Le RCEP en Inde : profit garanti pour les transnationales de l’industrie laitière, montée de la résistance paysanne par GRAIN et Ashlesha Khadse | 11 Déc 2017 Entreprises Dans le cadre des négociations actuelles sur le Partenariat économique régional global (RCEP), l’Inde est acculée à ouvrir ses marchés. Le RCEP, accord de libre-échange entre 16 pays asiatiques, dont des producteurs géants comme la Chine, doit réduire à zéro les taxes à l’importation sur les biens, agricoles comme industriels, pour plus de 92 pour cent des lignes tarifaires. Comme il s’agit de l’accord commercial le plus important du monde, il aura un impact sur la moitié de la population mondiale, dont 420 millions de petites fermes familiales qui produisent 80 pour cent de l’alimentation de l’Asie. Dans le cadre des négociations actuelles sur le Partenariat économique régional global (RCEP), l’Inde est acculée à ouvrir ses marchés. Le RCEP, accord de libre-échange entre 16 pays asiatiques, dont des producteurs géants comme la Chine, doit réduire à zéro les taxes à l’importation sur les biens, agricoles comme industriels, pour plus de 92 pour cent des lignes tarifaires. Comme il s’agit de l’accord commercial le plus important du monde, il aura un impact sur la moitié de la population mondiale, dont 420 millions de petites fermes familiales qui produisent 80 pour cent de l’alimentation de l’Asie.
Supermarchés, chaînes d’approvisionnement transnationales et violations du droit du travail par GRAIN | 27 Nov 2017 Entreprises | Veille des supermarchés Les chaînes d’approvisionnement transnationales sont des réseaux d’entreprises locales qui répondent aux demandes des entreprises transnationales ; la demande concerne principalement les matières premières et les pièces de produits manufacturés. Ce sont les entreprises transnationales qui fixent les termes des échanges au sein de la chaîne d’approvisionnement : qualité, prix, quantités et délais. Elles laissent aux fournisseurs le soin de déterminer les conditions de travail et la gestion de la sécurité et des questions environnementales. Le commerce de détail et les supermarchés sont des exemples bien connus de chaînes d’approvisionnement transnationales, ainsi que les centres d’appel, les services postaux ou la gestion du transport. Les chaînes d’approvisionnement transnationales sont des réseaux d’entreprises locales qui répondent aux demandes des entreprises transnationales ; la demande concerne principalement les matières premières et les pièces de produits manufacturés. Ce sont les entreprises transnationales qui fixent les termes des échanges au sein de la chaîne d’approvisionnement : qualité, prix, quantités et délais. Elles laissent aux fournisseurs le soin de déterminer les conditions de travail et la gestion de la sécurité et des questions environnementales. Le commerce de détail et les supermarchés sont des exemples bien connus de chaînes d’approvisionnement transnationales, ainsi que les centres d’appel, les services postaux ou la gestion du transport.
Nouveaux accords de libre-échange: la normalisation de la brutalité des chaînes d’approvisionnement mondiales par GRAIN | 9 Oct 2017 Entreprises | La nouvelle vague d’accords de libre-échange, élaborés par les grandes entreprises pour garantir leurs intérêts, présente peu, voire pas du tout, d’avantages pour les travailleurs, les communautés et l’environnement. Les conditions stipulées dans ces nouveaux accords commerciaux transforment la plupart des pays en développement en sources de main d’oeuvre bon marché et sans protection pour les entreprises transnationales. Le droit du travail est redéfini de manière à permettre aux transnationales d’imposer des conditions de travail brutales. Lorsque que ces accords seront signés et ratifiés, la seule protection légale qui restera véritablement en rigueur est l’abolition de l’esclavage. Le maintien de tous les autres droits en matière de travail sera laissé à l’appréciation des entreprises en fonction de toute une série de conditions. La nouvelle vague d’accords de libre-échange, élaborés par les grandes entreprises pour garantir leurs intérêts, présente peu, voire pas du tout, d’avantages pour les travailleurs, les communautés et l’environnement. Les conditions stipulées dans ces nouveaux accords commerciaux transforment la plupart des pays en développement en sources de main d’oeuvre bon marché et sans protection pour les entreprises transnationales. Le droit du travail est redéfini de manière à permettre aux transnationales d’imposer des conditions de travail brutales. Lorsque que ces accords seront signés et ratifiés, la seule protection légale qui restera véritablement en rigueur est l’abolition de l’esclavage. Le maintien de tous les autres droits en matière de travail sera laissé à l’appréciation des entreprises en fonction de toute une série de conditions.
Avec le rachat de Whole Foods par Amazon, la distribution alimentaire entame une nouvelle phase par GRAIN | 13 Sep 2017 Entreprises | Veille des supermarchés En juin 2017, Amazon, le troisième web-commerçant mondial, a annoncé avoir acquis Whole Foods Market pour 13,7 milliards de dollars. L’opération d’Amazon semble suivre l’exemple d’Alibaba, le géant du commerce en ligne qui a investi 1, 25 milliard de dollars pour racheter l’entreprise chinoise de livraison de repas à domicile Ele.me à la fin de 2015. En juin 2017, Amazon, le troisième web-commerçant mondial, a annoncé avoir acquis Whole Foods Market pour 13,7 milliards de dollars. L’opération d’Amazon semble suivre l’exemple d’Alibaba, le géant du commerce en ligne qui a investi 1, 25 milliard de dollars pour racheter l’entreprise chinoise de livraison de repas à domicile Ele.me à la fin de 2015.
Les habits neufs du colonialisme : les accords de partenariat économique entre l’UE et l’Afrique par GRAIN | 21 Aoû 2017 Entreprises Depuis 2002, les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient un accord réciproque de libre-échange connu sous le nom d’accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE). Vendu comme la solution miracle qui devait entraîner l’industrialisation et le développement des pays ACP, l’APE est en réalité d’une grande injustice et relève d’un procédé colonial. Même si on en parle peu, l’APE suscite une opposition constante de la part des pays ACP, en raison notamment de ses effets dévastateurs sur les petits producteurs. Les cas des pays africains présentés ici illustrent la manière dont les communautés se battent pour reprendre le contrôle de leurs ressources et empêcher leurs marchés d’être noyés sous les denrées industrielles bon marché en provenance de l’Europe, en les protégeant en même temps de l’afflux des pesticides et des organismes génétiquement modifiés. Depuis 2002, les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient un accord réciproque de libre-échange connu sous le nom d’accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE). Vendu comme la solution miracle qui devait entraîner l’industrialisation et le développement des pays ACP, l’APE est en réalité d’une grande injustice et relève d’un procédé colonial. Même si on en parle peu, l’APE suscite une opposition constante de la part des pays ACP, en raison notamment de ses effets dévastateurs sur les petits producteurs. Les cas des pays africains présentés ici illustrent la manière dont les communautés se battent pour reprendre le contrôle de leurs ressources et empêcher leurs marchés d’être noyés sous les denrées industrielles bon marché en provenance de l’Europe, en les protégeant en même temps de l’afflux des pesticides et des organismes génétiquement modifiés.
La “sécurité sanitaire ” des aliments : une arme contre les vendeurs de rue et les petits producteurs par GRAIN | 30 Jun 2017 Entreprises | Veille des supermarchés C’est pour des raisons de sécurité sanitaire et d’hygiène en matière d’alimentation que certains gouvernements ont pris, ces dernières années, la décision d’interdire les vendeurs de rue et de fermer les marchés d’aliments frais. Les vendeurs de rue de Bangkok sont les dernières victimes de cette interdiction : les autorités de la ville ont annoncé en effet leur intention de faire disparaître tous les vendeurs de rue d’ici la fin 2017. C’est pour des raisons de sécurité sanitaire et d’hygiène en matière d’alimentation que certains gouvernements ont pris, ces dernières années, la décision d’interdire les vendeurs de rue et de fermer les marchés d’aliments frais. Les vendeurs de rue de Bangkok sont les dernières victimes de cette interdiction : les autorités de la ville ont annoncé en effet leur intention de faire disparaître tous les vendeurs de rue d’ici la fin 2017.
Les investissements et les initiatives de conservation à grande échelle portent atteinte aux forêts et aux territoires des peuples par Focus on the Global South y GRAIN | 4 Avr 2017 Entreprises La croissance et l’industrialisation rapides de l’Asie sont en train de coûter très cher aux communautés locales, à leur environnement et à leur économie. Dans toute la région, le ‘développement’ se caractérise par l’investissement à grande échelle, au cœur duquel se trouvent le contrôle et l’exploitation des sols, des forêts, de l’eau, de la nature, des minéraux et de la main-d’œuvre. Un article de GRAIN et Focus on the Global South dans le dernier numéro du Bulletin du Mouvement Mondial pour les Forêts. La croissance et l’industrialisation rapides de l’Asie sont en train de coûter très cher aux communautés locales, à leur environnement et à leur économie. Dans toute la région, le ‘développement’ se caractérise par l’investissement à grande échelle, au cœur duquel se trouvent le contrôle et l’exploitation des sols, des forêts, de l’eau, de la nature, des minéraux et de la main-d’œuvre. Un article de GRAIN et Focus on the Global South dans le dernier numéro du Bulletin du Mouvement Mondial pour les Forêts.
Le Forum de Davos 2017 réaffirme une vision de l’avenir de l’agriculture qui est celle des grandes entreprises par GRAIN | 6 Mar 2017 Terres | Entreprises Les grandes entreprises essaient d’assurer leurs bénéfices dans une agriculture mondialisée, porteuse d’enjeux importants. Mais contrairement aux agriculteurs, les entreprises alimentaires et agricoles mondiales disposent de multiples ressources qui leur servent de filet de sécurité face aux risques inhérents à l’agriculture. L’une de ces ressources est le Forum économique mondial (WEF en anglais) dont le rôle est crucial quand il s’agit d’aider les grandes entreprises à maintenir ou à augmenter leurs marges de profits. Les grandes entreprises essaient d’assurer leurs bénéfices dans une agriculture mondialisée, porteuse d’enjeux importants. Mais contrairement aux agriculteurs, les entreprises alimentaires et agricoles mondiales disposent de multiples ressources qui leur servent de filet de sécurité face aux risques inhérents à l’agriculture. L’une de ces ressources est le Forum économique mondial (WEF en anglais) dont le rôle est crucial quand il s’agit d’aider les grandes entreprises à maintenir ou à augmenter leurs marges de profits.
Une économie "sans cash", un sale coup pour les petits producteurs par GRAIN | 14 Fév 2017 Entreprises | Veille des supermarchés Les marchés de produits frais soutiennent le système économique et les moyens de subsistance de millions de personnes. Malgré cela, les gouvernements de nombreux pays asiatiques adoptent systématiquement des mesures qui sapent les marchés locaux et ruinent tous ceux dont la vie en dépend. De Hong Kong à Hanoi, les gouvernements interdisent les marchés de produits frais et réduisent les interventions de marché qui permettaient auparavant de contenir les grandes entreprises et la volatilité des prix. Ainsi, en levant les réglementations concernant le prix des matières premières agricoles, le gouvernement indonésien n’a fait qu’éroder la sécurité alimentaire des agriculteurs, des petits commerçants et des consommateurs pauvres. Les marchés de produits frais soutiennent le système économique et les moyens de subsistance de millions de personnes. Malgré cela, les gouvernements de nombreux pays asiatiques adoptent systématiquement des mesures qui sapent les marchés locaux et ruinent tous ceux dont la vie en dépend. De Hong Kong à Hanoi, les gouvernements interdisent les marchés de produits frais et réduisent les interventions de marché qui permettaient auparavant de contenir les grandes entreprises et la volatilité des prix. Ainsi, en levant les réglementations concernant le prix des matières premières agricoles, le gouvernement indonésien n’a fait qu’éroder la sécurité alimentaire des agriculteurs, des petits commerçants et des consommateurs pauvres.
Cultiver le désastre : le programme Grow permet aux multinationales de développer leur mainmise sur l'agriculture par GRAIN | 19 Jan 2017 Entreprises Certaines des plus grandes multinationales agroalimentaires du monde sont en train de déployer un programme appelé GROW, qui promet des solutions « basées sur le marché » pour lutter contre pauvreté, l'insécurité alimentaire et les changements climatiques. Dans une logique de « partenariat public-privé », les entreprises participantes à Grow favorisent des liens étroits avec les gouvernements afin d'accroître leur pouvoir sur les marchés et les chaînes d'approvisionnement. Tout en prétendant favoriser la sécurité alimentaire et apporter des bénéfices aux petits agriculteurs, le programme Grow, dans la manière dont il se concentre sur quelques produits de base à forte valeur révèle son objectif réel : accroître la production d'une tout petit nombre de produits au profit d'un tout petit nombre de sociétés. Les impacts sur les communautés, la biodiversité, la nutrition et le climat sont potentiellement désastreux. Certaines des plus grandes multinationales agroalimentaires du monde sont en train de déployer un programme appelé GROW, qui promet des solutions « basées sur le marché » pour lutter contre pauvreté, l'insécurité alimentaire et les changements climatiques. Dans une logique de « partenariat public-privé », les entreprises participantes à Grow favorisent des liens étroits avec les gouvernements afin d'accroître leur pouvoir sur les marchés et les chaînes d'approvisionnement. Tout en prétendant favoriser la sécurité alimentaire et apporter des bénéfices aux petits agriculteurs, le programme Grow, dans la manière dont il se concentre sur quelques produits de base à forte valeur révèle son objectif réel : accroître la production d'une tout petit nombre de produits au profit d'un tout petit nombre de sociétés. Les impacts sur les communautés, la biodiversité, la nutrition et le climat sont potentiellement désastreux.
Les traités de commerce risquent d’enlever aux agriculteurs la gestion de la biodiversité des semences par GRAIN | 22 Déc 2016 Semences | Entreprises La sélection et l’entretien intelligents des graines les plus adaptées à un site déterminé sont au cœur de l’agriculture paysanne et des systèmes agro-sylvicoles. La biodiversité de centaines de milliers de variétés agricoles et de races animales que l’on trouve dans les champs des paysans du monde entier en a découlé, et constitue la pierre angulaire du système alimentaire mondial. Les agriculteurs paysans et les variétés locales qu’ils ont développées nourrissent encore aujourd’hui la majorité d’entre nous. En revanche, l’agriculture industrielle dominée par un petit nombre de sociétés transnationales a radicalement réduit la variété des produits agricoles cultivés. En plus, elle n’a pas tardé à empiéter sur les terres dont les paysans dépendent pour produire des aliments et sur leur accès à la diversité de semences qui constitue la base de l’agriculture paysanne et des systèmes agro-sylvicoles. La sélection et l’entretien intelligents des graines les plus adaptées à un site déterminé sont au cœur de l’agriculture paysanne et des systèmes agro-sylvicoles. La biodiversité de centaines de milliers de variétés agricoles et de races animales que l’on trouve dans les champs des paysans du monde entier en a découlé, et constitue la pierre angulaire du système alimentaire mondial. Les agriculteurs paysans et les variétés locales qu’ils ont développées nourrissent encore aujourd’hui la majorité d’entre nous. En revanche, l’agriculture industrielle dominée par un petit nombre de sociétés transnationales a radicalement réduit la variété des produits agricoles cultivés. En plus, elle n’a pas tardé à empiéter sur les terres dont les paysans dépendent pour produire des aliments et sur leur accès à la diversité de semences qui constitue la base de l’agriculture paysanne et des systèmes agro-sylvicoles.
Une entreprise d'huile de palme en RDC soutenue par l'aide au développement est confrontée à des conflits fonciers et des opérations financières suspectes par RIAO-RDC, AEFJN, Entraide et Fraternité, GRAIN, SOS Faim, UMOYA, urgewald, War on Want et WRM | 2 Nov 2016 Terres | Entreprises Des fonds de développement européens et américains financent actuellement l’entreprise d’huile de palme Feronia Inc en dépit des conflits portant sur les terres et les conditions de travail sur ses plantations en République démocratique du Congo (RDC). Des informations récentes posent des questions sur la façon dont l’entreprise agro-alimentaire d’origine canadienne a utilisé des millions de dollars payés par les contribuables à destination de l’aide internationale, laissant à penser qu’il y a eu détournements de fonds à travers des entreprises connectées à un haut responsable politique congolais. Des fonds de développement européens et américains financent actuellement l’entreprise d’huile de palme Feronia Inc en dépit des conflits portant sur les terres et les conditions de travail sur ses plantations en République démocratique du Congo (RDC). Des informations récentes posent des questions sur la façon dont l’entreprise agro-alimentaire d’origine canadienne a utilisé des millions de dollars payés par les contribuables à destination de l’aide internationale, laissant à penser qu’il y a eu détournements de fonds à travers des entreprises connectées à un haut responsable politique congolais.
Les méga-accords de commerce et d’investissement détruisent les marchés locaux par GRAIN | 25 Aoû 2016 Entreprises | Veille des supermarchés Ce numéro du Bulletin de veille des supermarchés d’Asie met l’accent sur les conséquences des accords de commerce et d’investissement sur les agriculteurs, les pêcheurs et les vendeurs de rue. Nous commençons avec une déclaration de La Vía Campesina sur le commerce, les marchés et le développement, faite à l’occasion de la quatorzième session de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui s’est tenue du 17 au 22 juillet 2016 à Nairobi, au Kenya. Nous examinerons ensuite comment la ville vietnamienne de Hanoï a criminalisé les vendeurs de rue, déjà menacés par l’expansion des détaillants étrangers qu’ont entraînée les nouvelles réglementations commerciales. Nous parlerons ensuite de l’expérience d’une organisation thaïlandaise de sécurité sanitaire des aliments qui poursuit le gouvernement thaïlandais pour ne pas avoir réussi à garantir la sécurité sanitaire des fruits et légumes vendus en supermarché. Ce numéro du Bulletin de veille des supermarchés d’Asie met l’accent sur les conséquences des accords de commerce et d’investissement sur les agriculteurs, les pêcheurs et les vendeurs de rue. Nous commençons avec une déclaration de La Vía Campesina sur le commerce, les marchés et le développement, faite à l’occasion de la quatorzième session de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui s’est tenue du 17 au 22 juillet 2016 à Nairobi, au Kenya. Nous examinerons ensuite comment la ville vietnamienne de Hanoï a criminalisé les vendeurs de rue, déjà menacés par l’expansion des détaillants étrangers qu’ont entraînée les nouvelles réglementations commerciales. Nous parlerons ensuite de l’expérience d’une organisation thaïlandaise de sécurité sanitaire des aliments qui poursuit le gouvernement thaïlandais pour ne pas avoir réussi à garantir la sécurité sanitaire des fruits et légumes vendus en supermarché.
Avec de nouveaux accords commerciaux, le vol organisé par les multinationales est légalisé et les semences paysannes deviennent illégales par GRAIN | 16 Aoû 2016 Entreprises | Semences Depuis 2001, GRAIN suit la manière dont les soi-disant accords de libre-échange (ALE), le plus souvent négociés dans le secret hors de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sont utilisés pour aller au-delà des normes internationales existantes en matière de brevetabilité du vivant. Nous fournissons dans ce rapport des informations actualisées sur les ALE qui sont en train de légaliser le vol organisé par les entreprises et de menacer la possibilité pour les agriculteurs de conserver, produire et échanger des semences dans le monde entier. Depuis 2001, GRAIN suit la manière dont les soi-disant accords de libre-échange (ALE), le plus souvent négociés dans le secret hors de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sont utilisés pour aller au-delà des normes internationales existantes en matière de brevetabilité du vivant. Nous fournissons dans ce rapport des informations actualisées sur les ALE qui sont en train de légaliser le vol organisé par les entreprises et de menacer la possibilité pour les agriculteurs de conserver, produire et échanger des semences dans le monde entier.
L’agrobusiness, un pas de plus vers la dépendance alimentaire par GRAIN | 17 Jul 2016 Entreprises Dans le village de Yalifombo, en République Démocratique du Congo (RDC), le long du fleuve Congo, se trouvait une communauté essentiellement agricultrice. Dans ce village il a été donné de voir comment l’économie locale qui tournait autour du travail du palmier à huile traditionnel s’est effondré suite à la montée en puissance des plantations industrielles. Dans toute la sous-région, que ce soit à Mundemba (Cameroun) ou Mboma (Gabon), on observe cette concurrence grandissante de l’agro-industrie face aux économies agricoles locales. Le modèle aujourd’hui encouragé par certaines Politiques publiques, l’agrobusiness est en train de détruire les systèmes qui ont depuis de longues années constituer une réussite pour les paysans. Dans le village de Yalifombo, en République Démocratique du Congo (RDC), le long du fleuve Congo, se trouvait une communauté essentiellement agricultrice. Dans ce village il a été donné de voir comment l’économie locale qui tournait autour du travail du palmier à huile traditionnel s’est effondré suite à la montée en puissance des plantations industrielles. Dans toute la sous-région, que ce soit à Mundemba (Cameroun) ou Mboma (Gabon), on observe cette concurrence grandissante de l’agro-industrie face aux économies agricoles locales. Le modèle aujourd’hui encouragé par certaines Politiques publiques, l’agrobusiness est en train de détruire les systèmes qui ont depuis de longues années constituer une réussite pour les paysans.