Dernières infos de GRAIN

La grippe aviaire dans l'Est de l'Inde : l'absurdité d'un massacre

Le carnage perpétré sur les volailles dans l’état indien du Bengale Occidental (qui borde la frontière ouest du Bangladesh) est le témoignage saisissant de l’échec de la réponse globale à la crise de la grippe aviaire. Cela fait maintenant des années que la souche H5N1 de la maladie a émergé et pourtant, aujourd’hui au Bengale Occidental, on constate que rien n’a changé. En un éclair, l’une des régions les plus dynamiques du monde de l’élevage de volaille a été pratiquement ruinée, une réserve inestimable de biodiversité a été effacée de la carte et le gagne-pain de millions de familles pauvres a été quasiment réduit à néant. Et ce n’est pas tant la grippe aviaire elle-même qui en est la cause, mais bien plutôt la façon dont les autorités ont répondu à l’épidémie. Le 15 janvier 2008, trois semaines après la confirmation officielle de la grippe et le début des opérations d’abattage de masse, 3,7 millions d’oiseaux, chiffre choquant, avaient été abattus.

Le carnage perpétré sur les volailles dans l’état indien du Bengale Occidental (qui borde la frontière ouest du Bangladesh) est le témoignage saisissant de l’échec de la réponse globale à la crise de la grippe aviaire. Cela fait maintenant des années que la souche H5N1 de la maladie a émergé et pourtant, aujourd’hui au Bengale Occidental, on constate que rien n’a changé. En un éclair, l’une des régions les plus dynamiques du monde de l’élevage de volaille a été pratiquement ruinée, une réserve inestimable de biodiversité a été effacée de la carte et le gagne-pain de millions de familles pauvres a été quasiment réduit à néant. Et ce n’est pas tant la grippe aviaire elle-même qui en est la cause, mais bien plutôt la façon dont les autorités ont répondu à l’épidémie. Le 15 janvier 2008, trois semaines après la confirmation officielle de la grippe et le début des opérations d’abattage de masse, 3,7 millions d’oiseaux, chiffre choquant, avaient été abattus.

A qui profite la recolte ? La politique de certification des semences biologiques

Ce dossier fournit la première vue d'ensemble globale des réglementations relatives aux semences en agriculture biologique et évalue de que ce type de réglementations signifie pour l'avenir de l'agriculture biologique et les millions d'agriculteurs qui la maintiennent.

Ce dossier fournit la première vue d'ensemble globale des réglementations relatives aux semences en agriculture biologique et évalue de que ce type de réglementations signifie pour l'avenir de l'agriculture biologique et les millions d'agriculteurs qui la maintiennent.

Une nouvelle révolution verte pour l'Afrique?

Depuis quelques temps déjà, on entend parler d'une Nouvelle Révolution Verte pour l'Afrique, car "La première Révolution Verte a raté l'Afrique" ou parce que "l'Afrique a raté la première Révolution Verte". Aujourd'hui, un nouveau projet, l'Alliance pour une Révolution Verte en Afrique, tente de mettre ce concept en application. Cet article a pour but de décrire ce que signifie réellement une Révolution Verte et pourquoi des projets de ce type n'ont pas fonctionné en Afrique auparavant pour les agriculteurs africains et pourquoi le nouveau programme AGRA ne pourra pas non plus marcher, afin d'aider à ce que les gens puissent prendre position aux niveaux locaux, nationaux et régionaux.

Depuis quelques temps déjà, on entend parler d'une Nouvelle Révolution Verte pour l'Afrique, car "La première Révolution Verte a raté l'Afrique" ou parce que "l'Afrique a raté la première Révolution Verte". Aujourd'hui, un nouveau projet, l'Alliance pour une Révolution Verte en Afrique, tente de mettre ce concept en application. Cet article a pour but de décrire ce que signifie réellement une Révolution Verte et pourquoi des projets de ce type n'ont pas fonctionné en Afrique auparavant pour les agriculteurs africains et pourquoi le nouveau programme AGRA ne pourra pas non plus marcher, afin d'aider à ce que les gens puissent prendre position aux niveaux locaux, nationaux et régionaux.

Non à la folie des agrocarburants !

On peut difficilement ouvrir un journal aujourd'hui sans tomber sur la promesse de la nouvelle ère débordante d'énergie verte dans laquelle l'humanité s'apprête à entrer. Même si les compagnies pétrolières continueront à pomper le pétrole encore longtemps, un consensus de plus en plus grand est en train d'émerger expliquant qu'il est grand temps de commencer à réduire la quantité de pétrole que nous brûlons, car c'est l'une des principales causes du changement climatique, de pollution de l'air et autres désastres environnementaux.

On peut difficilement ouvrir un journal aujourd'hui sans tomber sur la promesse de la nouvelle ère débordante d'énergie verte dans laquelle l'humanité s'apprête à entrer. Même si les compagnies pétrolières continueront à pomper le pétrole encore longtemps, un consensus de plus en plus grand est en train d'émerger expliquant qu'il est grand temps de commencer à réduire la quantité de pétrole que nous brûlons, car c'est l'une des principales causes du changement climatique, de pollution de l'air et autres désastres environnementaux.

Avec les accords de libre-échange, le Japon plonge ses griffes dans le coeur de la biodiversité

Le gouvernement japonais utilise de plus en plus les accords de libre-échange (ALE) pour resserrer le contrôle qu'ont les grandes entreprises sur les semences et d'autres formes de biodiversité, cruciales pour l'alimentation, l'agriculture et la médecine. Ainsi, les deux contrats signés ce mois-ci avec le Chili et l’Indonésie, placent le Japon dans la grande ligue des nations qui utilisent les accords bilatéraux pour abolir la conservation des semences fermières.

Le gouvernement japonais utilise de plus en plus les accords de libre-échange (ALE) pour resserrer le contrôle qu'ont les grandes entreprises sur les semences et d'autres formes de biodiversité, cruciales pour l'alimentation, l'agriculture et la médecine. Ainsi, les deux contrats signés ce mois-ci avec le Chili et l’Indonésie, placent le Japon dans la grande ligue des nations qui utilisent les accords bilatéraux pour abolir la conservation des semences fermières.

Déclaration à l'issue du 3ème Forum annuel de COPAGEN

Déclaration à l’issue du 3ème Forum annuel de COPAGEN à Conakry (Guinée), du 23 au 28 juillet 2007

Déclaration à l’issue du 3ème Forum annuel de COPAGEN à Conakry (Guinée), du 23 au 28 juillet 2007

Le pouvoir des entreprises: les agrocarburants et l'expansion de l'agrobusiness

L’intérêt des multinationales pour les agrocarburants est passé au cours de ces quelques dernières années d’un trot nonchalant à une ruée échevelée. Pour les hommes d’affaires comme pour les hommes politiques, les agrocarburants représentent certainement l’une des plus acceptables des énergies “renouvelables” car ils peuvent facilement se caser dans l’économie basée sur le pétrole qui existe actuellement.  Mais ils offrent aussi des occasions de réaliser des profits dont le nouvel ordre du marché « vert » des affaires n’a pas tardé à s’emparer. D’énormes sommes d’argent affluent actuellement dans les projets d’agrocarburants dans le monde, avec des conséquences considérables.

L’intérêt des multinationales pour les agrocarburants est passé au cours de ces quelques dernières années d’un trot nonchalant à une ruée échevelée. Pour les hommes d’affaires comme pour les hommes politiques, les agrocarburants représentent certainement l’une des plus acceptables des énergies “renouvelables” car ils peuvent facilement se caser dans l’économie basée sur le pétrole qui existe actuellement.  Mais ils offrent aussi des occasions de réaliser des profits dont le nouvel ordre du marché « vert » des affaires n’a pas tardé à s’emparer. D’énormes sommes d’argent affluent actuellement dans les projets d’agrocarburants dans le monde, avec des conséquences considérables.

Les plantes cultivées pour l'énergie alternative et la prochaine génération d'agrocarburants

Il n'y a pas de mystère dans le coup de foudre de l'industrie biotech pour les agrocarburants. Davantage d'agrocarburants se traduit par une production plus importante de soja et de maïs hybride – ce qui signifie davantage de ventes de semences GM et de pesticides. Robert Fraley, le vice-président de Monsanto et co-inventeur de ses cultures Roundup Ready, a déclaré avec jubilation en public lors d'une récente exposition d'agrobusiness en Argentine que la croissance des agrocarburants était "inimaginable en termes de ce que cela allait signifier en surface pour le maïs et le soja".

Il n'y a pas de mystère dans le coup de foudre de l'industrie biotech pour les agrocarburants. Davantage d'agrocarburants se traduit par une production plus importante de soja et de maïs hybride – ce qui signifie davantage de ventes de semences GM et de pesticides. Robert Fraley, le vice-président de Monsanto et co-inventeur de ses cultures Roundup Ready, a déclaré avec jubilation en public lors d'une récente exposition d'agrobusiness en Argentine que la croissance des agrocarburants était "inimaginable en termes de ce que cela allait signifier en surface pour le maïs et le soja".