Dernières infos de GRAIN

Un nouveau méga-traité dans les cartons. RCEP : quelles répercussions pour les semences paysannes en Asie ?

En février 2016, le Partenariat transpacifique (TPP), un nouveau traité commercial controversé qui s'applique à 12 pays de la région Asie-Pacifique, a été signé en Nouvelle-Zélande (Aotearoa). Fruit d'un processus initié par les États-Unis, l'accord vise à stimuler le commerce et l'investissement au sein d'un groupe restreint de pays (dont la Chine ne fait pas partie). Le TPP aura un impact majeur sur l'accès des agriculteurs aux semences et leur contrôle sur celles-ci. Mais un autre « méga » accord commercial fait clandestinement son chemin en Asie : le Partenariat économique global régional (RCEP). Dans ce rapport, GRAIN cherche à savoir quelles pourraient être les conséquences du RCEP pour les semences paysannes de la région, dans le contexte du TPP qui vient d'être signé.

En février 2016, le Partenariat transpacifique (TPP), un nouveau traité commercial controversé qui s'applique à 12 pays de la région Asie-Pacifique, a été signé en Nouvelle-Zélande (Aotearoa). Fruit d'un processus initié par les États-Unis, l'accord vise à stimuler le commerce et l'investissement au sein d'un groupe restreint de pays (dont la Chine ne fait pas partie). Le TPP aura un impact majeur sur l'accès des agriculteurs aux semences et leur contrôle sur celles-ci. Mais un autre « méga » accord commercial fait clandestinement son chemin en Asie : le Partenariat économique global régional (RCEP). Dans ce rapport, GRAIN cherche à savoir quelles pourraient être les conséquences du RCEP pour les semences paysannes de la région, dans le contexte du TPP qui vient d'être signé.

Le niébé et le sorgho : nouvelle frontière dans l'expansion de l’agro-industrie

Après le coton génétiquement modifié (GM), c'est le tour des aliments GM de faire leur entrée en Afrique de l'Ouest. Actuellement, les cibles des multinationales en Afrique sont le niébé et le sorgho, deux plantes alimentaires les plus cultivées dans les régions semi-arides et arides. Ces cultures sont moins exigeantes en eau, et tolèrent la pauvreté des sols. De ce fait, elles sont mieux adaptées aux modifications actuelles des conditions climatiques, et elles contribuent de façon significative à la souveraineté alimentaire.

Après le coton génétiquement modifié (GM), c'est le tour des aliments GM de faire leur entrée en Afrique de l'Ouest. Actuellement, les cibles des multinationales en Afrique sont le niébé et le sorgho, deux plantes alimentaires les plus cultivées dans les régions semi-arides et arides. Ces cultures sont moins exigeantes en eau, et tolèrent la pauvreté des sols. De ce fait, elles sont mieux adaptées aux modifications actuelles des conditions climatiques, et elles contribuent de façon significative à la souveraineté alimentaire.

À propos des organismes génétiquement modifiés (disponible en langues locales africaines)

Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un animal, une plante ou un micro organisme (par exemple une bactérie), auquel l’homme a ajouté ou retiré au laboratoire un gène, afin qu’il exprime un caractère donné qu’il n’avait pas avant. L’exemple le plus proche de nous est le coton Bt. C’est un coton génétiquement modifié pour que la plante produise son propre insecticide pour se protéger.

Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un animal, une plante ou un micro organisme (par exemple une bactérie), auquel l’homme a ajouté ou retiré au laboratoire un gène, afin qu’il exprime un caractère donné qu’il n’avait pas avant. L’exemple le plus proche de nous est le coton Bt. C’est un coton génétiquement modifié pour que la plante produise son propre insecticide pour se protéger.

L'avenir de l'alimentation mondiale sous l’emprise des multinationales aux Nations unies

Juste au moment où les entreprises de biotechnologie qui fabriquent les semences transgéniques renforcent leur contrôle du commerce mondial, la FAO leur offre une tribune pour appuyer leur vision. A l’ouverture aujourd’hui du symposium international de trois jours sur les biotechnologies agricoles organisé par la FAO (organisations des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) à Rome, plus de 100 organisations de la société civile et du mouvement social de quatre continents ont publié une déclaration qui dénonce à la fois la substance et la structure de la réunion, qui semble être une nouvelle tentative des multinationales agroalimentaires de diriger les politiques de l’agence des Nations unies vers le soutien aux cultures et au bétail génétiquement modifiés.

Juste au moment où les entreprises de biotechnologie qui fabriquent les semences transgéniques renforcent leur contrôle du commerce mondial, la FAO leur offre une tribune pour appuyer leur vision. A l’ouverture aujourd’hui du symposium international de trois jours sur les biotechnologies agricoles organisé par la FAO (organisations des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) à Rome, plus de 100 organisations de la société civile et du mouvement social de quatre continents ont publié une déclaration qui dénonce à la fois la substance et la structure de la réunion, qui semble être une nouvelle tentative des multinationales agroalimentaires de diriger les politiques de l’agence des Nations unies vers le soutien aux cultures et au bétail génétiquement modifiés.

Emprisonnement en Sierra Leone, procès de journalistes en France, les voix critiques contre Bolloré réduites au silence

A la veille d'un nouveau procès intenté par Bolloré contre des journalistes de médias français, des organisations dénoncent l’emprisonnement le 5 février de 6 leaders des communautés locales affectées par les investissements de la SAC, une filiale de Socfin, société liée au groupe Bolloré.

A la veille d'un nouveau procès intenté par Bolloré contre des journalistes de médias français, des organisations dénoncent l’emprisonnement le 5 février de 6 leaders des communautés locales affectées par les investissements de la SAC, une filiale de Socfin, société liée au groupe Bolloré.

«Hold-up sur le climat. Comment le système alimentaire est responsable du changement climatique et ce que nous pouvons faire»

Ce nouveau livre de GRAIN explique comment le système agro-industriel est un des responsables majeurs du changement climatique et pour quelles raisons et comment la souveraineté alimentaire est essentielle à prendre en compte dans toute solution pérenne et juste. Il est plus que jamais temps pour les peuples d’agir par eux-mêmes, alors que les gouvernements, particulièrement ceux qui sont à la tête des pays qui ont le plus pollué, refusent de prendre leur responsabilité pour gérer ce problème. Changer le système alimentaire est certainement le meilleur endroit par où commencer.

Ce nouveau livre de GRAIN explique comment le système agro-industriel est un des responsables majeurs du changement climatique et pour quelles raisons et comment la souveraineté alimentaire est essentielle à prendre en compte dans toute solution pérenne et juste. Il est plus que jamais temps pour les peuples d’agir par eux-mêmes, alors que les gouvernements, particulièrement ceux qui sont à la tête des pays qui ont le plus pollué, refusent de prendre leur responsabilité pour gérer ce problème. Changer le système alimentaire est certainement le meilleur endroit par où commencer.

Argentine : les nouveaux OGM “nationaux”. Les résistances se multiplient

l’État argentin annonce en grande pompe l’introduction de nouveaux OGM qui semblent se distinguer des OGM existants pour trois raisons : ils introduisent des modifications génétiques qui ne signifient pas qu’ils résistent aux herbicides ni qu’ils produisent des toxines Bt ; ils promettent dans certains cas d’améliorer les rendements de production; pour finir, ils ne sont pas développés par des entreprises, mais par des universités et des instituts de recherche publics. Ces arguments ne sont toutefois que des leurres visant à continuer à imposer le même modèle d’agrobusiness.

l’État argentin annonce en grande pompe l’introduction de nouveaux OGM qui semblent se distinguer des OGM existants pour trois raisons : ils introduisent des modifications génétiques qui ne signifient pas qu’ils résistent aux herbicides ni qu’ils produisent des toxines Bt ; ils promettent dans certains cas d’améliorer les rendements de production; pour finir, ils ne sont pas développés par des entreprises, mais par des universités et des instituts de recherche publics. Ces arguments ne sont toutefois que des leurres visant à continuer à imposer le même modèle d’agrobusiness.

Là où convergent les combats des paysans et ceux des communautés forestières

GRAIN est heureux d’annoncer la parution du dernier numéro du bulletin mensuel du World Rainforest Movement qui a été, pour la première fois, produit en collaboration avec GRAIN. Le bulletin rend compte des luttes contre le changement climatique qui sont les mêmes pour les communautés paysannes et les communautés tributaires des forêts. Il contient plusieurs articles montrant comment les grandes entreprises réalisent leurs propres objectifs grâce à de fausses solutions -- comme REDD+ ou l’agriculture et l’exploitation forestière “intelligentes face au climat” -- et à travers les accords de libre-échange et les programmes de certification comme la Table ronde sur l’huile de palme durable. Le bulletin comprend une série de ressources et d’études de cas illustrant les efforts des communautés et des mouvements sociaux pour trouver de vraies solutions au changement climatique et parvenir à la souveraineté alimentaire.

GRAIN est heureux d’annoncer la parution du dernier numéro du bulletin mensuel du World Rainforest Movement qui a été, pour la première fois, produit en collaboration avec GRAIN. Le bulletin rend compte des luttes contre le changement climatique qui sont les mêmes pour les communautés paysannes et les communautés tributaires des forêts. Il contient plusieurs articles montrant comment les grandes entreprises réalisent leurs propres objectifs grâce à de fausses solutions -- comme REDD+ ou l’agriculture et l’exploitation forestière “intelligentes face au climat” -- et à travers les accords de libre-échange et les programmes de certification comme la Table ronde sur l’huile de palme durable. Le bulletin comprend une série de ressources et d’études de cas illustrant les efforts des communautés et des mouvements sociaux pour trouver de vraies solutions au changement climatique et parvenir à la souveraineté alimentaire.

Fonds de pension étrangers et accaparement des terres au Brésil

Une société new-yorkaise chargée de la gestion de l'épargne-retraite des travailleurs en Suède, aux États-Unis et au Canada se soustrait aux lois brésiliennes sur les investissements étrangers pour acquérir des terres agricoles auprès d'un homme d'affaires accusé d'expulser des communautés locales par la violence

Une société new-yorkaise chargée de la gestion de l'épargne-retraite des travailleurs en Suède, aux États-Unis et au Canada se soustrait aux lois brésiliennes sur les investissements étrangers pour acquérir des terres agricoles auprès d'un homme d'affaires accusé d'expulser des communautés locales par la violence

La société civile internationale alarmée par la condamnation du défenseur camerounais de l’environnement et des droits humains

Communiqués de presse, Yaoundé, le 5 novembre 2015 Les autorités camerounaises doivent cesser la répression du défenseur de l'environnement et des droits humains ; selon une coalition internationale de six organisations environnementales et de défense des droits humains, y compris Greenpeace Afrique, l’Agence Environnementale d’Investigation (EIA), GRAIN, Fern, Oakland Institute et SAVE.

Communiqués de presse, Yaoundé, le 5 novembre 2015 Les autorités camerounaises doivent cesser la répression du défenseur de l'environnement et des droits humains ; selon une coalition internationale de six organisations environnementales et de défense des droits humains, y compris Greenpeace Afrique, l’Agence Environnementale d’Investigation (EIA), GRAIN, Fern, Oakland Institute et SAVE.

À “l’avant-garde” du nouveau programme de sécurité alimentaire chinois, les grandes entreprises remplacent les paysans

La sécurité alimentaire a toujours été une des grandes priorités des dirigeants chinois. Jusqu’à une date récente, cela signifiait que la production alimentaire chinoise était suffisante pour nourrir toute la population et cette tâche incombait principalement aux petits paysans chinois. Au cours des vingt dernières années toutefois, le gouvernement a accepté des accords commerciaux qui obligent la Chine à importer des denrées alimentaires et mis en place des mesures favorisant le développement des grandes exploitations et d’énormes entreprises alimentaires et agroindustrielles.  

La sécurité alimentaire a toujours été une des grandes priorités des dirigeants chinois. Jusqu’à une date récente, cela signifiait que la production alimentaire chinoise était suffisante pour nourrir toute la population et cette tâche incombait principalement aux petits paysans chinois. Au cours des vingt dernières années toutefois, le gouvernement a accepté des accords commerciaux qui obligent la Chine à importer des denrées alimentaires et mis en place des mesures favorisant le développement des grandes exploitations et d’énormes entreprises alimentaires et agroindustrielles.  

Comment les projets REDD+ fragilisent l'agriculture paysanne et les solutions réelles au changement climatique

Une nouvelle publication commune de GRAIN et WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) examine les dangers que représente pour les communautés paysannes l’un des principaux mécanismes du marché du carbone qui vont être discutés au prochain sommet des Nations Unies sur le changement climatique à Paris.

Une nouvelle publication commune de GRAIN et WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) examine les dangers que représente pour les communautés paysannes l’un des principaux mécanismes du marché du carbone qui vont être discutés au prochain sommet des Nations Unies sur le changement climatique à Paris.

Ces accords commerciaux qui dopent le changement climatique : le facteur alimentaire

Les négociations sur le climat, qui auront lieu à Paris en décembre prochain, sont considérées comme la dernière chance pour les gouvernements du monde de s'engager sur des objectifs contraignants qui pourraient arrêter notre marche vers la catastrophe. Mais pendant le compte à rebours des négociations de Paris, beaucoup de ces mêmes gouvernements ont signé ou sont en train de faire pression pour conclure toute une série d'accords de commerce et d'investissement ambitieux qui préempterait toutes les mesures que ces pays pourraient prendre face au changement climatique

Les négociations sur le climat, qui auront lieu à Paris en décembre prochain, sont considérées comme la dernière chance pour les gouvernements du monde de s'engager sur des objectifs contraignants qui pourraient arrêter notre marche vers la catastrophe. Mais pendant le compte à rebours des négociations de Paris, beaucoup de ces mêmes gouvernements ont signé ou sont en train de faire pression pour conclure toute une série d'accords de commerce et d'investissement ambitieux qui préempterait toutes les mesures que ces pays pourraient prendre face au changement climatique

L'UPOV 91 et les autres lois sur les semences : petit guide sur les méthodes des entreprises semencières pour tenter de contrôler et monopoliser les semences

Partout au monde, les semences paysannes et les systèmes paysans de semences sont aujourd’hui attaqués. Les grandes corporations font pression en faveur de l'imposition de nouvelles lois et règlements encore plus stricts qui criminalisent les agriculteurs simplement parce qu’ils sèment, conservent, échangent et protègent leurs semences. Si elles réussissent, les paysans de la planète entière risquent d'être emprisonnés ou de se faire imposer des amendes salées s'ils continuent de faire ce qu'ils font depuis toujours. À l'aide d'extraits de lois de plusieurs pays, nous montrons comment ces changements se produisent.

Partout au monde, les semences paysannes et les systèmes paysans de semences sont aujourd’hui attaqués. Les grandes corporations font pression en faveur de l'imposition de nouvelles lois et règlements encore plus stricts qui criminalisent les agriculteurs simplement parce qu’ils sèment, conservent, échangent et protègent leurs semences. Si elles réussissent, les paysans de la planète entière risquent d'être emprisonnés ou de se faire imposer des amendes salées s'ils continuent de faire ce qu'ils font depuis toujours. À l'aide d'extraits de lois de plusieurs pays, nous montrons comment ces changements se produisent.