Fondation de GRAIN le 16 mars, avec un conseil d’administration de six membres (Dorothy Myers, Miges Baumann, Vincent Lucassen, Bente Herstad, Antonio Onorati, Hannes Lorenzen), et une équipe composée de deux membres (Henk Hobbelink and Renée Vellvé). Photo: GRAIN
Henk publie le livre Biotechnology and the future of world agriculture, qui a été traduit dans de nombreuses langues. Photo: GRAIN
Renée publie le livre Saving the seed, genetic diversity and European agriculture.
GRAIN publie Growing diversity: Genetic resources and local food security, une collection de témoignages et de réussites d’activistes et de paysans en matière de développement et de gestion des variétés végétales et des ressources génétiques. Photo: GRAIN
GRAIN contribue à l’organisation de l’atelier de travail sur la biodiversité et les droits des communautés à Montézillon, en Suisse. Cet atelier rassemble des activistes et des chercheurs du monde entier et débat des tensions liées aux droits des paysans et aux lois « sui generis ». Photo: GRAIN
Le magazine latino-américain Biodiversidad, sustento y culturas, une collaboration entre REDES-AT (Amis de la Terre Uruguay) et GRAIN voit le jour (il est toujours bien vivant aujourd’hui !) Voici son histoire. Et voici tous les numéros (la centième édition date de 2019 et les numéros sont maintenant traduits en portugais, pour être distribués au Brésil). Photo: GRAIN
Le parlement européen rejette une directive qui permettrait de breveter le vivant. C’est une victoire importante qui fait suite à des années de campagnes menées par GRAIN et bien d’autres. Photo: GRAIN
GRAIN soutient les revendications d’un système de droits sui generis pour les communautés locales et autochtones pour contrer le système TRIPS de l’Organisation mondiale du Commerce, une orientation qui provoque à la fois la confusion et le débat.
GRAIN déclare 1996 “Année de la biodiversité agricole” tandis que plusieurs forums des Nations unies organisent des conférences sur le sujet et que la société civile se mobilise. GRAIN participe à toutes les conférences. La Vía Campesina lance la plateforme de la souveraineté alimentaire au Sommet mondial de l’alimentation de la FAO. Photo: European Coordination Via Campesina
Le conseil d’administration de GRAIN, qui comprend de plus en plus de membres issus d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, adopte une stratégie de « régionalisation » pour transférer la base de fonctionnement et l’ancrage politique de GRAIN dans les pays du Sud.
Oryza nirvana, mouvement critique de l’IRRI (l’Institut international de recherche sur le riz aux Philippines, qui a soutenu la révolution verte), est lancé avec des groupes de la région et organise une série de dialogues avec l’Institut.
Biothai et GRAIN organisent un séminaire international à Thammasat, en Thaïlande, sur les « droits sui generis ». GRAIN lance ensuite BIO-IPR, un service d’information sur la privatisation de la biodiversité et les luttes populaires qui s’y opposent. Photo: GRAIN
GRAIN met en place son premier site Internet. Une archive de grain.org est toujours disponible sur Internet. Photo: GRAIN
GRAIN se joint à la Gaia Foundation pour un projet sur deux ans. Cette collaboration débouche sur des études importantes pour les activistes, notamment l’article Dix bonnes raisons de ne pas adhérer à l’UPOV, qui ont aidé à clarifier pourquoi l’UPOV ne vaut pas mieux que les brevets, ce qui était à l’époque un argument pour certains. Information très largement utilisée.
Poussé par les activistes latino-américains, GRAIN commence à étudier les accords commerciaux bilatéraux et les accords d’investissement, pour comprendre quelles sont ces forces de changement extrêmement puissantes qui veulent privatiser la biodiversité et installer les grandes entreprises aux manettes des décisions politiques. Dans le même temps, les mouvements sociaux font connaître le « Sortir l’agriculture de l’OMC/Sortir l’OMC de l’agriculture » à la bataille de Seattle, à l’occasion des négociations de l’OMC. Photo: Becoming a citizen activist
GRAIN lance le projet Growing Diversity [faisons pousser la biodiversité] (2001-2003) pour faire le bilan des expériences locales de gestion de la biodiversité agricole dans le monde.
GRAIN collabore à la mise en place du réseau BASA-Asia (Biodiversity in action for sustainable agriculture [la biodiversité en action pour une agriculture durable], une coalition unique visant à promouvoir dans la région des systèmes semenciers contrôlés par les paysans. Le réseau prépare le terrain pour instaurer une meilleure collaboration entre les principaux acteurs. Photo: GRAIN
GRAIN renforce son processus de décentralisation, en élargissant son équipe en Argentine, au Bénin et en Inde et pose les jalons de sa configuration actuelle. GRAIN commence ainsi à publier systématiquement en trois langues: l’anglais, l’espagnol et le français. Photo: GRAIN
GRAIN sort l’une des premières critiques mondiales sur le “Golden rice” qui constitue une mauvaise stratégie pour combattre la malnutrition. GRAIN a continué depuis à travailler sur ce sujet. Il publie d’autres rapports et collabore avec le réseau Stop Golden Rice.
GRAIN publie une critique sévère quand la FAO adopte son Traité international sur les semences en novembre, démontrant que ce traité subvertit l’idée des droits des paysans et admet la propriété intellectuelle sur les semences et les gènes. GRAIN décide alors d’arrêter de participer à ces réunions.
Dernier meeting du projet Growing Diversity à Rio Branco, au Brésil. Le projet a mis en place un site Internet En cultivant la diversité et des études de cas régionales. Il a contribué à donner une base solide à la gestion des semences à la ferme. Photo: GRAIN
GRAIN décide d’utiliser des logiciels gratuits et libres.
Lancement de bilaterals.org, un site Internet collaboratif dont GRAIN a contribué à la conception et à la réalisation. (et bilaterals est toujours là !) Image: Bilaterals.org
GRAIN co-organise une rencontre à Genève sur les peuples autochtones et les savoirs traditionnels avec le Third World Network [Réseau Tiers-monde] et la Fondation Tebtebba.
GRAIN contribue à fonder COPAGEN, la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain, un vaste réseau multisectoriel présent dans 10 pays (et toujours actif aujourd’hui !).
GRAIN publie Que devient la biosécurité, un rapport selon lequel les lois sur la biosécurité n’empêchent pas les OGM, mais servent au contraire de cadre à leur introduction et à leur usage. Image: La Confédération Paysanne
Alors que la grippe aviaire décime les exploitations de volailles et provoque une pandémie mondiale, GRAIN identifie les grandes entreprises comme la source du problème dans les élevages industriels de Chine et d’Asie du Sud-est. C’est le sujet du rapport Qui est le dindon de la farce ? The Lancet et la FAO sont obligés de reconnaître la véracité des conclusions de GRAIN.
GRAIN, bilaterals.org, Biothai et d’autres co-organisent l’Atelier Luttant contre les ALE, un atelier stratégique international qui se tient à Bangkok et permettra d’assurer la cohérence de la lutte mondiale contre les accords de libre-échange. Il en résultera plusieurs documents importants. Photo: Suraj Mishra
GRAIN publie Souveraineté alimentaire : un bouleversement du système alimentaire mondial : ce premier article de GRAIN sur la souveraineté alimentaire présente le concept comme la solution au système alimentaire dominant et soutient la proposition de La Vía Campesina.
GRAIN fait partie du comité d’organisation de la première rencontre Nyéléni sur la souveraineté alimentaire au Mali. Un moment important qui a galvanisé la lutte pour la souveraineté alimentaire menée par les paysans, les pêcheurs, les éleveurs et les peuples autochtones. Photo: Nyeleni.org
GRAIN publie Non à la folie des agrocarburants, un document qui s’est révélé essentiel dans l’entreprise de destruction des mythes sur les “biocarburants” censés représenter une alternative “verte” aux combustibles fossiles.
GRAIN suit systématiquement dans la presse d’affaires les articles concernant les leaders politiques et les entreprises financières qui réalisent d’énormes transactions de terres agricoles dans le monde entier sous prétexte de répondre aux crises alimentaire et financière. Il en résulte la publication de Main basse sur les terres agricoles en pleine crise alimentaire et financière, qui sera la première à mettre ce problème à l’agenda politique mondial. Un premier set de données de 100 transactions foncières est également publié. Image: Polyp.org.uk
GRAIN fait partie du groupe initial des organisations qui vont créer l’AFSA, l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique.
Alors que la crise alimentaire mondiale atteint un point critique, GRAIN publie Crise alimentaire : le commerce de la faim.
Première publication de GRAIN de ce qui va devenir une série sur l’impact des plantations industrielles de soja dans le Cône sud d’Amérique latine.
GRAIN lance le site Internet farmlandgrab.org pour aider les activistes et les journalistes à se tenir au courant de l’actualité sur l’accaparement des terres pour la production agricole. Ce site est toujours très actif aujourd’hui !
Tandis que la peste porcine se répand sur la planète depuis son point de départ au Mexique, GRAIN une fois encore révèle qu’elle provient d’une grande entreprise : Smithfield Foods, une société appartenant à l’époque aux États-Unis. Photo: GRAIN
Le 20è anniversaire de GRAIN n’est pas une occasion joyeuse pour l’organisation : les donateurs de GRAIN sont frappés par la crise financière, et nous aussi. Après des coupes dans les salaires, puis dans les programmes, nous nous voyons forcés de réduire la taille de l’équipe. Après un numéro spécial consacré à nos premières 20 années, GRAIN arrête la production du magazine Seedling. Photo: GRAIN
GRAIN identifie les fonds de pensions comme de nouveaux acteurs clés dans l’accaparement des terres mondial.
Dans Alimentation et changement climatique : le lien oublié, GRAIN estime que le système alimentaire industriel provoque jusqu’à la moitié de toutes les émissions de gaz à effet de serre de la planète. À l’époque, les sources officielles parlent de 18 % (et ne prennent en compte que l’agriculture).
GRAIN publie une première analyse détaillée montrant comment le système alimentaire industriel compromet la sécurité sanitaire de l’alimentation et rend les gens malades.
En décembre, GRAIN reçoit le prix Right Livelihood qui récompense nos années de travail et en particulier la manière dont nous avons réussi à exposer la nouvelle tendance mondiale de l’accaparement des terres. Photo: Right Livelihood Award
Publication du livre Hold-up sur l’alimentation, une compilation de rapports et d’articles de GRAIN. Photo: GRAIN
Avec La Vía Campesina et le groupe ETC, GRAIN dénonce les marchés carbone et l’agriculture “intelligente face au climat”, suite à la Conférence des Nations unies sur le climat de Copenhague. Photo: La Via Campesina
Planète huile de palme : la publication de ce rapport, en collaboration avec le WRM [le Mouvement Mondial pour les Forêts Tropicales], a suscité un grand nombre de nouvelles recherches et de nombreuses alliances sur l’impact des plantations de palmiers à huile en Afrique. Photo: Convergence Globale des Luttes pour
GRAIN a aidé à la création de la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Cette synergie de mouvements est toujours aussi active aujourd’hui !
Avec La Vía Campesina, GRAIN publie une affiche contenant les données de nos recherches sur le climat, ainsi que la vidéo et la BD “Ensemble nous pouvons refroidir la planète”, qui traitent des mêmes problèmes. Ces deux documents ont été (et le sont encore) largement utilisés par les mouvements sociaux entre autres. Ils ont été traduits dans plusieurs langues.
GRAIN publie une étude clé, Affamés de terres, montrant que les petits producteurs qui disposent de moins de 24 % des terres agricoles de la planète arrivent à produire plus de 80 % de notre alimentation, ce qui remet en cause l’analyse de la FAO et d’autres études.
Hold-up sur le climat : publication et lancement du livre à l’occasion de la Conférence de Paris sur le climat. Photo: GRAIN
Fidèles à nos racines, nous co-publions avec La Vía Campesina un résumé des lois semencières qui criminalisent les paysannes et les paysans d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Sud et d’Europe. Des ressources complémentaires, affiche, set de données, carte et tableau, sont mises à disposition par GRAIN.
Suite aux sessions du Tribunal permanent des peuples au Mexique qui se penche sur les dangers du libre-échange, GRAIN publie Réformes structurelles, accords de libre-échange et guerre contre la subsistance, qui met en relief les liens entre le système alimentaire et la souveraineté alimentaire.
GRAIN sort un 3ème set de données sur les accaparements de terres qui étayent le chiffre de 35 millions d’hectares ayant changé de mains depuis le milieu des années 2000. Nous estimons que l’augmentation des transactions sur le foncier agricole s’est ralentie, du fait que de nombreux projets ont échoué et que la résistance des communautés locales fait fuir les investisseurs. GRAIN aide actuellement à coordonner une alliance informelle contre les plantations de palmiers à huile en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Photo: GRAIN
GRAIN commence à s’intéresser sérieusement à l’accord commercial géant que constitue le Partenariat régional économique global ou RCEP. Nous produisons des études et des analyses sous forme d’une infographie qui sera traduite dans les langues asiatiques locales, pour soutenir le mouvement d’opposition qui se construit à travers toute l’Asie. Photo: GRAIN
Avec nos partenaires d’Amérique latine, GRAIN produit un documentaire et un petit film d’animation sur les activités semencières dans la région. Ils sont traduits dans une demi-douzaine de langues et adaptés aussi pour en faire une BD [en espagnol] et un cours en ligne.
Ce rapport de GRAIN démontre que l’élevage est la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre dans le système alimentaire. C’est notre premier rapport reliant l’élevage à la crise climatique, mais ce ne sera certainement pas le dernier.
Les vrais producteurs de semences est publié avec l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA). Les études de cas et les ressources sont traduites en plusieurs langues locales afin de renforcer les luttes locales pour la souveraineté des semences sur tout le continent.
En collaboration avec nos partenaires locaux dans le réseau asiatique Stop Golden Rice!, nous révélons deux décennies de mensonges sur le riz doré. Photo: Stop Golden Rice! Network
Une nouvelle étude de GRAIN et de l’IATP [Institute for Agriculture and Trade Policy] examine les 35 plus gros producteurs mondiaux de viande et de produits laitiers : l’étude conclut que la plupart ne déclarent pas leurs émissions de gaz à effet de serre et qu’à eux seuls, les cinq géants mondiaux de la viande et des produits laitiers sont aujourd’hui responsables de plus d’émissions annuelles qu’Exxon Mobil, Shell ou BP. Ce rapport, intitulé Emissions impossibles, suscite beaucoup d’intérêt.
Alors que la Conférence des Nations unies sur le climat qui devait se tenir à Santiago du Chili est transférée à Madrid en Espagne, suite aux troubles politiques qui secouent le Mexique, GRAIN profite de cette opportunité pour participer aux meetings parallèles de la société civile dans les deux pays. Nous y amenons notre nouvel audit climatique de l’accord commercial UE-Mercosur et un grand nombre d’autres matériaux. L’audit climatique et ses infographies sont largement repris dans les médias. Ils sont utilisés dans les débats parlementaires et les campagnes en Europe et dans les pays du Mercosur. Photo: GRAIN
Les circuits officiels admettent aujourd’hui que le système alimentaire cause jusqu’à un tiers de toutes les émissions climatiques mondiales, rattrapant ainsi les chiffres avancés par GRAIN il y près de 10 ans.
GRAIN marque son 30ème anniversaire avec un nouveau logo et une courte vidéo qui explique notre travail.
La crise du coronavirus a mis un frein aux célébrations et aux activités, car nous sommes obligés de travailler de chez nous. GRAIN produit un rapport qui montre du doigt les élevages porcins industriels, comme étant aussi responsables de la pandémie, et pas seulement les marchés de frais et le commerce d’animaux sauvages. Nous produisons aussi Des millions de personnes forcées de choisir entre la faim et le Covid-19 qui illustre le lien entre le Covid et la catastrophe alimentaire qui se profile à l’horizon, et présente les solutions trouvées par les communautés locales.