Asie du Sud-Est, et poser les bases d’une des plus grandes entreprises alimentaires du monde, la multinationale Unilever. 

Quand les Européens envahirent l’Afrique centrale et occidentale au dix-neuvième siècle, ils comprirent (de façon très étroite) que la culture des palmiers à huile pouvait être une source de richesses. Ils commencèrent à s’emparer des bosquets de palmiers de la population locale et à arracher les forêts pour y faire des plantations. L’un des pionniers fut le Britannique Lord Leverhulme qui, en semant la terreur chez les habitants, les réduisit en esclavage pour transformer en plantations de vastes étendues de la forêt congolaise. Les plantations de palmiers à huile de son entreprise allaient finir par s’étendre sur l’Afrique centrale et occidentale, puis en Asie du Sud-Est, et poser les bases d’une des plus grandes entreprises alimentaires du monde, la multinationale Unilever. 

Accaparement mondial des terres agricoles en 2016 : ampleur et impact

Huit ans après la publication de son premier rapport sur l'accaparement des terres, qui a inscrit cette question à l'ordre du jour international, GRAIN publie un nouvel ensemble de données qui offre des précisions sur 500 cas d'accaparement des terres dans le monde entier. Au cours de ces dernières années, l'équipe de GRAIN et ses alliés dans différentes régions du monde ont effectué un suivi quotidien des médias et d'autres sources d'informations et ont publié des rapports sur l'évolution de l'accaparement des terres sur une plate-forme en accès ouvert, farmlandgrab.org. Nous nous sommes appuyés sur ce site web pour construire cette base de données qui contient 491 transactions foncières couvrant plus de 30 millions d'hectares dans 78 pays. Cette nouvelle étude montre que, même si certains accords ont été abandonnés en cours de route, le mouvement mondial d'accaparement des terres agricoles est loin d'être terminé. Au contraire, à de nombreux égards, il s'aggrave, s'étend à de nouveaux horizons et entraîne une intensification des conflits dans le monde entier. 

Huit ans après la publication de son premier rapport sur l'accaparement des terres, qui a inscrit cette question à l'ordre du jour international, GRAIN publie un nouvel ensemble de données qui offre des précisions sur 500 cas d'accaparement des terres dans le monde entier. Au cours de ces dernières années, l'équipe de GRAIN et ses alliés dans différentes régions du monde ont effectué un suivi quotidien des médias et d'autres sources d'informations et ont publié des rapports sur l'évolution de l'accaparement des terres sur une plate-forme en accès ouvert, farmlandgrab.org. Nous nous sommes appuyés sur ce site web pour construire cette base de données qui contient 491 transactions foncières couvrant plus de 30 millions d'hectares dans 78 pays. Cette nouvelle étude montre que, même si certains accords ont été abandonnés en cours de route, le mouvement mondial d'accaparement des terres agricoles est loin d'être terminé. Au contraire, à de nombreux égards, il s'aggrave, s'étend à de nouveaux horizons et entraîne une intensification des conflits dans le monde entier. 

« Actionnaires de SOCFIN : Arrêtez les accaparements de terres ! »

Ce mercredi 1er juin 2016, des citoyens et représentants d’organisations belges, françaises et luxembourgeoises ont interpellé les actionnaires du groupe belgo-luxembourgeois SOCFIN lors de son Assemblée générale. Ils ont mené une action de protestation en solidarité des communautés affectées, en Afrique et Asie, par les accaparements de terres de la firme agro-industrielle. Après plusieurs requêtes auprès des dirigeants de l’entreprise, les citoyens et les organisations en appellent aux actionnaires du groupe pour faire respecter les droits fondamentaux et les droits fonciers des communautés locales. Des actions similaires ont également été menées par les communautés dans plusieurs plantations du groupe.

Ce mercredi 1er juin 2016, des citoyens et représentants d’organisations belges, françaises et luxembourgeoises ont interpellé les actionnaires du groupe belgo-luxembourgeois SOCFIN lors de son Assemblée générale. Ils ont mené une action de protestation en solidarité des communautés affectées, en Afrique et Asie, par les accaparements de terres de la firme agro-industrielle. Après plusieurs requêtes auprès des dirigeants de l’entreprise, les citoyens et les organisations en appellent aux actionnaires du groupe pour faire respecter les droits fondamentaux et les droits fonciers des communautés locales. Des actions similaires ont également été menées par les communautés dans plusieurs plantations du groupe.

Les femmes ouest africaines défendent l'huile de palme traditionnelle

Une nouvelle vidéo présente le modèle de production artisanale d'huile de palme dirigé par des femmes, une réalité souvent rendue invisible par les récits de l'huile de palme industrielle. Ce système de production est actuellement menacé par les rapides avancées des plantations industrielles, par les accords de libre-échange et par les chaines de valeurs contrôlées par des intérêts corporatifs au détriment des systèmes alimentaires communautaires.

Une nouvelle vidéo présente le modèle de production artisanale d'huile de palme dirigé par des femmes, une réalité souvent rendue invisible par les récits de l'huile de palme industrielle. Ce système de production est actuellement menacé par les rapides avancées des plantations industrielles, par les accords de libre-échange et par les chaines de valeurs contrôlées par des intérêts corporatifs au détriment des systèmes alimentaires communautaires.

Déclaration de Mundemba et déclaration de solidarité avec les communautés du Cameroun

Nous sommes 40 participants assemblés à Mundemba, au Cameroun, pour un atelier international sur les tactiques et stratégies des entreprises de palmiers à huile, atelier organisé du 28 au 31 janvier 2016. Nous sommes venus du Cameroun, d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, d’Asie et d’Amérique du Sud, pour partager notre vécu, et pour essayer de comprendre ce que vivent les communautés locales du département de Ndian, dans la région du Sud-Ouest au Cameroun. Nous partageons les préoccupations des communautés locales devant l’intérêt croissant des grandes entreprises pour les terres communautaires qu’elles veulent convertir en plantations de palmiers à huile.

Nous sommes 40 participants assemblés à Mundemba, au Cameroun, pour un atelier international sur les tactiques et stratégies des entreprises de palmiers à huile, atelier organisé du 28 au 31 janvier 2016. Nous sommes venus du Cameroun, d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, d’Asie et d’Amérique du Sud, pour partager notre vécu, et pour essayer de comprendre ce que vivent les communautés locales du département de Ndian, dans la région du Sud-Ouest au Cameroun. Nous partageons les préoccupations des communautés locales devant l’intérêt croissant des grandes entreprises pour les terres communautaires qu’elles veulent convertir en plantations de palmiers à huile.

Caravane Ouest Africaine : Droit à l'eau et à la terre, une lutte commune, 3-19 mars 2016

En Afrique de l’Ouest, plus de 70% de la population dépend de l'agriculture familiale paysanne qui nourrit les pays à plus de 80%. L'accès sécurisé et le contrôle par les communautés de la terre, l'eau, les semences paysannes et toutes les ressources naturelles sont donc des facteurs vitaux. Ils doivent être respectés et protégés en tant que droits, car c’est la condition de la réalisation de nos droits humains : droit à une alimentation adéquate et à la nutrition, droit à l'eau et à l'assainissement, droit à la santé, droit à la culture, droit au logement, droit au travail et droit à la libre-détermination des peuples.

En Afrique de l’Ouest, plus de 70% de la population dépend de l'agriculture familiale paysanne qui nourrit les pays à plus de 80%. L'accès sécurisé et le contrôle par les communautés de la terre, l'eau, les semences paysannes et toutes les ressources naturelles sont donc des facteurs vitaux. Ils doivent être respectés et protégés en tant que droits, car c’est la condition de la réalisation de nos droits humains : droit à une alimentation adéquate et à la nutrition, droit à l'eau et à l'assainissement, droit à la santé, droit à la culture, droit au logement, droit au travail et droit à la libre-détermination des peuples.

Fonds de pension étrangers et accaparement des terres au Brésil

Une société new-yorkaise chargée de la gestion de l'épargne-retraite des travailleurs en Suède, aux États-Unis et au Canada se soustrait aux lois brésiliennes sur les investissements étrangers pour acquérir des terres agricoles auprès d'un homme d'affaires accusé d'expulser des communautés locales par la violence

Une société new-yorkaise chargée de la gestion de l'épargne-retraite des travailleurs en Suède, aux États-Unis et au Canada se soustrait aux lois brésiliennes sur les investissements étrangers pour acquérir des terres agricoles auprès d'un homme d'affaires accusé d'expulser des communautés locales par la violence

Le piège de l’investissement agricole socialement responsable

Les règles sur la façon d’investir “de manière responsable” dans les terres agricoles fleurissent de toutes parts, depuis les salles de réunion des grandes entreprises aux salles de conférence des Nations Unies. Mais peuvent-elles réellement aider les communautés dont les terres sont en jeu ou bien ne servent-elles qu’à aider les investisseurs et les gouvernements qui se font leurs complices ? En tant que mouvements sociaux qui essayons de soutenir les communautés, sur quoi devons-nous concentrer nos efforts ? Quel est l’intérêt de se battre contre l’accaparement des terres en adoptant des règles qui permettent de le faire de façon plus responsable ? Dans l’article qui suit, GRAIN s’efforce de susciter la réflexion et la discussion sur ces sujets importants.

Les règles sur la façon d’investir “de manière responsable” dans les terres agricoles fleurissent de toutes parts, depuis les salles de réunion des grandes entreprises aux salles de conférence des Nations Unies. Mais peuvent-elles réellement aider les communautés dont les terres sont en jeu ou bien ne servent-elles qu’à aider les investisseurs et les gouvernements qui se font leurs complices ? En tant que mouvements sociaux qui essayons de soutenir les communautés, sur quoi devons-nous concentrer nos efforts ? Quel est l’intérêt de se battre contre l’accaparement des terres en adoptant des règles qui permettent de le faire de façon plus responsable ? Dans l’article qui suit, GRAIN s’efforce de susciter la réflexion et la discussion sur ces sujets importants.

Agro-colonialisme au Congo : la finance de développement européenne et américaine alimente une nouvelle phase de colonialisme en RDC

Comment expliquer alors que plusieurs des principales IFD mondiales soient propriétaires de Feronia Inc., une entreprise agroalimentaire canadienne dont des communautés de République démocratique du Congo (RDC) affirment qu’elle occupe leurs terres de manière illégale, qu’elle les soumet à des conditions de travail terribles dans les plantations et les laisse sans ressources ?

Comment expliquer alors que plusieurs des principales IFD mondiales soient propriétaires de Feronia Inc., une entreprise agroalimentaire canadienne dont des communautés de République démocratique du Congo (RDC) affirment qu’elle occupe leurs terres de manière illégale, qu’elle les soumet à des conditions de travail terribles dans les plantations et les laisse sans ressources ?

Les accapareurs de terres du couloir de Nacala

Un nouveau rapport de l'Union nationale des paysans du Mozambique (UNAC) et de GRAIN montre la réalité de la ruée de type colonial qui touche actuellement les terres africaines. Des entreprises liées aux autorités politiques et installées dans des paradis fiscaux offshore ont pris aux paysans mozambicains des centaines de milliers d'hectares de terres agricoles.

Un nouveau rapport de l'Union nationale des paysans du Mozambique (UNAC) et de GRAIN montre la réalité de la ruée de type colonial qui touche actuellement les terres africaines. Des entreprises liées aux autorités politiques et installées dans des paradis fiscaux offshore ont pris aux paysans mozambicains des centaines de milliers d'hectares de terres agricoles.

Quand les lois privent les paysans de leurs terres : la réforme agraire à rebours de l’Asie

Les changements législatifs qui se propagent à travers l'Asie menacent de déplacer des millions de familles paysannes, de mettre à mal les systèmes alimentaires et d'exacerber les conflits fonciers. Le continent fait face à une réforme agraire à rebours.

Les changements législatifs qui se propagent à travers l'Asie menacent de déplacer des millions de familles paysannes, de mettre à mal les systèmes alimentaires et d'exacerber les conflits fonciers. Le continent fait face à une réforme agraire à rebours.

Dominion Farms accapare des terres au Nigeria

Des agriculteurs de l'État de Taraba refusent de céder leurs terres à un énorme projet de riziculture soutenu par le G8

Des agriculteurs de l'État de Taraba refusent de céder leurs terres à un énorme projet de riziculture soutenu par le G8

Remise en cause des lois foncières et semencières : qui tire les ficelles des changements en Afrique ?

Le lobby qui cherche à industrialiser la production alimentaire en Afrique modifie aussi la législation semencière et foncière pour qu'elle serve les intérêts de l'industrie agroalimentaire. L'objectif final est de transformer ce qui a longtemps été considéré comme un bien commun en Afrique en une marchandise commercialisable que le secteur privé peut contrôler et dont il peut retirer des profits, au détriment des petits agriculteurs et des communautés.

Le lobby qui cherche à industrialiser la production alimentaire en Afrique modifie aussi la législation semencière et foncière pour qu'elle serve les intérêts de l'industrie agroalimentaire. L'objectif final est de transformer ce qui a longtemps été considéré comme un bien commun en Afrique en une marchandise commercialisable que le secteur privé peut contrôler et dont il peut retirer des profits, au détriment des petits agriculteurs et des communautés.