Seedling - January 2009

.

La lutte contre la contamination par les OGM dans le monde

Dès la première introduction des OGM au milieu des années 1990, des groupes d’agriculteurs et des ONG avaient mis en garde contre les risques de contamination des autres cultures. Et c’est ce qui s’est passé, exactement de la façon prédite. Nous nous intéressons dans cet article à la façon dont les communautés des différentes parties du monde qui ont été confrontées à une contamination ont élaboré des stratégies pour la combattre.

Dès la première introduction des OGM au milieu des années 1990, des groupes d’agriculteurs et des ONG avaient mis en garde contre les risques de contamination des autres cultures. Et c’est ce qui s’est passé, exactement de la façon prédite. Nous nous intéressons dans cet article à la façon dont les communautés des différentes parties du monde qui ont été confrontées à une contamination ont élaboré des stratégies pour la combattre.

Les nouvelles armes du génie génétique

Au cours de ces dernières années, les laboratoires et le secteur de la biotechnologie ont développé deux nouvelles techniques, les minichromosomes artificiels et les organites transformés, qui, selon l’industrie, permettront de surmonter les problèmes auxquels elle a été confrontée avec les OGM, notamment leur faible rendement et la contamination génétique. Toutefois, des données de base en biologie et en mathématiques montrent que, contrairement aux allégations de l'industrie, les nouvelles technologies n'empêcheront pas la contamination génétique chez les végétaux. En fait, comme les deux technologies convergent, une possibilité effrayante se profile à l’horizon : qu’une contamination atteigne un nouveau degré de toxicité et ne concerne pas seulement des organismes de la même espèce, mais qu’elle intervienne entre des espèces aussi différentes les unes des autres que le sont des plantes et des bactéries, ou des plantes et des champignons.

Au cours de ces dernières années, les laboratoires et le secteur de la biotechnologie ont développé deux nouvelles techniques, les minichromosomes artificiels et les organites transformés, qui, selon l’industrie, permettront de surmonter les problèmes auxquels elle a été confrontée avec les OGM, notamment leur faible rendement et la contamination génétique. Toutefois, des données de base en biologie et en mathématiques montrent que, contrairement aux allégations de l'industrie, les nouvelles technologies n'empêcheront pas la contamination génétique chez les végétaux. En fait, comme les deux technologies convergent, une possibilité effrayante se profile à l’horizon : qu’une contamination atteigne un nouveau degré de toxicité et ne concerne pas seulement des organismes de la même espèce, mais qu’elle intervienne entre des espèces aussi différentes les unes des autres que le sont des plantes et des bactéries, ou des plantes et des champignons.

La crise alimentaire en Guadeloupe

En 2008, de nombreux pays en développement ont été sévèrement touchés par la crise alimentaire, avec pour conséquence une augmentation importante du prix des denrées alimentaire de base. Des habitants et des organisations ont examiné la situation depuis leurs pays, remettant en question les politiques de leurs gouvernements. Dans cet article, une activiste de la petite île de Guadeloupe, située dans les Caraïbes et rattachée administrativement à la France, explique comment la crise a affecté son pays.

En 2008, de nombreux pays en développement ont été sévèrement touchés par la crise alimentaire, avec pour conséquence une augmentation importante du prix des denrées alimentaire de base. Des habitants et des organisations ont examiné la situation depuis leurs pays, remettant en question les politiques de leurs gouvernements. Dans cet article, une activiste de la petite île de Guadeloupe, située dans les Caraïbes et rattachée administrativement à la France, explique comment la crise a affecté son pays.

Douze ans de culture du soja OGM en Argentine : un désastre pour les populations et pour l'environnement

Le soja génétiquement modifié (GM) a été introduit en Argentine en 1996 sans le moindre débat, que ce soit au Congrès ou au niveau du public. Depuis cette date, sa culture s’est répandue dans l’ensemble du pays comme une traînée de poudre. Aujourd’hui, plus de la moitié des terres cultivables du pays sont plantées en soja.Aucun autre pays au monde n’a consacré une superficie aussi importante à une culture génétiquement modifiée unique. L’Argentine offre une opportunité exceptionnelle d’étudier les conséquences de la culture intensive d’un OGM dans un pays.

Le soja génétiquement modifié (GM) a été introduit en Argentine en 1996 sans le moindre débat, que ce soit au Congrès ou au niveau du public. Depuis cette date, sa culture s’est répandue dans l’ensemble du pays comme une traînée de poudre. Aujourd’hui, plus de la moitié des terres cultivables du pays sont plantées en soja.Aucun autre pays au monde n’a consacré une superficie aussi importante à une culture génétiquement modifiée unique. L’Argentine offre une opportunité exceptionnelle d’étudier les conséquences de la culture intensive d’un OGM dans un pays.

La biodiversité ou les barrages ? Une communauté amazonienne se bat pour ses terres

Depuis cinq ans, les habitants de Mangabal, une petite communauté proche de la rivière Tapajós, en Amazonie brésilienne, cherchent à obtenir des droits définitifs sur leurs terres. Ils ont gagné devant les tribunaux, mais ils sont maintenant plus que jamais menacés d’être expulsés de leurs terres : le territoire qu’ils occupent est convoité pour laisser la place à des centrales hydroélectriques destinées à fournir de l’énergie à de grandes compagnies minières. Mais le processus même de la lutte contre cette dernière menace est en train de renforcer l’autonomie de la communauté. Les ribeirinhos (c’est-à-dire les habitants des rives de la rivière) de Mangabal considéraient autrefois que les groupes autochtones voisins étaient des rivaux ou des ennemis, mais maintenant ils comprennent qu'ils sont confrontés à de nombreux problèmes communs et que seule une mobilisation collective leur permettra réellement de progresser.

Depuis cinq ans, les habitants de Mangabal, une petite communauté proche de la rivière Tapajós, en Amazonie brésilienne, cherchent à obtenir des droits définitifs sur leurs terres. Ils ont gagné devant les tribunaux, mais ils sont maintenant plus que jamais menacés d’être expulsés de leurs terres : le territoire qu’ils occupent est convoité pour laisser la place à des centrales hydroélectriques destinées à fournir de l’énergie à de grandes compagnies minières. Mais le processus même de la lutte contre cette dernière menace est en train de renforcer l’autonomie de la communauté. Les ribeirinhos (c’est-à-dire les habitants des rives de la rivière) de Mangabal considéraient autrefois que les groupes autochtones voisins étaient des rivaux ou des ennemis, mais maintenant ils comprennent qu'ils sont confrontés à de nombreux problèmes communs et que seule une mobilisation collective leur permettra réellement de progresser.