Alimentation et changement climatique: le lien oublié par GRAIN | 28 Sep 2011 Climat L’alimentation est l’un des facteurs clés du changement climatique . La manière dont nous produisons notre nourriture et les étapes traversées avant d’arriver sur notre table sont responsables de près de la moitié de toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine. Un nouveau système alimentaire pourrait être un élément essentiel des solutions au changement climatique. Nul besoin de marchés du carbone ou de remèdes technologiques. Si nous nous efforçons de restructurer l’agriculture et le système alimentaire global, en les articulant autour de la souveraineté alimentaire, de l’agriculture familiale, de l’agroécologie et des marchés locaux, nous pouvons réduire de moitié les émissions mondiales en quelques décennies. L’alimentation est l’un des facteurs clés du changement climatique . La manière dont nous produisons notre nourriture et les étapes traversées avant d’arriver sur notre table sont responsables de près de la moitié de toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine. Un nouveau système alimentaire pourrait être un élément essentiel des solutions au changement climatique. Nul besoin de marchés du carbone ou de remèdes technologiques. Si nous nous efforçons de restructurer l’agriculture et le système alimentaire global, en les articulant autour de la souveraineté alimentaire, de l’agriculture familiale, de l’agroécologie et des marchés locaux, nous pouvons réduire de moitié les émissions mondiales en quelques décennies.
Les fonds de pension : des acteurs clés dans l’accaparement mondial des terres agricoles par GRAIN | 20 Jun 2011 Terres Les acquisitions de terres agricoles à grande échelle provoquent conflits et controverses dans le monde entier. Un nombre croissant d’études montrent que ces projets sont mauvais pour les communautés et qu’ils encouragent une forme d’agriculture qui n’est absolument pas adaptée à un monde secoué par de graves crises alimentaires et environnementales. Et pourtant, les fonds continuent à déferler sur les terres agricoles à l’étranger, comme attirés par un aimant. Une situation qui s’explique par les rendements qu’on peut attendre de ces investissements. Et parmi ceux qui recherchent les bénéfices dans la terre agricole, certains des principaux acteurs sont des fonds de pension, qui investissent des milliards de dollars dans ce secteur. Les acquisitions de terres agricoles à grande échelle provoquent conflits et controverses dans le monde entier. Un nombre croissant d’études montrent que ces projets sont mauvais pour les communautés et qu’ils encouragent une forme d’agriculture qui n’est absolument pas adaptée à un monde secoué par de graves crises alimentaires et environnementales. Et pourtant, les fonds continuent à déferler sur les terres agricoles à l’étranger, comme attirés par un aimant. Une situation qui s’explique par les rendements qu’on peut attendre de ces investissements. Et parmi ceux qui recherchent les bénéfices dans la terre agricole, certains des principaux acteurs sont des fonds de pension, qui investissent des milliards de dollars dans ce secteur.
Semences de la biodiversité, juin 2011 par COPAGEN | 15 Jun 2011 Deuxième numéro du bulletin trimestriel d’information de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN) Deuxième numéro du bulletin trimestriel d’information de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN)
Aperçu rapport sécurité sanitaire par GRAIN | 23 Mai 2011 Un nouveau rapport de GRAIN examine comment la « sécurité sanitaire des aliments » est utilisée comme un outil pour renforcer le contrôle des entreprises sur l'alimentation et l'agriculture, et analyse ce que les gens peuvent faire et font à ce sujet.Voici un aperçu de son contenu. Cliquez ici pour lire le rapport Un nouveau rapport de GRAIN examine comment la « sécurité sanitaire des aliments » est utilisée comme un outil pour renforcer le contrôle des entreprises sur l'alimentation et l'agriculture, et analyse ce que les gens peuvent faire et font à ce sujet.Voici un aperçu de son contenu. Cliquez ici pour lire le rapport
À qui profite la sécurité sanitaire des aliments ? Les profits des entreprises contre la santé des populations par GRAIN | 23 Mai 2011 Entreprises Aux États-Unis, 200 000 kilos de viande contaminée par une bactérie mortelle résistante aux antibiotiques ont été servis aux enfants des écoles avant que le deuxième conditionneur de viande du pays n'émette un rappel en 2009. En Chine, un an plus tôt, six bébés sont décédés et 300 000 autres ont été gravement malades des reins lorsque l'un des plus grands producteurs laitiers du pays a sciemment permis la présence d’un produit chimique industriel dans le lait qu’il fournissait. Partout dans le monde, des gens sont contaminés par leur alimentation et en meurent, à un niveau jamais atteint auparavant. Les gouvernements et les grandes entreprises réagissent en élaborant toutes sortes de règles et de réglementations, mais beaucoup n’ont rien à voir avec la santé publique. Les accords commerciaux, les lois et les normes privées utilisées pour imposer leur version de la « sécurité sanitaire des aliments » ne fait que renforcer les systèmes alimentaires des entreprises qui nous rendent malades et détruire ceux qui permettent vraiment de nourrir les populations en prenant garde à leur sûreté, ceux qui sont fondés sur la biodiversité, les savoirs traditionnels et les marchés locaux. Les populations résistent, que ce soit au travers de mouvements contre les OGM au Bénin ou contre la viande de « vache folle » en Corée, ou de campagnes pour défendre les vendeurs à la sauvette en Inde ou le lait cru en Colombie. La question de savoir qui définit la « sécurité sanitaire des aliments » est de plus en plus au cœur de la lutte pour l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture. Cliquez ici pour lire l'aperçu Aux États-Unis, 200 000 kilos de viande contaminée par une bactérie mortelle résistante aux antibiotiques ont été servis aux enfants des écoles avant que le deuxième conditionneur de viande du pays n'émette un rappel en 2009. En Chine, un an plus tôt, six bébés sont décédés et 300 000 autres ont été gravement malades des reins lorsque l'un des plus grands producteurs laitiers du pays a sciemment permis la présence d’un produit chimique industriel dans le lait qu’il fournissait. Partout dans le monde, des gens sont contaminés par leur alimentation et en meurent, à un niveau jamais atteint auparavant. Les gouvernements et les grandes entreprises réagissent en élaborant toutes sortes de règles et de réglementations, mais beaucoup n’ont rien à voir avec la santé publique. Les accords commerciaux, les lois et les normes privées utilisées pour imposer leur version de la « sécurité sanitaire des aliments » ne fait que renforcer les systèmes alimentaires des entreprises qui nous rendent malades et détruire ceux qui permettent vraiment de nourrir les populations en prenant garde à leur sûreté, ceux qui sont fondés sur la biodiversité, les savoirs traditionnels et les marchés locaux. Les populations résistent, que ce soit au travers de mouvements contre les OGM au Bénin ou contre la viande de « vache folle » en Corée, ou de campagnes pour défendre les vendeurs à la sauvette en Inde ou le lait cru en Colombie. La question de savoir qui définit la « sécurité sanitaire des aliments » est de plus en plus au cœur de la lutte pour l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture. Cliquez ici pour lire l'aperçu
Il est temps de proscrire l’accaparement des terres, pas question de le rendre 'responsable' ! par Via Campesina, GRAIN et d'autres | 17 Avr 2011 Terres Du 18 au 20 avril 2011, une rencontre de 200 investisseurs agricoles, responsables gouvernementaux et fonctionnaires internationaux aura lieu au siège de la Banque mondiale à Washington, afin de discuter la façon “d’opérationnaliser” les acquisitions foncières à grande échelle de façon responsable. À Rome, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale, installé dans les locaux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’apprête à lancer un processus de consultation sur les principes proposés pour réglementer ces transactions. De leur côté, conscients de l’extrême urgence de la situation, les mouvements sociaux et les organisations de la société civile (OSC) se mobilisent pour mettre fin à l’accaparement des terres et défaire les accords déjà en application. Pourquoi La Banque mondiale, les agences onusiennes et bon nombre de gouvernements concernés s’efforcent-ils de favoriser ces accords d’accaparement de terres comme des “investissements agricoles responsables”? Du 18 au 20 avril 2011, une rencontre de 200 investisseurs agricoles, responsables gouvernementaux et fonctionnaires internationaux aura lieu au siège de la Banque mondiale à Washington, afin de discuter la façon “d’opérationnaliser” les acquisitions foncières à grande échelle de façon responsable. À Rome, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale, installé dans les locaux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’apprête à lancer un processus de consultation sur les principes proposés pour réglementer ces transactions. De leur côté, conscients de l’extrême urgence de la situation, les mouvements sociaux et les organisations de la société civile (OSC) se mobilisent pour mettre fin à l’accaparement des terres et défaire les accords déjà en application. Pourquoi La Banque mondiale, les agences onusiennes et bon nombre de gouvernements concernés s’efforcent-ils de favoriser ces accords d’accaparement de terres comme des “investissements agricoles responsables”?
Nouvel accord agricole en Argentine: Le «guide» du parfait accapareur de terres par GRAIN | 25 Jan 2011 Terres Le gouvernement de la province de Río Negro, en Argentine et l’une des plus grosses entreprises d’agrobusiness de Chine s’avancent sur la voie d’un accord qui brade des milliers d’hectares de terres argentines pour la production de soja et de céréales destinés à l’exportation. Le gouvernement provincial de Río Negro a vendu ce projet comme un « accord de production alimentaire » et un investissement pour l’irrigation de la basse vallée de la province. Il prétend que c’est une nécessité, étant donné que le gouvernement national refuse de financer les infrastructures d’irrigation. Mais les communautés locales et les populations de toute l’Argentine font entendre leur voix et dénoncent ce projet comme l’abandon pur et simple des terres à la production industrielle de soja. Le gouvernement de la province de Río Negro, en Argentine et l’une des plus grosses entreprises d’agrobusiness de Chine s’avancent sur la voie d’un accord qui brade des milliers d’hectares de terres argentines pour la production de soja et de céréales destinés à l’exportation. Le gouvernement provincial de Río Negro a vendu ce projet comme un « accord de production alimentaire » et un investissement pour l’irrigation de la basse vallée de la province. Il prétend que c’est une nécessité, étant donné que le gouvernement national refuse de financer les infrastructures d’irrigation. Mais les communautés locales et les populations de toute l’Argentine font entendre leur voix et dénoncent ce projet comme l’abandon pur et simple des terres à la production industrielle de soja.
La terre au secours de la Terre par GRAIN | 31 Déc 2010 Seedling - October 2009 | L’importance des sols face à la crise climatique L’importance des sols face à la crise climatique
Le système alimentaire international et la crise climatique par GRAIN | 31 Déc 2010 Seedling - October 2009 | Aujourd’hui, le système alimentaire mondial, malgré ses semences hi-tech et ses emballages sophistiqués, est incapable de nourrir le monde. L’énormité de l’échec est patente, mais on n’envisage pas, dans les coulisses du pouvoir, de changer de direction. Des mouvements de plus en plus importants réclament le changement à grands cris, mais les gouvernements et les agences internationales persistent dans le même sens : toujours plus d’agrobusiness, plus d’agriculture industrielle, plus de mondialisation. Alors que la planète entre dans une période de changement climatique précisément causé, en grande partie, par ce modèle d’agriculture, une telle incapacité à se décider sérieusement à l’action va rapidement faire empirer une situation déjà intolérable. Le mouvement mondial pour la souveraineté alimentaire est toutefois porteur d’espoir. Aujourd’hui, le système alimentaire mondial, malgré ses semences hi-tech et ses emballages sophistiqués, est incapable de nourrir le monde. L’énormité de l’échec est patente, mais on n’envisage pas, dans les coulisses du pouvoir, de changer de direction. Des mouvements de plus en plus importants réclament le changement à grands cris, mais les gouvernements et les agences internationales persistent dans le même sens : toujours plus d’agrobusiness, plus d’agriculture industrielle, plus de mondialisation. Alors que la planète entre dans une période de changement climatique précisément causé, en grande partie, par ce modèle d’agriculture, une telle incapacité à se décider sérieusement à l’action va rapidement faire empirer une situation déjà intolérable. Le mouvement mondial pour la souveraineté alimentaire est toutefois porteur d’espoir.
Des investisseurs saoudiens seraient prêts à prendre le contrôle de la production de riz au Sénégal et au Mali par GRAIN | 1 Déc 2010 La stratégie saoudienne visant à délocaliser la production alimentaire sera au cœur des discussions quand plusieurs chefs d’État et des délégations de hauts responsables des pays africains arriveront à Riyad pour une conférence de l'investissement le 4 décembre 2010. Dans certains de ces pays, des investisseurs saoudiens acquièrent déjà des terres agricoles et commencent à mettre oeuvre la politique du Royaume. Les terres rizicoles d’Afrique de l’Ouest sont l’une de leurs cibles principales. De nouvelles informations obtenues par GRAIN révèlent que les hommes d’affaires les plus puissants du Royaume sont en train de négocier des transactions, au Sénégal, au Mali et dans d’autres pays ; ces transactions leur assureraient le contrôle de plusieurs centaines de milliers d’hectares des terres à riz les plus fertiles de la région et la production serait exportée en Arabie Saoudite. Ces transactions ne peuvent que saper dangereusement la sécurité alimentaire de millions de paysans et d’éleveurs et détruire leurs moyens de subsistance. Tout ceci se concocte à huis clos avec les gouvernements africains, sans que les populations concernées ou le grand public soient mis au courant. La stratégie saoudienne visant à délocaliser la production alimentaire sera au cœur des discussions quand plusieurs chefs d’État et des délégations de hauts responsables des pays africains arriveront à Riyad pour une conférence de l'investissement le 4 décembre 2010. Dans certains de ces pays, des investisseurs saoudiens acquièrent déjà des terres agricoles et commencent à mettre oeuvre la politique du Royaume. Les terres rizicoles d’Afrique de l’Ouest sont l’une de leurs cibles principales. De nouvelles informations obtenues par GRAIN révèlent que les hommes d’affaires les plus puissants du Royaume sont en train de négocier des transactions, au Sénégal, au Mali et dans d’autres pays ; ces transactions leur assureraient le contrôle de plusieurs centaines de milliers d’hectares des terres à riz les plus fertiles de la région et la production serait exportée en Arabie Saoudite. Ces transactions ne peuvent que saper dangereusement la sécurité alimentaire de millions de paysans et d’éleveurs et détruire leurs moyens de subsistance. Tout ceci se concocte à huis clos avec les gouvernements africains, sans que les populations concernées ou le grand public soient mis au courant.
Les nouveaux propriétaires fonciers: Les sociétés d’investissement en tête de la course aux terres agricoles à l’étranger par GRAIN | 20 Nov 2010 En effet, les deux grandes crises mondiales qui ont éclaté en 2008 – la crise alimentaire et plus largement, la crise financière dont fait partie la crise alimentaire ont ensemble donné naissance à une nouvelle tendance très inquiétante : l’achat de terres pour délocaliser la production alimentaire. En effet, les deux grandes crises mondiales qui ont éclaté en 2008 – la crise alimentaire et plus largement, la crise financière dont fait partie la crise alimentaire ont ensemble donné naissance à une nouvelle tendance très inquiétante : l’achat de terres pour délocaliser la production alimentaire.
Seedling October 2010 (French) par GRAIN | 13 Oct 2010 Seedling - October 2010 Seedling d'octobre 2010 en français Seedling d'octobre 2010 en français
Une nouvelle offensive dans le monde de la viande industrielle : les multinationales du Sud par GRAIN | 13 Oct 2010 Seedling - October 2010 | Entreprises De nos jours, les pays du Sud consomment apparemment de plus en plus de viande. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), la consommation de viande par habitant dans les pays en développement a doublé entre 1980 et 2005, et la consommation d’œufs y a été multipliée par trois. Comment expliquer cette évolution ? Pour certains, le facteur majeur a été l’augmentation des revenus en Asie, mais cela peut difficilement justifier une hausse aussi énorme. La raison principale est plutôt à chercher du côté de l’approvisionnement. Les entreprises de l’agrobusiness, soutenues pas de fortes subventions et par les gouvernements, ont réussi, au cours des dernières décennies, à pousser la production mondiale de viande à des niveaux inouïs, provoquant des conséquences dévastatrices pour les animaux, les personnes et l’environnement. Une grande partie de cette production industrielle se fait désormais dans les pays du Sud, où une nouvelle génération de compagnies transnationales (TNC), originaires de ces pays, s’allient avec les firmes plus anciennes des pays du Nord, pour imposer “le dieu viande” d’un bout à l’autre de la planète. De nos jours, les pays du Sud consomment apparemment de plus en plus de viande. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), la consommation de viande par habitant dans les pays en développement a doublé entre 1980 et 2005, et la consommation d’œufs y a été multipliée par trois. Comment expliquer cette évolution ? Pour certains, le facteur majeur a été l’augmentation des revenus en Asie, mais cela peut difficilement justifier une hausse aussi énorme. La raison principale est plutôt à chercher du côté de l’approvisionnement. Les entreprises de l’agrobusiness, soutenues pas de fortes subventions et par les gouvernements, ont réussi, au cours des dernières décennies, à pousser la production mondiale de viande à des niveaux inouïs, provoquant des conséquences dévastatrices pour les animaux, les personnes et l’environnement. Une grande partie de cette production industrielle se fait désormais dans les pays du Sud, où une nouvelle génération de compagnies transnationales (TNC), originaires de ces pays, s’allient avec les firmes plus anciennes des pays du Nord, pour imposer “le dieu viande” d’un bout à l’autre de la planète.
De Cochabamba à Cancún : il est urgent de trouver de véritables solutions à la crise climatique par GRAIN | 13 Oct 2010 Seedling - October 2010 Après la débâcle du sommet de Copenhague sur le climat en 2009, le gouvernement bolivien a pris une initiative peu commune : il a appelé « les peuples du monde, les mouvements sociaux et tous les défenseurs de la Terre-Mère » à se rassembler, pour analyser les causes sous-jacentes de la crise climatique et essayer de formuler ce qui doit être fait. Ce rassemblement a eu lieu en avril 2010 à Cochabamba, en Bolivie, et a réuni plus de 35 000 personnes venues du monde entier. Pour une fois, les « peuples » - et non pas les gouvernements - occupaient le centre de la scène et leurs délibérations et leurs conclusions fournissent une base solide qui permet d’aller de l’avant. Si seulement les gouvernements étaient capables d’écouter ! Dans cet article, nous avons choisi de nous concentrer sur les liens mis en évidence à Cochabamba entre le climat, l’alimentation et l’agriculture. Après la débâcle du sommet de Copenhague sur le climat en 2009, le gouvernement bolivien a pris une initiative peu commune : il a appelé « les peuples du monde, les mouvements sociaux et tous les défenseurs de la Terre-Mère » à se rassembler, pour analyser les causes sous-jacentes de la crise climatique et essayer de formuler ce qui doit être fait. Ce rassemblement a eu lieu en avril 2010 à Cochabamba, en Bolivie, et a réuni plus de 35 000 personnes venues du monde entier. Pour une fois, les « peuples » - et non pas les gouvernements - occupaient le centre de la scène et leurs délibérations et leurs conclusions fournissent une base solide qui permet d’aller de l’avant. Si seulement les gouvernements étaient capables d’écouter ! Dans cet article, nous avons choisi de nous concentrer sur les liens mis en évidence à Cochabamba entre le climat, l’alimentation et l’agriculture.
Le Hoodia : beaucoup de baratin par Rachel Wynberg | 13 Oct 2010 Seedling - October 2010 Il y a près de 20 ans que la Convention sur la diversité biologique (CDB) a été signée. Aujourd’hui il semble qu’un accord sur l’une de ses propositions centrales – la mise en place d’un régime qui réglementerait l’accès et le partage équitables des bénéfices de la biodiversité - soit à portée de main. En octobre, les Parties doivent se rencontrer au Japon et sont censées se mettre d’accord sur un texte final. Entre temps, au niveau national, les gouvernements ont commencé à légiférer sur le sujet. Dans l’article qui suit, Rachel Wynberg analyse en quoi consiste ce partage des bénéfices pour les San, un peuple d’Afrique australe, qui ont vu leur cactus Hoodia prendre soudain une forte valeur commerciale. Il y a près de 20 ans que la Convention sur la diversité biologique (CDB) a été signée. Aujourd’hui il semble qu’un accord sur l’une de ses propositions centrales – la mise en place d’un régime qui réglementerait l’accès et le partage équitables des bénéfices de la biodiversité - soit à portée de main. En octobre, les Parties doivent se rencontrer au Japon et sont censées se mettre d’accord sur un texte final. Entre temps, au niveau national, les gouvernements ont commencé à légiférer sur le sujet. Dans l’article qui suit, Rachel Wynberg analyse en quoi consiste ce partage des bénéfices pour les San, un peuple d’Afrique australe, qui ont vu leur cactus Hoodia prendre soudain une forte valeur commerciale.