Les rapports

Les Rapports s'efforcent de présenter des travaux de recherche complets, pouvant fournir des informations de base et des analyses en profondeur sur des points précis. Les rapports de GRAIN sont en général écrits par les membres de l'équipe de GRAIN, souvent en collaboration avec d'autres personnes ou d’autres organisations. 

L’accaparement des terres perpétré par les fonds de pension dans le monde doit cesser

Depuis une dizaine d’années, l’argent des fonds de pension alimente un énorme investissement dans les terres agricoles. Le nombre de fonds de pension investissant dans les terres agricoles et les sommes d’argent déployées à cette fin sont en augmentation, mais tout se fait discrètement. L’ampleur de cette prise de contrôle sans précédent des terres agricoles par des sociétés financières a des conséquences majeures pour les communautés rurales et les systèmes alimentaires. Il faut absolument s’y opposer. Laisser aux entreprises le soin de s’autodiscipliner avec leurs propres directives volontaires, c’est la catastrophe assurée.  

Depuis une dizaine d’années, l’argent des fonds de pension alimente un énorme investissement dans les terres agricoles. Le nombre de fonds de pension investissant dans les terres agricoles et les sommes d’argent déployées à cette fin sont en augmentation, mais tout se fait discrètement. L’ampleur de cette prise de contrôle sans précédent des terres agricoles par des sociétés financières a des conséquences majeures pour les communautés rurales et les systèmes alimentaires. Il faut absolument s’y opposer. Laisser aux entreprises le soin de s’autodiscipliner avec leurs propres directives volontaires, c’est la catastrophe assurée.  

Supermarchés, dégagez de l’Afrique ! Les systèmes alimentaires du continent se débrouillent très bien sans eux

Les systèmes alimentaires d’Afrique sont l’ultime frontière pour les multinationales et la grande distribution alimentaire. La plupart des Africains continuent de consommer un régime sain à base d’aliments traditionnels produits par des millions de petits producteurs, d’un bout à l’autre du continent. Mais la situation est en train de changer peu à peu, tandis que la grande distribution alimentaire mondiale adopte de nouvelles stratégies pour renforcer sa présence sur le continent, sous l’impulsion brutale de certaines chaînes de supermarchés multinationales. La subsistance de millions de petits vendeurs et de producteurs locaux est remise en cause ; la santé des populations et la diversité des cultures alimentaires traditionnelles sont elles aussi en danger. Les gouvernements africains ne font que favoriser l’expansion des supermarchés, mais les petits vendeurs, les agriculteurs et les consommateurs urbains s’unissent pour défendre leurs systèmes alimentaires locaux.

Les systèmes alimentaires d’Afrique sont l’ultime frontière pour les multinationales et la grande distribution alimentaire. La plupart des Africains continuent de consommer un régime sain à base d’aliments traditionnels produits par des millions de petits producteurs, d’un bout à l’autre du continent. Mais la situation est en train de changer peu à peu, tandis que la grande distribution alimentaire mondiale adopte de nouvelles stratégies pour renforcer sa présence sur le continent, sous l’impulsion brutale de certaines chaînes de supermarchés multinationales. La subsistance de millions de petits vendeurs et de producteurs locaux est remise en cause ; la santé des populations et la diversité des cultures alimentaires traditionnelles sont elles aussi en danger. Les gouvernements africains ne font que favoriser l’expansion des supermarchés, mais les petits vendeurs, les agriculteurs et les consommateurs urbains s’unissent pour défendre leurs systèmes alimentaires locaux.

Accaparement des terres, corruption et crime industriel : mise à jour

L’accaparement des terres est désormais considéré comme un crime contre l’humanité. Mais peu d’accapareurs finissent en prison. Bien au contraire, quand on cherche sur le site spécialisé farmlandgrab.org des informations sur les procès, poursuites, condamnations ou emprisonnements liés aux transactions foncières, ce qu’on trouve principalement, ce sont des histoires de communautés locales accusées d’agissements illicites pour avoir défendu leur propre territoire contre des entreprises toutes-puissantes ! Et pourtant, les liens entre le crime, la corruption et ceux qui effectuent ces transactions de terres agricoles sont bien réels.

L’accaparement des terres est désormais considéré comme un crime contre l’humanité. Mais peu d’accapareurs finissent en prison. Bien au contraire, quand on cherche sur le site spécialisé farmlandgrab.org des informations sur les procès, poursuites, condamnations ou emprisonnements liés aux transactions foncières, ce qu’on trouve principalement, ce sont des histoires de communautés locales accusées d’agissements illicites pour avoir défendu leur propre territoire contre des entreprises toutes-puissantes ! Et pourtant, les liens entre le crime, la corruption et ceux qui effectuent ces transactions de terres agricoles sont bien réels.

Un milliard de dollars de Harvard dans un fiasco lié aux terres agricoles

L’un des principaux acquéreurs de terres agricoles au monde est sur la sellette en raison de conflits fonciers, de destruction de l’environnement et d’investissements à risque. Un nouveau rapport de GRAIN et de Rede Social de Justiça e Direitos Humanos présente, pour la première fois, une analyse exhaustive des investissements controversés de l’Université Harvard dans les terres agricoles au niveau mondial.

L’un des principaux acquéreurs de terres agricoles au monde est sur la sellette en raison de conflits fonciers, de destruction de l’environnement et d’investissements à risque. Un nouveau rapport de GRAIN et de Rede Social de Justiça e Direitos Humanos présente, pour la première fois, une analyse exhaustive des investissements controversés de l’Université Harvard dans les terres agricoles au niveau mondial.

Émissions impossibles : Comment les grandes entreprises du secteur de la viande et des produits laitiers réchauffent la planète

Dans les prochaines décennies, les plus grandes entreprises mondiales de viande et de produits laitiers du monde pourraient supplanter ExxonMobil, Shell ou BP et devenir les plus grands pollueurs climatiques du monde. À l'heure où la planète doit réduire considérablement ses émissions de gaz à effet de serre (GES), ces géants mondiaux des protéines animales tirent la consommation vers le haut en augmentant la production et les exportations. Parmi les 35 plus grandes entreprises du monde que GRAIN et IATP ont étudiées, nous avons constaté que la plupart ne déclarent pas leurs données sur les émissions de GES et peu ont fixé des objectifs qui pourraient réduire leurs émissions globales. Nous devons de toute urgence construire des systèmes alimentaires qui répondent aux besoins des agriculteurs, des consommateurs et de la planète. Mais pour cela, nous devons briser le pouvoir des grands conglomérats de la viande et des produits laitiers et les obliger à rendre des comptes sur leur empreinte climatique surdimensionnée.

Dans les prochaines décennies, les plus grandes entreprises mondiales de viande et de produits laitiers du monde pourraient supplanter ExxonMobil, Shell ou BP et devenir les plus grands pollueurs climatiques du monde. À l'heure où la planète doit réduire considérablement ses émissions de gaz à effet de serre (GES), ces géants mondiaux des protéines animales tirent la consommation vers le haut en augmentant la production et les exportations. Parmi les 35 plus grandes entreprises du monde que GRAIN et IATP ont étudiées, nous avons constaté que la plupart ne déclarent pas leurs données sur les émissions de GES et peu ont fixé des objectifs qui pourraient réduire leurs émissions globales. Nous devons de toute urgence construire des systèmes alimentaires qui répondent aux besoins des agriculteurs, des consommateurs et de la planète. Mais pour cela, nous devons briser le pouvoir des grands conglomérats de la viande et des produits laitiers et les obliger à rendre des comptes sur leur empreinte climatique surdimensionnée.

Nouveaux accords de libre-échange: la normalisation de la brutalité des chaînes d’approvisionnement mondiales

La nouvelle vague d’accords de libre-échange, élaborés par les grandes entreprises pour garantir leurs intérêts, présente peu, voire pas du tout, d’avantages pour les travailleurs, les communautés et l’environnement. Les conditions stipulées dans ces nouveaux accords commerciaux transforment la plupart des pays en développement en sources de main d’oeuvre bon marché et sans protection pour les entreprises transnationales. Le droit du travail est redéfini de manière à permettre aux transnationales d’imposer des conditions de travail brutales. Lorsque que ces accords seront signés et ratifiés, la seule protection légale qui restera véritablement en rigueur est l’abolition de l’esclavage. Le maintien de tous les autres droits en matière de travail sera laissé à l’appréciation des entreprises en fonction de toute une série de conditions.

La nouvelle vague d’accords de libre-échange, élaborés par les grandes entreprises pour garantir leurs intérêts, présente peu, voire pas du tout, d’avantages pour les travailleurs, les communautés et l’environnement. Les conditions stipulées dans ces nouveaux accords commerciaux transforment la plupart des pays en développement en sources de main d’oeuvre bon marché et sans protection pour les entreprises transnationales. Le droit du travail est redéfini de manière à permettre aux transnationales d’imposer des conditions de travail brutales. Lorsque que ces accords seront signés et ratifiés, la seule protection légale qui restera véritablement en rigueur est l’abolition de l’esclavage. Le maintien de tous les autres droits en matière de travail sera laissé à l’appréciation des entreprises en fonction de toute une série de conditions.

Les habits neufs du colonialisme : les accords de partenariat économique entre l’UE et l’Afrique

Depuis 2002, les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient un accord réciproque de libre-échange connu sous le nom d’accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE). Vendu comme la solution miracle qui devait entraîner l’industrialisation et le développement des pays ACP, l’APE est en réalité d’une grande injustice et relève d’un procédé colonial.  Même si on en parle peu, l’APE suscite une opposition constante de la part des pays ACP, en raison notamment de ses effets dévastateurs sur les petits producteurs. Les cas des pays africains présentés ici illustrent la manière dont les communautés se battent pour reprendre le contrôle de leurs ressources et empêcher leurs marchés d’être noyés sous les denrées industrielles bon marché en provenance de l’Europe, en les protégeant en même temps de l’afflux des pesticides et des organismes génétiquement modifiés. 

Depuis 2002, les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient un accord réciproque de libre-échange connu sous le nom d’accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE). Vendu comme la solution miracle qui devait entraîner l’industrialisation et le développement des pays ACP, l’APE est en réalité d’une grande injustice et relève d’un procédé colonial.  Même si on en parle peu, l’APE suscite une opposition constante de la part des pays ACP, en raison notamment de ses effets dévastateurs sur les petits producteurs. Les cas des pays africains présentés ici illustrent la manière dont les communautés se battent pour reprendre le contrôle de leurs ressources et empêcher leurs marchés d’être noyés sous les denrées industrielles bon marché en provenance de l’Europe, en les protégeant en même temps de l’afflux des pesticides et des organismes génétiquement modifiés. 

Pour sauver le climat, il faut prendre le taureau par les cornes : réduisons la consommation de viande et de produits laitiers industriels

Quand on parle des grands responsables du changement climatique, on a tendance à penser aux voitures et aux avions. Mais les transformations qui, au siècle dernier, ont bouleversé nos modes de production et de consommation alimentaires ont provoqué plus d’émissions de gaz à effet de serre que les transports. Et qui sont les principaux coupables ? Les industries de la viande et du lait.

Quand on parle des grands responsables du changement climatique, on a tendance à penser aux voitures et aux avions. Mais les transformations qui, au siècle dernier, ont bouleversé nos modes de production et de consommation alimentaires ont provoqué plus d’émissions de gaz à effet de serre que les transports. Et qui sont les principaux coupables ? Les industries de la viande et du lait.

Cultiver le désastre : le programme Grow permet aux multinationales de développer leur mainmise sur l'agriculture

Certaines des plus grandes multinationales agroalimentaires du monde sont en train de déployer un programme appelé GROW, qui promet des solutions « basées sur le marché » pour lutter contre pauvreté, l'insécurité alimentaire et les changements climatiques. Dans une logique de « partenariat public-privé », les entreprises participantes à Grow favorisent des liens étroits avec les gouvernements afin d'accroître leur pouvoir sur les marchés et les chaînes d'approvisionnement. Tout en prétendant favoriser la sécurité alimentaire et apporter des bénéfices aux petits agriculteurs, le programme Grow, dans la manière dont il se concentre sur quelques produits de base à forte valeur révèle son objectif réel : accroître la production d'une tout petit nombre de produits au profit d'un tout petit nombre de sociétés. Les impacts sur les communautés, la biodiversité, la nutrition et le climat sont potentiellement désastreux.

Certaines des plus grandes multinationales agroalimentaires du monde sont en train de déployer un programme appelé GROW, qui promet des solutions « basées sur le marché » pour lutter contre pauvreté, l'insécurité alimentaire et les changements climatiques. Dans une logique de « partenariat public-privé », les entreprises participantes à Grow favorisent des liens étroits avec les gouvernements afin d'accroître leur pouvoir sur les marchés et les chaînes d'approvisionnement. Tout en prétendant favoriser la sécurité alimentaire et apporter des bénéfices aux petits agriculteurs, le programme Grow, dans la manière dont il se concentre sur quelques produits de base à forte valeur révèle son objectif réel : accroître la production d'une tout petit nombre de produits au profit d'un tout petit nombre de sociétés. Les impacts sur les communautés, la biodiversité, la nutrition et le climat sont potentiellement désastreux.

Une entreprise d'huile de palme en RDC soutenue par l'aide au développement est confrontée à des conflits fonciers et des opérations financières suspectes

Des fonds de développement européens et américains financent actuellement l’entreprise d’huile de palme Feronia Inc en dépit des conflits portant sur les terres et les conditions de travail sur ses plantations en République démocratique du Congo (RDC). Des informations récentes posent des questions sur la façon dont l’entreprise agro-alimentaire d’origine canadienne a utilisé des millions de dollars payés par les contribuables à destination de l’aide internationale, laissant à penser qu’il y a eu détournements de fonds à travers des entreprises connectées à un haut responsable politique congolais.

Des fonds de développement européens et américains financent actuellement l’entreprise d’huile de palme Feronia Inc en dépit des conflits portant sur les terres et les conditions de travail sur ses plantations en République démocratique du Congo (RDC). Des informations récentes posent des questions sur la façon dont l’entreprise agro-alimentaire d’origine canadienne a utilisé des millions de dollars payés par les contribuables à destination de l’aide internationale, laissant à penser qu’il y a eu détournements de fonds à travers des entreprises connectées à un haut responsable politique congolais.

Fonds de pension étrangers et accaparement des terres au Brésil

Une société new-yorkaise chargée de la gestion de l'épargne-retraite des travailleurs en Suède, aux États-Unis et au Canada se soustrait aux lois brésiliennes sur les investissements étrangers pour acquérir des terres agricoles auprès d'un homme d'affaires accusé d'expulser des communautés locales par la violence

Une société new-yorkaise chargée de la gestion de l'épargne-retraite des travailleurs en Suède, aux États-Unis et au Canada se soustrait aux lois brésiliennes sur les investissements étrangers pour acquérir des terres agricoles auprès d'un homme d'affaires accusé d'expulser des communautés locales par la violence

Agro-colonialisme au Congo : la finance de développement européenne et américaine alimente une nouvelle phase de colonialisme en RDC

Comment expliquer alors que plusieurs des principales IFD mondiales soient propriétaires de Feronia Inc., une entreprise agroalimentaire canadienne dont des communautés de République démocratique du Congo (RDC) affirment qu’elle occupe leurs terres de manière illégale, qu’elle les soumet à des conditions de travail terribles dans les plantations et les laisse sans ressources ?

Comment expliquer alors que plusieurs des principales IFD mondiales soient propriétaires de Feronia Inc., une entreprise agroalimentaire canadienne dont des communautés de République démocratique du Congo (RDC) affirment qu’elle occupe leurs terres de manière illégale, qu’elle les soumet à des conditions de travail terribles dans les plantations et les laisse sans ressources ?

Les accapareurs de terres du couloir de Nacala

Un nouveau rapport de l'Union nationale des paysans du Mozambique (UNAC) et de GRAIN montre la réalité de la ruée de type colonial qui touche actuellement les terres africaines. Des entreprises liées aux autorités politiques et installées dans des paradis fiscaux offshore ont pris aux paysans mozambicains des centaines de milliers d'hectares de terres agricoles.

Un nouveau rapport de l'Union nationale des paysans du Mozambique (UNAC) et de GRAIN montre la réalité de la ruée de type colonial qui touche actuellement les terres africaines. Des entreprises liées aux autorités politiques et installées dans des paradis fiscaux offshore ont pris aux paysans mozambicains des centaines de milliers d'hectares de terres agricoles.

Réformes structurelles, accords de libre-échange et guerre contre la subsistance

Au cours de vingt ateliers, cinq préaudiences, une audience finale et une audience complémentaire de la section mexicaine du TPP, plusieurs communautés et organisations ont méthodiquement relevé le caractère généralisé et systématique de l’attaque contre la paysannerie et la production indépendante d’aliments. Le présent texte présente le cas mexicain pour que d’autres pays du monde voient de première main les effets de la subordination implicite dans les accords de libre-échange.

Au cours de vingt ateliers, cinq préaudiences, une audience finale et une audience complémentaire de la section mexicaine du TPP, plusieurs communautés et organisations ont méthodiquement relevé le caractère généralisé et systématique de l’attaque contre la paysannerie et la production indépendante d’aliments. Le présent texte présente le cas mexicain pour que d’autres pays du monde voient de première main les effets de la subordination implicite dans les accords de libre-échange.

Remise en cause des lois foncières et semencières : qui tire les ficelles des changements en Afrique ?

Le lobby qui cherche à industrialiser la production alimentaire en Afrique modifie aussi la législation semencière et foncière pour qu'elle serve les intérêts de l'industrie agroalimentaire. L'objectif final est de transformer ce qui a longtemps été considéré comme un bien commun en Afrique en une marchandise commercialisable que le secteur privé peut contrôler et dont il peut retirer des profits, au détriment des petits agriculteurs et des communautés.

Le lobby qui cherche à industrialiser la production alimentaire en Afrique modifie aussi la législation semencière et foncière pour qu'elle serve les intérêts de l'industrie agroalimentaire. L'objectif final est de transformer ce qui a longtemps été considéré comme un bien commun en Afrique en une marchandise commercialisable que le secteur privé peut contrôler et dont il peut retirer des profits, au détriment des petits agriculteurs et des communautés.