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Le blog est un endroit où GRAIN publie de petits articles ou partage simplement des informations produites avec notre réseau.

Nos terres valent plus que du carbone !

Alors que l’agriculture est l’une des activités humaines qui génère le plus d’émissions de gaz à effet de serre, la séquestration de carbone dans les sols agricoles est de plus en plus souvent présentée comme une technique capable de limiter le réchauffement climatique. Au niveau international, les initiatives en ce sens se multiplient, alliant acteurs privés et Etats. Solution miracle ou alibi pour ne pas réduire les émissions liées au secteur agricole ? Le nouveau rapport du CCFD-Terre Solidaire, intitulé « Nos terres valent plus que du carbone ! », analyse plus en profondeur la question de la séquestration du carbone dans les sols et du lien complexe entre agriculture et dérèglements climatiques. Il questionne nos systèmes agro-alimentaires – de l’amont à l’aval de la production - en abordant les enjeux à l’aune des critères environnementaux mais aussi économiques, sociaux et culturels.

Alors que l’agriculture est l’une des activités humaines qui génère le plus d’émissions de gaz à effet de serre, la séquestration de carbone dans les sols agricoles est de plus en plus souvent présentée comme une technique capable de limiter le réchauffement climatique. Au niveau international, les initiatives en ce sens se multiplient, alliant acteurs privés et Etats. Solution miracle ou alibi pour ne pas réduire les émissions liées au secteur agricole ? Le nouveau rapport du CCFD-Terre Solidaire, intitulé « Nos terres valent plus que du carbone ! », analyse plus en profondeur la question de la séquestration du carbone dans les sols et du lien complexe entre agriculture et dérèglements climatiques. Il questionne nos systèmes agro-alimentaires – de l’amont à l’aval de la production - en abordant les enjeux à l’aune des critères environnementaux mais aussi économiques, sociaux et culturels.

La spéculation foncière mène à des violations des droits humains et à l'éco-destruction au Brésil

Un nouveau rapport révèle comment les fonds de pension internationaux, les investissements étrangers et les institutions détruisent l'avenir des communautés rurales du nord-est du Brésil.  

Un nouveau rapport révèle comment les fonds de pension internationaux, les investissements étrangers et les institutions détruisent l'avenir des communautés rurales du nord-est du Brésil.  

Les rapports de La Via Campesina sur la justice climatique et l'agroécologie en Afrique

La Via Campesina a publié de nombreux documents très intéressants sur l'agroécologie et la justice climatique pour l'Afrique australe et orientale. Ceux-ci incluent des rapports nationaux de l'Ouganda, du Zimbabwe, du Mozambique, et de Tanzanie, ainsi qu'un livret avec un aperçu général qui contient des perspectives très intéressantes de la part des agriculteurs sur le terrain et des exemples sur la façon dont ils abordent le changement climatique.

La Via Campesina a publié de nombreux documents très intéressants sur l'agroécologie et la justice climatique pour l'Afrique australe et orientale. Ceux-ci incluent des rapports nationaux de l'Ouganda, du Zimbabwe, du Mozambique, et de Tanzanie, ainsi qu'un livret avec un aperçu général qui contient des perspectives très intéressantes de la part des agriculteurs sur le terrain et des exemples sur la façon dont ils abordent le changement climatique.

Un projet d’accaparement de terres déguisé en promesse de développement

Nakarari, village perdu dans la brousse dans le district de Malema, à deux mille kilomètres au nord de Maputo. Sous le manguier, assis à même le sol ou sur des bancs en bois chancelants, une quarantaine d’hommes et de femmes accueillent les visiteurs. Autour d’eux, un groupe d’enfants sautent comme des ressorts chaque fois qu’un fruit tombe des branches. Le secrétaire du village prend la parole. Le visage marqué par le soleil et les mains calleuses de ceux qui travaillent la terre depuis longtemps, M. Agostinho Mocernea se montre sévère : « Nous ne devons pas croire ce que dit le gouvernement. Nous devons continuer à dire non. » Puis il passe la parole aux représentants des organisations paysannes fraîchement arrivés des villes voisines. « Le gouvernement est dans l’impasse, affirme M. Dionísio Mepoteia, de l’Union nationale des paysans (UNAC). Notre lutte nous a permis de remporter une première victoire historique. Nous avons empêché le pillage et réaffirmé que la terre n’appartenait qu’à nous, qui la cultivons depuis des générations. » Et le quadragénaire à la voix légère d’ajouter : « Ce n’est que grâce à notre unité que nous avons pu atteindre ce résultat. Il faut que nous restions unis. »

Nakarari, village perdu dans la brousse dans le district de Malema, à deux mille kilomètres au nord de Maputo. Sous le manguier, assis à même le sol ou sur des bancs en bois chancelants, une quarantaine d’hommes et de femmes accueillent les visiteurs. Autour d’eux, un groupe d’enfants sautent comme des ressorts chaque fois qu’un fruit tombe des branches. Le secrétaire du village prend la parole. Le visage marqué par le soleil et les mains calleuses de ceux qui travaillent la terre depuis longtemps, M. Agostinho Mocernea se montre sévère : « Nous ne devons pas croire ce que dit le gouvernement. Nous devons continuer à dire non. » Puis il passe la parole aux représentants des organisations paysannes fraîchement arrivés des villes voisines. « Le gouvernement est dans l’impasse, affirme M. Dionísio Mepoteia, de l’Union nationale des paysans (UNAC). Notre lutte nous a permis de remporter une première victoire historique. Nous avons empêché le pillage et réaffirmé que la terre n’appartenait qu’à nous, qui la cultivons depuis des générations. » Et le quadragénaire à la voix légère d’ajouter : « Ce n’est que grâce à notre unité que nous avons pu atteindre ce résultat. Il faut que nous restions unis. »

Semences de néo-colonialisme - Pourquoi les promoteurs d'OGM se trompent-ils sur l'Afrique ?

Le lobby des OGM montre des signes de désespoir. Une fois de plus, ils sont à l'offensive avec d’énormes efforts de relations publiques ciblant l'Afrique de l'Est, en particulier l'Ouganda, pour tenter de renverser la politique Africaine de développement à leurs propres fins. Leur objectif immédiat est d'affaiblir les lois nationales sur la biosécurité, supprimant ainsi tout obstacle à leur accès aux marchés africains pour leurs produits controversés à haut risque. Plus précisément, ils veulent supprimer les clauses de «responsabilité stricte» et ainsi éviter toute responsabilité; éviter d'avoir à payer une compensation pour tout dommage qu'ils font; éviter l'étiquetage afin que les Africains ne puissent savoir si leur nourriture est génétiquement modifiée; et éviter toute punition que les lois africaines peuvent imposer.

Le lobby des OGM montre des signes de désespoir. Une fois de plus, ils sont à l'offensive avec d’énormes efforts de relations publiques ciblant l'Afrique de l'Est, en particulier l'Ouganda, pour tenter de renverser la politique Africaine de développement à leurs propres fins. Leur objectif immédiat est d'affaiblir les lois nationales sur la biosécurité, supprimant ainsi tout obstacle à leur accès aux marchés africains pour leurs produits controversés à haut risque. Plus précisément, ils veulent supprimer les clauses de «responsabilité stricte» et ainsi éviter toute responsabilité; éviter d'avoir à payer une compensation pour tout dommage qu'ils font; éviter l'étiquetage afin que les Africains ne puissent savoir si leur nourriture est génétiquement modifiée; et éviter toute punition que les lois africaines peuvent imposer.

Le Sénégal se prononce favorable à l’introduction des semences OGM sur la base du faux rapport de l'Académie des sciences

Le 28 février 2017, le président de la république du Sénégal a fait une déclaration en faveur de l’introduction des OGM, en s’appuyant sur le rapport de l'Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, ANSTS.  

Le 28 février 2017, le président de la république du Sénégal a fait une déclaration en faveur de l’introduction des OGM, en s’appuyant sur le rapport de l'Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, ANSTS.  

Canada – Une curieuse autorisation du riz OGM doré

En mars 2018, le ministère de la Santé du Canada a autorisé la mise sur le marché du controversé riz doré, génétiquement modifié pour produire du β-carotène que le corps humain transformera en vitamine A. L’Institut international de recherche sur le riz, à l’origine de cette demande, a déclaré que ce riz doré n’était pas destiné à la vente au Canada pour le moment. Une manière d’inciter les pays asiatiques à l’autoriser à leur tour ?  

En mars 2018, le ministère de la Santé du Canada a autorisé la mise sur le marché du controversé riz doré, génétiquement modifié pour produire du β-carotène que le corps humain transformera en vitamine A. L’Institut international de recherche sur le riz, à l’origine de cette demande, a déclaré que ce riz doré n’était pas destiné à la vente au Canada pour le moment. Une manière d’inciter les pays asiatiques à l’autoriser à leur tour ?  

La sécurité d’Emmanuel Elong

Monsieur le Ministre, Nous tenons par la présente à vous demander de bien vouloir vous assurer de la sécurité de Monsieur Emmanuel Elong, Président de la SYNAPARCAM (Synergie Nationale des Paysans et Riverains du Cameroun) et Président de l’Alliance des Riverains des Plantations Socfin-Bolloré, venu à Paris du 1er au 5 avril 2018 pour témoigner au procès pour diffamation contre France Télévision, relatif au reportage de l’émission Complément d’enquête, « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? », dont la première partie porte sur la Socapalm, la plus grande entreprise d’exploitation d’huile de palme du Cameroun.

Monsieur le Ministre, Nous tenons par la présente à vous demander de bien vouloir vous assurer de la sécurité de Monsieur Emmanuel Elong, Président de la SYNAPARCAM (Synergie Nationale des Paysans et Riverains du Cameroun) et Président de l’Alliance des Riverains des Plantations Socfin-Bolloré, venu à Paris du 1er au 5 avril 2018 pour témoigner au procès pour diffamation contre France Télévision, relatif au reportage de l’émission Complément d’enquête, « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? », dont la première partie porte sur la Socapalm, la plus grande entreprise d’exploitation d’huile de palme du Cameroun.

Poursuites-bâillons : Sherpa, ReAct, Mediapart, Le Point et L’Obs relaxés suite à la plainte en diffamation de filiales du groupe Bolloré

Ce jeudi 29 mars, la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris a prononcé la relaxe des associations Sherpa, ReAct et des médias Mediapart, L’Obs et Le Point, attaqués en diffamation par SOCFIN et SOCAPALM, filiales du Groupe Bolloré. Ce jugement réaffirme la primauté de la liberté d’expression et l’intérêt général sur les « poursuites-bâillons » des multinationales.

Ce jeudi 29 mars, la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris a prononcé la relaxe des associations Sherpa, ReAct et des médias Mediapart, L’Obs et Le Point, attaqués en diffamation par SOCFIN et SOCAPALM, filiales du Groupe Bolloré. Ce jugement réaffirme la primauté de la liberté d’expression et l’intérêt général sur les « poursuites-bâillons » des multinationales.

Communiqué des participant-­e-­s à la 6ème édition de la foire ouest africaine des semences paysannes à Djimini

Nous membres du Comité Ouest Africain des Semences Paysannes (COASP), nous, paysannes et paysans, représentantes et représentants des organisations paysannes, de la société civile, des instituts de recherche nationaux et internationaux, venu‐e­‐s de 8 pays d’Afrique de l’Ouest et de 3 pays d’Europe, nous sommes réuni­‐e­‐s du 5 au 7 mars 2018 pour la 6ème édition de la foire ouest africaine des semences paysannes de Djimini.

Nous membres du Comité Ouest Africain des Semences Paysannes (COASP), nous, paysannes et paysans, représentantes et représentants des organisations paysannes, de la société civile, des instituts de recherche nationaux et internationaux, venu‐e­‐s de 8 pays d’Afrique de l’Ouest et de 3 pays d’Europe, nous sommes réuni­‐e­‐s du 5 au 7 mars 2018 pour la 6ème édition de la foire ouest africaine des semences paysannes de Djimini.

Santé Canada approuve le «riz doré» OGM mais sans être destiné à la vente au Canada

Ottawa, le 20 mars 2018 – Santé Canada vient d’approuver le « riz doré » génétiquement modifié (GM) enrichi en vitamine A même si ce dernier n’est pas destiné à la vente au Canada et n’a pas encore été approuvé par les organismes de règlementation des marchés visés.

Ottawa, le 20 mars 2018 – Santé Canada vient d’approuver le « riz doré » génétiquement modifié (GM) enrichi en vitamine A même si ce dernier n’est pas destiné à la vente au Canada et n’a pas encore été approuvé par les organismes de règlementation des marchés visés.

Entretien avec Justus Lavi Mwololo, Secrétaire Général National du Forum des petits agriculteurs du Kenya

Un entretien avec Justus Lavi Mwololo, Secrétaire Général National du Forum des petits agriculteurs du Kenya, sur les semences et les accords de libre échange.

Un entretien avec Justus Lavi Mwololo, Secrétaire Général National du Forum des petits agriculteurs du Kenya, sur les semences et les accords de libre échange.

L'agritech en Afrique promu à Davos

Bill Gates au World Economic Forum (WEF) qui s'ouvre aujourd'hui à Davos en Suisse, aux côtés des multinationales de l'agrobusiness in corpore, pour poursuivre une stratégie de prédation et de transformation de l'agriculture du continent africain. Au nom de la faim dans le monde et du changement climatique.

Bill Gates au World Economic Forum (WEF) qui s'ouvre aujourd'hui à Davos en Suisse, aux côtés des multinationales de l'agrobusiness in corpore, pour poursuivre une stratégie de prédation et de transformation de l'agriculture du continent africain. Au nom de la faim dans le monde et du changement climatique.

Face aux poursuites-bâillons de Bolloré : nous ne nous tairons pas!

Ce jeudi 25 janvier s’ouvrira un procès contre trois journaux (Mediapart, L’Obs, Le Point) et deux ONG (Sherpa et ReAct), attaqués en diffamation par la holding luxembourgeoise Socfin et sa filiale camerounaise Socapalm, pour des articles relatant les mobilisations de villageois et d’agriculteurs ouest-africains voisins d’exploitations gérées par ces deux sociétés. Celles-ci sont fortement liées au groupe Bolloré, Vincent Bolloré lui-même siégeant au sein de leur conseil d’administration.

Ce jeudi 25 janvier s’ouvrira un procès contre trois journaux (Mediapart, L’Obs, Le Point) et deux ONG (Sherpa et ReAct), attaqués en diffamation par la holding luxembourgeoise Socfin et sa filiale camerounaise Socapalm, pour des articles relatant les mobilisations de villageois et d’agriculteurs ouest-africains voisins d’exploitations gérées par ces deux sociétés. Celles-ci sont fortement liées au groupe Bolloré, Vincent Bolloré lui-même siégeant au sein de leur conseil d’administration.

Cours régional Afrique francophone sur l'agroécologie - 2018

Jinukun, point focal de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN) invite les personnes répondant aux critères définis ci-après à s’inscrire au cours régional Afrique francophone, sur l’agroécologie.

Jinukun, point focal de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN) invite les personnes répondant aux critères définis ci-après à s’inscrire au cours régional Afrique francophone, sur l’agroécologie.