Blog

Le blog est un endroit où GRAIN publie de petits articles ou partage simplement des informations produites avec notre réseau.

Document de décryptage “Le droit aux semences : un droit essentiel des paysan-ne-s !”

L’accès et le choix des semences, mais aussi la possibilité de les produire, conserver, utiliser, échanger et vendre sont donc des enjeux majeurs pour les paysan-ne-s. Pourtant, un nombre croissant d’agriculteurs et d’agricultrices est aujourd’hui privé de ces droits au profit de puissantes multinationales semencières.

L’accès et le choix des semences, mais aussi la possibilité de les produire, conserver, utiliser, échanger et vendre sont donc des enjeux majeurs pour les paysan-ne-s. Pourtant, un nombre croissant d’agriculteurs et d’agricultrices est aujourd’hui privé de ces droits au profit de puissantes multinationales semencières.

La femme et le palmier à huile traditionnel : une lutte pour la vie

Marie Crescence Ngobo coordonne le Réseau des Acteurs du Développement Durable, le RADD, au Cameroun. Le RADD a travaillé avec des femmes, sur le plan économique et sur le plan social en organisant des activités pour que les femmes puissent retrouver leur identité, leur autonomie, de manière à ce que, au niveau de la famille, nous ayons un développement réel, afin de pouvoir améliorer les conditions de vie au sein de la famille.

Marie Crescence Ngobo coordonne le Réseau des Acteurs du Développement Durable, le RADD, au Cameroun. Le RADD a travaillé avec des femmes, sur le plan économique et sur le plan social en organisant des activités pour que les femmes puissent retrouver leur identité, leur autonomie, de manière à ce que, au niveau de la famille, nous ayons un développement réel, afin de pouvoir améliorer les conditions de vie au sein de la famille.

L’escroquerie des plantations de palmiers à huile ‘verts’ : le cas d’OLAM

Comment les grandes entreprises réussissent-elles à vendre leur huile de palme comme un produit ‘verts’, ‘durable’ et ‘favorable au climat’, alors qu’elle n’est rien de tout cela ? Comment cette image ‘verte’ aide-t-elle les transnationales à se développer toujours plus, comme elles le font en ce moment en Afrique ? Cet article examine le cas d’OLAM International qui, en février 2017, a publié son Projet de politique forestière mondiale. Les discours prometteurs d’OLAM ne sont qu’un rideau de fumée autour de ce qui reste son principal objectif : augmenter ses bénéfices.

Comment les grandes entreprises réussissent-elles à vendre leur huile de palme comme un produit ‘verts’, ‘durable’ et ‘favorable au climat’, alors qu’elle n’est rien de tout cela ? Comment cette image ‘verte’ aide-t-elle les transnationales à se développer toujours plus, comme elles le font en ce moment en Afrique ? Cet article examine le cas d’OLAM International qui, en février 2017, a publié son Projet de politique forestière mondiale. Les discours prometteurs d’OLAM ne sont qu’un rideau de fumée autour de ce qui reste son principal objectif : augmenter ses bénéfices.

La viande et le marché. La viande industrielle est imposée partout.

La consommation de viande monte en flèche dans le monde et, d’après des études récentes, si la tendance actuelle se maintient elle augmentera encore de 76 % d’ici à 2050. 

La consommation de viande monte en flèche dans le monde et, d’après des études récentes, si la tendance actuelle se maintient elle augmentera encore de 76 % d’ici à 2050. 

Sénégal : Déclaration des participants de la foire des semences paysannes de Dioral, 2017

A l’occasion de la 3ème édition de la foire nationale des semences paysannes organisée par l’Union des Collectivités de Tattaguine en collaboration avec l’Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes à Dioral (région de Fatick), 310 participants se sont réunis sous le thème « Cultivons l’autonomie semencière ».

A l’occasion de la 3ème édition de la foire nationale des semences paysannes organisée par l’Union des Collectivités de Tattaguine en collaboration avec l’Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes à Dioral (région de Fatick), 310 participants se sont réunis sous le thème « Cultivons l’autonomie semencière ».

Les oubliés des pôles de croissance

Les organisations paysannes de l'Afrique de l'Ouest constatent que la nouvelle approche de développement de l’agriculture par les "pôles de croissance" ne prend pas correctement en compte les petits producteurs et surtout l’exploitation familiale sur laquelle repose la sécurité alimentaire, voire la souveraineté alimentaire de leurs pays.

Les organisations paysannes de l'Afrique de l'Ouest constatent que la nouvelle approche de développement de l’agriculture par les "pôles de croissance" ne prend pas correctement en compte les petits producteurs et surtout l’exploitation familiale sur laquelle repose la sécurité alimentaire, voire la souveraineté alimentaire de leurs pays.

Il n’existe pas de production d’huile de palme industrielle durable

Des banques suisses sont impliquées dans le commerce controversé de l'huile de palme en Indonésie, dénoncent deux organisations d’entraide helvétiques. Kartini Samon lutte au sein de l’ONG Grain contre l’expansion des plantations industrielles de palmiers dans son pays, principale source d’accaparement des terres. La militante appelle les banques suisses à reconsidérer leurs investissements, en prenant en compte les intérêts des populations locales.

Des banques suisses sont impliquées dans le commerce controversé de l'huile de palme en Indonésie, dénoncent deux organisations d’entraide helvétiques. Kartini Samon lutte au sein de l’ONG Grain contre l’expansion des plantations industrielles de palmiers dans son pays, principale source d’accaparement des terres. La militante appelle les banques suisses à reconsidérer leurs investissements, en prenant en compte les intérêts des populations locales.

Pas d’accaparement des terres avec l’argent suisse

Cette conférence de presse marquera le début de la campagne œcuménique 2017 « La terre source de vie, pas de profit ! », mise sur pied par les œuvres d’entraide Action de Carême et Pain pour le Prochain, et à laquelle s’associe Etre partenaires. Nous dévoilerons de quelle manière des instituts financiers suisses sont impliqués dans l’accaparement des terres et présenterons une analyse de la conduite de Crédit Suisse.

Cette conférence de presse marquera le début de la campagne œcuménique 2017 « La terre source de vie, pas de profit ! », mise sur pied par les œuvres d’entraide Action de Carême et Pain pour le Prochain, et à laquelle s’associe Etre partenaires. Nous dévoilerons de quelle manière des instituts financiers suisses sont impliqués dans l’accaparement des terres et présenterons une analyse de la conduite de Crédit Suisse.

Vidéo : La clef des terroirs

Dans le cadre de la réforme foncière en cours au Sénégal, OSIWA appuie ENDA PRONAT dans la restitution du document de politique foncière en zones rurales. A la fin de chaque atelier, un magazine de 26 mn qui s’appelle la clef des terroirs est réalisé. Le magazine a comme principal objectif de renforcer le plaidoyer en direction des décideurs pour la prise en compte des préoccupations du monde rural dans les politiques de développement.

Dans le cadre de la réforme foncière en cours au Sénégal, OSIWA appuie ENDA PRONAT dans la restitution du document de politique foncière en zones rurales. A la fin de chaque atelier, un magazine de 26 mn qui s’appelle la clef des terroirs est réalisé. Le magazine a comme principal objectif de renforcer le plaidoyer en direction des décideurs pour la prise en compte des préoccupations du monde rural dans les politiques de développement.

Interview de Guy Marius Sagna, Coordinateur de la Coalition nationale "Non Aux APE" au Sénégal

Guy Marius Sagna, Coordinateur de la Coalition nationale "Non Aux APE" au Sénégal, discute de deux projets de libre-échange concernant l’Afrique : les Accords de partenariat économique (APE) et la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). « Ces accords ont été précédés par les plans d’ajustement structurel qui imposaient à nos pays, à travers le FMI et la Banque mondiale, une libéralisation accrue et une ouverture de nos marchés. On peut parler de plan de division internationale du travail qui ferait de nos pays "sous-développés" des consommateurs de marchandises en provenance d’autres pays dont la rôle dans cette division internationale du travail est celui de producteur. L’APE renforce encore davantage ce processus qui va appauvrir encore plus nos pays. »

Guy Marius Sagna, Coordinateur de la Coalition nationale "Non Aux APE" au Sénégal, discute de deux projets de libre-échange concernant l’Afrique : les Accords de partenariat économique (APE) et la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). « Ces accords ont été précédés par les plans d’ajustement structurel qui imposaient à nos pays, à travers le FMI et la Banque mondiale, une libéralisation accrue et une ouverture de nos marchés. On peut parler de plan de division internationale du travail qui ferait de nos pays "sous-développés" des consommateurs de marchandises en provenance d’autres pays dont la rôle dans cette division internationale du travail est celui de producteur. L’APE renforce encore davantage ce processus qui va appauvrir encore plus nos pays. »

Face à la montée des nationalismes et de la xénophobie, la souveraineté alimentaire est plus nécessaire que jamais

Avec le Brexit, l'élection de Donald Trump, la montée de l'extrême droite en Europe et le développement des migrations, il est urgent d'intensifier la coopération entre les pays et leurs populations «pour la sauvegarde et le développement de l'agriculture paysanne, pour une alimentation  nutritive et saine, accessible à tous, et pour la protection de la planète».

Avec le Brexit, l'élection de Donald Trump, la montée de l'extrême droite en Europe et le développement des migrations, il est urgent d'intensifier la coopération entre les pays et leurs populations «pour la sauvegarde et le développement de l'agriculture paysanne, pour une alimentation  nutritive et saine, accessible à tous, et pour la protection de la planète».

« Les paysans africains savent produire, et ils savent produire beaucoup »

Exploitant en polyculture élevage, Ibrahima Coulibaly est président de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) du Mali, et vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). À l’occasion d’une venue en France, il a donné son point de vue sur les accords de libre-échange qui inquiètent les Européens, en dressant un parallèle avec les Accords de partenariat économique (APE) que l’UE souhaite signer avec l’Afrique de l’Ouest.

Exploitant en polyculture élevage, Ibrahima Coulibaly est président de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) du Mali, et vice-président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). À l’occasion d’une venue en France, il a donné son point de vue sur les accords de libre-échange qui inquiètent les Européens, en dressant un parallèle avec les Accords de partenariat économique (APE) que l’UE souhaite signer avec l’Afrique de l’Ouest.

CETA, la porte ouverte aux OGM

Les promoteurs du CETA prétendent que celui-ci ne remettra pas en cause les normes européennes : voici pourtant comment ce traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne pourrait changer la donne concernant les OGM en Europe. Le Parlement européen s’apprête à ratifier début février le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, le CETA, qui pourrait entrer en vigueur de façon « provisoire » dès le mois de mars. Le mécanisme de coopération réglementaire prévu dans le CETA est une des menaces que ce traité fait peser sur la protection de l’environnement et la santé publique. 

Les promoteurs du CETA prétendent que celui-ci ne remettra pas en cause les normes européennes : voici pourtant comment ce traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne pourrait changer la donne concernant les OGM en Europe. Le Parlement européen s’apprête à ratifier début février le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, le CETA, qui pourrait entrer en vigueur de façon « provisoire » dès le mois de mars. Le mécanisme de coopération réglementaire prévu dans le CETA est une des menaces que ce traité fait peser sur la protection de l’environnement et la santé publique.