Entreprises

L’objectif principal de GRAIN est d’aider les mouvements sociaux à travers le monde à résister contre l’emprise croissante des entreprises sur la production, les marchés et le commerce alimentaires. Nous enquêtons sur la manière dont les entreprises (y compris l’industrie agroalimentaire, de grande distribution et de la finance) évincent des millions de petit·es paysan·nes et la manière dont les accords de commerce  et d’investissement imposent les conditions légales pour y parvenir. 

Outre notre travail d’information, nous soutenons également nos partenaires et les mouvements populaires dans leurs efforts visant à améliorer les stratégies, la coopération et l’action populaire pour contester le pouvoir des grandes entreprises et développer avec eux les capacités nécessaires pour atteindre cet objectif.

Dominion Farms accapare des terres au Nigeria

Des agriculteurs de l'État de Taraba refusent de céder leurs terres à un énorme projet de riziculture soutenu par le G8

Des agriculteurs de l'État de Taraba refusent de céder leurs terres à un énorme projet de riziculture soutenu par le G8

Il faut défendre le lait populaire en Inde

Le réseau dynamique des petits producteurs et des coopératives laitières dont est fait presque tout le secteur laitier indien est un modèle à suivre. Mais ce modèle est aujourd’hui menacé par les accords de libre-échange et la libéralisation des politiques d’investissement.  

Le réseau dynamique des petits producteurs et des coopératives laitières dont est fait presque tout le secteur laitier indien est un modèle à suivre. Mais ce modèle est aujourd’hui menacé par les accords de libre-échange et la libéralisation des politiques d’investissement.  

Qui nourrira la Chine : L’agrobusiness ou les paysans chinois ? Les décisions de Beijing ont des répercussions mondiales

La Chine est actuellement le plus grand marché alimentaire du monde. Ce que mangent les Chinois a des répercussions mondiales, parce que les pratiques de production de la nourriture et sa provenance ont un impact de plus en plus global. Quand la Chine commencé, vers la fin des années 1990, à importer du soja comme fourrage pour soutenir l’expansion de ses fermes industrielles, elle a déclenché dans l’agriculture l’un des changements les plus dramatiques que la Chine et l’Amérique latine aient jamais connu. Aujourd’hui Beijing s’engage sur la même voie avec le maïs, l’autre grande source de fourrage du pays, et les multinationales et les entreprises chinoises se précipitent pour développer et contrôler les centres d’approvisionnement de ce marché potentiellement gigantesque. Les retombées se font déjà sentir dans le monde entier : exode rural en Chine, accaparement des terres en Afrique, inflation alimentaire à Shanghai découlant de la sécheresse aux Etats-Unis. La Chine peut et doit changer de route en soutenant un système d’élevage à petite échelle qui s’appuie sur les ressources locales, plutôt que la production industrielle de viande.

La Chine est actuellement le plus grand marché alimentaire du monde. Ce que mangent les Chinois a des répercussions mondiales, parce que les pratiques de production de la nourriture et sa provenance ont un impact de plus en plus global. Quand la Chine commencé, vers la fin des années 1990, à importer du soja comme fourrage pour soutenir l’expansion de ses fermes industrielles, elle a déclenché dans l’agriculture l’un des changements les plus dramatiques que la Chine et l’Amérique latine aient jamais connu. Aujourd’hui Beijing s’engage sur la même voie avec le maïs, l’autre grande source de fourrage du pays, et les multinationales et les entreprises chinoises se précipitent pour développer et contrôler les centres d’approvisionnement de ce marché potentiellement gigantesque. Les retombées se font déjà sentir dans le monde entier : exode rural en Chine, accaparement des terres en Afrique, inflation alimentaire à Shanghai découlant de la sécheresse aux Etats-Unis. La Chine peut et doit changer de route en soutenant un système d’élevage à petite échelle qui s’appuie sur les ressources locales, plutôt que la production industrielle de viande.

La grande arnaque du lait : Comment l'agrobusiness vole aux pauvres leurs moyens de subsistance et un aliment vital

Le lait prend actuellement une importance toujours plus grande dans les moyens de subsistance et la santé des populations pauvres dans le monde. La plupart des marchés de produits laitiers utilisés par les pauvres sont assurés par des petits vendeurs qui collectent le lait auprès d’agriculteurs qui ne possèdent que quelques animaux laitiers. Mais de tels systèmes de « lait populaire » sont en concurrence directe avec les ambitions de grandes entreprises laitières comme Nestlé et d’un nombre croissant d'autres acteurs fortunés qui veulent prendre le contrôle de la totalité de la filière laitière dans le Sud, depuis les fermes jusqu’aux marchés. Une bataille sur les produits laitiers est en cours, qui exerce une influence profonde sur l'orientation du système alimentaire mondial et la vie des populations.

Le lait prend actuellement une importance toujours plus grande dans les moyens de subsistance et la santé des populations pauvres dans le monde. La plupart des marchés de produits laitiers utilisés par les pauvres sont assurés par des petits vendeurs qui collectent le lait auprès d’agriculteurs qui ne possèdent que quelques animaux laitiers. Mais de tels systèmes de « lait populaire » sont en concurrence directe avec les ambitions de grandes entreprises laitières comme Nestlé et d’un nombre croissant d'autres acteurs fortunés qui veulent prendre le contrôle de la totalité de la filière laitière dans le Sud, depuis les fermes jusqu’aux marchés. Une bataille sur les produits laitiers est en cours, qui exerce une influence profonde sur l'orientation du système alimentaire mondial et la vie des populations.

À qui profite la sécurité sanitaire des aliments ? Les profits des entreprises contre la santé des populations

Aux États-Unis, 200 000 kilos de viande contaminée par une bactérie mortelle résistante aux antibiotiques ont été servis aux enfants des écoles avant que le deuxième conditionneur de viande du pays n'émette un rappel en 2009. En Chine, un an plus tôt, six bébés sont décédés et 300 000 autres ont été gravement malades des reins lorsque l'un des plus grands producteurs laitiers du pays a sciemment permis la présence d’un produit chimique industriel dans le lait qu’il fournissait. Partout dans le monde, des gens sont contaminés par leur alimentation et en meurent, à un niveau jamais atteint auparavant. Les gouvernements et les grandes entreprises réagissent en élaborant toutes sortes de règles et de réglementations, mais beaucoup n’ont rien à voir avec la santé publique.  Les accords commerciaux, les lois et les normes privées utilisées pour imposer leur version de la « sécurité sanitaire des aliments » ne fait que renforcer les systèmes alimentaires des entreprises qui nous rendent malades et détruire ceux qui permettent vraiment de nourrir les populations en prenant garde à leur sûreté, ceux qui sont fondés sur la biodiversité, les savoirs traditionnels et les marchés locaux.  Les populations résistent, que ce soit au travers de mouvements contre les OGM au Bénin ou contre la viande de « vache folle » en Corée, ou de campagnes pour défendre les vendeurs à la sauvette en Inde ou le lait cru en Colombie. La question de savoir qui définit la « sécurité sanitaire des aliments » est de plus en plus au cœur de la lutte pour l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture. Cliquez ici pour lire l'aperçu

Aux États-Unis, 200 000 kilos de viande contaminée par une bactérie mortelle résistante aux antibiotiques ont été servis aux enfants des écoles avant que le deuxième conditionneur de viande du pays n'émette un rappel en 2009. En Chine, un an plus tôt, six bébés sont décédés et 300 000 autres ont été gravement malades des reins lorsque l'un des plus grands producteurs laitiers du pays a sciemment permis la présence d’un produit chimique industriel dans le lait qu’il fournissait. Partout dans le monde, des gens sont contaminés par leur alimentation et en meurent, à un niveau jamais atteint auparavant. Les gouvernements et les grandes entreprises réagissent en élaborant toutes sortes de règles et de réglementations, mais beaucoup n’ont rien à voir avec la santé publique.  Les accords commerciaux, les lois et les normes privées utilisées pour imposer leur version de la « sécurité sanitaire des aliments » ne fait que renforcer les systèmes alimentaires des entreprises qui nous rendent malades et détruire ceux qui permettent vraiment de nourrir les populations en prenant garde à leur sûreté, ceux qui sont fondés sur la biodiversité, les savoirs traditionnels et les marchés locaux.  Les populations résistent, que ce soit au travers de mouvements contre les OGM au Bénin ou contre la viande de « vache folle » en Corée, ou de campagnes pour défendre les vendeurs à la sauvette en Inde ou le lait cru en Colombie. La question de savoir qui définit la « sécurité sanitaire des aliments » est de plus en plus au cœur de la lutte pour l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture. Cliquez ici pour lire l'aperçu

Une nouvelle offensive dans le monde de la viande industrielle : les multinationales du Sud

De nos jours, les pays du Sud consomment apparemment de plus en plus de viande. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), la consommation de viande par habitant dans les pays en développement a doublé entre 1980 et 2005, et la consommation d’œufs y a été multipliée par trois. Comment expliquer cette évolution ? Pour certains, le facteur majeur a été l’augmentation des revenus en Asie, mais cela peut difficilement justifier une hausse aussi énorme. La raison principale est plutôt à chercher du côté de l’approvisionnement. Les entreprises de l’agrobusiness, soutenues pas de fortes subventions et par les gouvernements, ont réussi, au cours des dernières décennies, à pousser la production mondiale de viande à des niveaux inouïs, provoquant des conséquences dévastatrices pour les animaux, les personnes et l’environnement. Une grande partie de cette production industrielle se fait désormais dans les pays du Sud, où une nouvelle génération de compagnies transnationales (TNC), originaires de ces pays, s’allient avec les firmes plus anciennes des pays du Nord, pour imposer “le dieu viande” d’un bout à l’autre de la planète.

De nos jours, les pays du Sud consomment apparemment de plus en plus de viande. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), la consommation de viande par habitant dans les pays en développement a doublé entre 1980 et 2005, et la consommation d’œufs y a été multipliée par trois. Comment expliquer cette évolution ? Pour certains, le facteur majeur a été l’augmentation des revenus en Asie, mais cela peut difficilement justifier une hausse aussi énorme. La raison principale est plutôt à chercher du côté de l’approvisionnement. Les entreprises de l’agrobusiness, soutenues pas de fortes subventions et par les gouvernements, ont réussi, au cours des dernières décennies, à pousser la production mondiale de viande à des niveaux inouïs, provoquant des conséquences dévastatrices pour les animaux, les personnes et l’environnement. Une grande partie de cette production industrielle se fait désormais dans les pays du Sud, où une nouvelle génération de compagnies transnationales (TNC), originaires de ces pays, s’allient avec les firmes plus anciennes des pays du Nord, pour imposer “le dieu viande” d’un bout à l’autre de la planète.

Un système alimentaire qui tue : La peste porcine, dernier fléau de l'industrie de la viande

Le Mexique assiste à une répétition infernale de l’histoire de la grippe aviaire asiatique, mais à une échelle encore plus tragique. Une fois de plus, la réponse officielle arrive trop tard et entachée de mensonges. Une fois de plus, l’industrie mondiale de la viande est au centre de l’histoire, s’obstinant à nier toute responsabilité, alors que le poids de l’évidence concernant son rôle ne cesse de s’accroître. Cinq ans après le début de la crise de grippe aviaire H5N1 et après cinq ans aussi d’une stratégie mondiale contre les pandémies de grippe coordonnée par l’Organisation mondiale de la santé (l’OMC ou WHO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le monde chancelle sous les coups d’un nouveau désastre, la grippe porcine. La stratégie mondiale a échoué et doit être remplacée par un nouveau système de santé publique qui puisse inspirer confiance au public.

Le Mexique assiste à une répétition infernale de l’histoire de la grippe aviaire asiatique, mais à une échelle encore plus tragique. Une fois de plus, la réponse officielle arrive trop tard et entachée de mensonges. Une fois de plus, l’industrie mondiale de la viande est au centre de l’histoire, s’obstinant à nier toute responsabilité, alors que le poids de l’évidence concernant son rôle ne cesse de s’accroître. Cinq ans après le début de la crise de grippe aviaire H5N1 et après cinq ans aussi d’une stratégie mondiale contre les pandémies de grippe coordonnée par l’Organisation mondiale de la santé (l’OMC ou WHO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le monde chancelle sous les coups d’un nouveau désastre, la grippe porcine. La stratégie mondiale a échoué et doit être remplacée par un nouveau système de santé publique qui puisse inspirer confiance au public.

Sécurité sanitaire : les dés sont pipés

Au fur et à mesure des avancées de l’offensive néolibérale et de la disparition des mesures quantitatives de protection des marchés locaux, comme les droits de douane et les quotas, les grandes puissances industrielles ont recours à des mesures qualitatives comme les réglementations sur la sécurité sanitaire des aliments pour continuer à fausser le jeu de la concurrence à leur avantage. Sur la scène de la sécurité sanitaire, les États-Unis comme l’UE tentent de faire adopter leurs normes par les autres pays. Pour Washington, dont le propre système de sécurité sanitaire est souvent accusé de laxisme, c’est une manière d’amener les pays à accepter les OGM et les inspections sur la sécurité sanitaire des viandes. Pour Bruxelles, dont les normes de sécurité sanitaire ont bien meilleure réputation, cela se traduit par l’imposition de normes très strictes à des pays qui ne peuvent les respecter. Les accords de libre échange (ALE) bilatéraux sont devenus un instrument privilégié pour faire passer les changements.

Au fur et à mesure des avancées de l’offensive néolibérale et de la disparition des mesures quantitatives de protection des marchés locaux, comme les droits de douane et les quotas, les grandes puissances industrielles ont recours à des mesures qualitatives comme les réglementations sur la sécurité sanitaire des aliments pour continuer à fausser le jeu de la concurrence à leur avantage. Sur la scène de la sécurité sanitaire, les États-Unis comme l’UE tentent de faire adopter leurs normes par les autres pays. Pour Washington, dont le propre système de sécurité sanitaire est souvent accusé de laxisme, c’est une manière d’amener les pays à accepter les OGM et les inspections sur la sécurité sanitaire des viandes. Pour Bruxelles, dont les normes de sécurité sanitaire ont bien meilleure réputation, cela se traduit par l’imposition de normes très strictes à des pays qui ne peuvent les respecter. Les accords de libre échange (ALE) bilatéraux sont devenus un instrument privilégié pour faire passer les changements.

Les accords de libre-échange entre l'Amérique latine et l'Union européenne : une nouvelle forme de domination

C’est une véritable épidémie d’“accords d’association” et d’“accords de coopération” que l’Union européenne (UE) est en train de négocier à travers le monde. Outre la trentaine d’accords déjà signés, l’UE négocie encore, ou est sur le point de le faire, d’autres accords avec plus de quarante pays. Dans l’idée d’encourager un débat public sur ces accords, nous présentons ici une analyse des conséquences et de l’ampleur de certains des accords qui ont déjà été signés. Nous analysons également les implications de certains documents publiés au cours des deux dernières années par l’Union Européenne : On y trouve clairement exposées les stratégies et les intentions qui sous-tendent les négociations.

C’est une véritable épidémie d’“accords d’association” et d’“accords de coopération” que l’Union européenne (UE) est en train de négocier à travers le monde. Outre la trentaine d’accords déjà signés, l’UE négocie encore, ou est sur le point de le faire, d’autres accords avec plus de quarante pays. Dans l’idée d’encourager un débat public sur ces accords, nous présentons ici une analyse des conséquences et de l’ampleur de certains des accords qui ont déjà été signés. Nous analysons également les implications de certains documents publiés au cours des deux dernières années par l’Union Européenne : On y trouve clairement exposées les stratégies et les intentions qui sous-tendent les négociations.

Crise alimentaire : le commerce de la faim

La crise alimentaire mondiale entraîne des souffrances pour un grand nombre de gens mais les grandes multinationales de l’industrie agroalimentaire, les négociants et les spéculateurs engrangent actuellement d'énormes bénéfices. La cause fondamentale de la crise alimentaire actuelle est la mondialisation néolibérale elle-même, qui a transformé les produits alimentaires qui assuraient une sécurité des moyens d’existence en de simples objets spéculatifs, au risque d’entraîner une famine généralisée chez les populations les plus pauvres de la planète.

La crise alimentaire mondiale entraîne des souffrances pour un grand nombre de gens mais les grandes multinationales de l’industrie agroalimentaire, les négociants et les spéculateurs engrangent actuellement d'énormes bénéfices. La cause fondamentale de la crise alimentaire actuelle est la mondialisation néolibérale elle-même, qui a transformé les produits alimentaires qui assuraient une sécurité des moyens d’existence en de simples objets spéculatifs, au risque d’entraîner une famine généralisée chez les populations les plus pauvres de la planète.

En lutte contre les ALE : La résistance croissante aux accords bilatéraux de libre-échange et d’investissement

Cette publication a trois objectifs. Le premier est d’essayer de fournir une solide compréhension de la « frénésie aux ALE » qui s’empare de tant de gouvernements. Beaucoup de gens ne comprennent pas très bien de quoi il s’agit, jusqu’à ce que leur gouvernement soit sur le point d’en signer un. De plus, il y a des différences importantes entre un ALE américain, japonais ou sud-sud. Une partie de ce document essaie de disséquer et d’expliciter le sens de tout ceci. Deuxièmement, il met en commun les récits de personnes engagées dans la lutte contre les ALE dans leur propre pays, et dans différentes parties du monde. Tandis qu’il existe une énorme diversité dans ces luttes, il existe aussi de nombreux points communs, comme nous le verrons tout au long de la deuxième partie. Enfin, la troisième partie tente de tirer quelques leçons à partir de l’expérience des gens jusqu’à ce jour ; ce qui pourra certainement aider ceux qui ont à s’engager dans le combat contre les ALE.

Cette publication a trois objectifs. Le premier est d’essayer de fournir une solide compréhension de la « frénésie aux ALE » qui s’empare de tant de gouvernements. Beaucoup de gens ne comprennent pas très bien de quoi il s’agit, jusqu’à ce que leur gouvernement soit sur le point d’en signer un. De plus, il y a des différences importantes entre un ALE américain, japonais ou sud-sud. Une partie de ce document essaie de disséquer et d’expliciter le sens de tout ceci. Deuxièmement, il met en commun les récits de personnes engagées dans la lutte contre les ALE dans leur propre pays, et dans différentes parties du monde. Tandis qu’il existe une énorme diversité dans ces luttes, il existe aussi de nombreux points communs, comme nous le verrons tout au long de la deuxième partie. Enfin, la troisième partie tente de tirer quelques leçons à partir de l’expérience des gens jusqu’à ce jour ; ce qui pourra certainement aider ceux qui ont à s’engager dans le combat contre les ALE.

La grippe aviaire: une aubaine pour 'Big Chicken'

La crise de la grippe aviaire continue de faire rage. Il y a un an, alors que les gouvernements s’entêtaient à mettre en place des équipes de surveillance dans les zones humides et que l’Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) montrait d’un doigt accusateur l’abondante volaille élevée à la ferme en Asie et en Afrique, GRAIN et d’autres groupes faisaient remarquer que c’était bien l’élevage de volaille industriel à large échelle et le commerce mondial de la volaille qui propageaient la grippe aviaire - et non les oiseaux sauvages ou ceux de basse-cour. Aujourd’hui, tout le monde le sait, même si on ne fait pas grand chose pour contrôler la source industrielle du problème, et les gouvernements continuent à débiter impudemment la théorie de l’oiseau sauvage afin d’échapper à leurs responsabilités. Il y a à peine quelques semaines, les autorités moscovites ont attribué aux oiseaux migrateurs un cas de grippe aviaire aux abords de la ville – au beau milieu de l’hiver russe.Cependant, un aspect bien plus sinistre de la crise de la grippe aviaire commence à devenir plus apparent. L’année dernière, nous alertions sur le fait que la grippe aviaire servait à favoriser les intérêts de puissantes compagnies, mettant en danger les moyens d’existence et la santé de millions de personnes. Aujourd’hui, plus que jamais, l’agrobusiness utilise cette calamité pour consolider ses chaînes alimentaires ferme-usine-supermarché alors que ses concurrents des petites fermes sont criminalisés. De leur côté, les sociétés pharmaceutiques exploitent les bonnes volontés investies dans la base de données mondiale des échantillons de grippe pour profiter des marchés captifs prêts à tout pour avoir des vaccins. Deux agences des Nations Unies – la FAO et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – sont au centre de cette affaire, utilisant leur stature internationale, l’accès aux gouvernements et le contrôle sur les financements des donateurs pour favoriser les programmes des compagnies.

La crise de la grippe aviaire continue de faire rage. Il y a un an, alors que les gouvernements s’entêtaient à mettre en place des équipes de surveillance dans les zones humides et que l’Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) montrait d’un doigt accusateur l’abondante volaille élevée à la ferme en Asie et en Afrique, GRAIN et d’autres groupes faisaient remarquer que c’était bien l’élevage de volaille industriel à large échelle et le commerce mondial de la volaille qui propageaient la grippe aviaire - et non les oiseaux sauvages ou ceux de basse-cour. Aujourd’hui, tout le monde le sait, même si on ne fait pas grand chose pour contrôler la source industrielle du problème, et les gouvernements continuent à débiter impudemment la théorie de l’oiseau sauvage afin d’échapper à leurs responsabilités. Il y a à peine quelques semaines, les autorités moscovites ont attribué aux oiseaux migrateurs un cas de grippe aviaire aux abords de la ville – au beau milieu de l’hiver russe.Cependant, un aspect bien plus sinistre de la crise de la grippe aviaire commence à devenir plus apparent. L’année dernière, nous alertions sur le fait que la grippe aviaire servait à favoriser les intérêts de puissantes compagnies, mettant en danger les moyens d’existence et la santé de millions de personnes. Aujourd’hui, plus que jamais, l’agrobusiness utilise cette calamité pour consolider ses chaînes alimentaires ferme-usine-supermarché alors que ses concurrents des petites fermes sont criminalisés. De leur côté, les sociétés pharmaceutiques exploitent les bonnes volontés investies dans la base de données mondiale des échantillons de grippe pour profiter des marchés captifs prêts à tout pour avoir des vaccins. Deux agences des Nations Unies – la FAO et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – sont au centre de cette affaire, utilisant leur stature internationale, l’accès aux gouvernements et le contrôle sur les financements des donateurs pour favoriser les programmes des compagnies.