La culture de l’huile de palme connaît une expansion rapide d’un bout à l’autre du monde. Ces nouvelles plantations en monoculture ont pour corollaire la destruction des forêts tropicales, l’exploitation de la main d’œuvre et un accaparement brutal des terres. Un nouveau rapport de GRAIN explique les raisons pour lesquelles les producteurs industriels cherchent de nouvelles terres et étudie le modèle très différent de la production traditionnelle d’huile de palme en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest. Télécharger le rapport complet (PDF 13 Mo) Les palmiers à huile ne peuvent être cultivés de manière rentable que dans la ceinture équatoriale qui est occupée par des paysans et des peuples autochtones et par les forêts dont ils dépendent. L’histoire de l’expansion des plantations de palmiers à huile à travers l’Asie, l’Amérique latine et plus récemment l’Afrique, est donc également une histoire de déplacement souvent violent des populations concernées et de destruction de leurs forêts et de leurs fermes. Au cours des quinze dernières années, des sociétés étrangères ont signé plus de 60 accords représentant une superficie de près de 4 millions d’hectares en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, pour développer des plantations de palmiers à huile. Le rapport comprend aussi deux tableaux fournissant des données sur plus de 60 importants cas d’accaparement des terres par des sociétés étrangères en Afrique depuis 2000 pour y établir des plantations de palmiers à huile. Le second couvre les cas d’accaparement des terres pour la production d’huile de palme dans les provinces de Papouasie (Indonésie) et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Annexe 1 : l'accaparement des terres destinées à l'huile de palme en Afrique Télécharger en format Excel Annexe 2 : l'accaparement des terres destinées à l'huile de palme chez les Papous d'Indonésie et de Papouasie-Nouvelle-Guinée Télecharger en format Excel