https://grain.org/e/766

Une tribu menacée d'extinction en butte au terrorisme de Vedanta

by Living Farms | 25 Jul 2009

La compagnie minière britannique Vedanta poursuit son plan de mine à ciel ouvert dans l’état indien d’Orissa : elle veut extraire de la bauxite des collines de Niyamgiri, un massif montagneux couvert de forêts et habité depuis des siècles par la population tribale des Dongria Kondh. Les Dongria Kondh, pour qui le sommet de la montagne est sacré, opposent une résistance farouche à Vedanta. Ils sont très largement soutenus dans leur lutte en Inde et à l’étranger.

Living Farms*

Les collines de Niyamgiri, qui s’étendent sur plus de 250 kilomètres sur les districts de Rayagada, Kalahandi et Koraput dans l’état indien d’Orissa, abritent plus de 8 000 Dongria Kondh [1] et d’autres populations tribales. Ces populations se sont engagées de toute leur âme dans ce combat qu’elles mènent depuis des siècles : défendre leurs collines, leurs forêts et leurs ruisseaux. Mais cette fois, l’ennemi auquel elles ont à faire face est plus puissant que jamais. Il s’agit du géant de l’exploitation minière qui s’est donné lui-même le nom de “Vedanta”, un terme qui, dans la philosophie hindoue, symbolise des siècles de connaissance spirituelle et de sagesse traditionnelle.

Durant la première semaine du mois de mars 2009, les Dongria et les autres tribus ont traversé la forêt dense pour former, au pied des collines de Niyamgiri, un mur humain de 17 kilomètres, afin de bloquer les routes, défendant ainsi leur montagne sacrée et sa biodiversité. Cette action rentre dans le cadre de la lutte prolongée que mènent les Dongria pour défendre leur source de vie. Ils se préparent à faire face à la terreur suscitée par ce Vedanta moderne. Quoiqu’ils parviennent à gêner les travaux de construction, la nouvelle route atteint déjà le village dongria de Phuldumer, qui est très proche du site même de la mine.

Krushna Wadaka, 64 ans, habite le village de Katraguma dans le panchayat (gouvernement local élu) de Kurli, s’interroge :”Comment survivre si nous sommes privés de nos terres ?” Il a du mal à comprendre comment la source de leur vie peut être exploitée pour en tirer des profits. « Nous ne quitterons jamais notre terre, quoi qu’il arrive, » continue-t-il, « et nous continuerons à résister à toute tentative d’éviction. »

Vedanta – une entreprise britannique appartenant au milliardaire indien de Londres Anil Agarwal – a été mise en bourse à Londres en décembre 2003 sous le nom de Vedanta Resources plc (VRP). Vedanta a signé le 7 juin 2003 un protocole d’accord avec le gouvernement d’Orissa, pour installer une raffinerie d’un million de tonnes d’alumine, ainsi qu’une centrale au charbon d’une capacité de100 MW. Le coût de l’investissement se monte à 40 000 millions de roupies, soit un peu plus de 800 millions de dollars US .

Les principaux investisseurs au sein de Vedanta sont la Barclays Bank (Royaume-Uni), la Deutsche Bank (Allemagne) et ABN Amro (un consortium dont fait partie le gouvernement hollandais). L’objectif de l’entreprise est de creuser une énorme mine de bauxite à ciel ouvert dans les collines de Niyamgiri Hills, pour pouvoir alimenter la raffinerie d’alumine déjà construite à Lanjigarh dans le Sud-Ouest de l’état d’Orissa.

Les Dongria Kondh

Les Dongria – littéralement, “le peuple des collines” – sont un sous-groupe de la communauté des Kondh dont le nombre est en déclin et qui habitent les forêts de l’Inde orientale depuis plusieurs milliers d’années. Ils croient que leur environnement leur a été donné par leur bienveillant Dieu-Roi, Niyam Raja (le personnage principal de leur mythologie), et qu’ils sont eux-mêmes les descendants directs ou indirects de Niyam Raja.

Les Dongria tirent pratiquement tout ce dont ils ont besoin de la forêt et des “swiddens” (des petits coins de forêt où ils font de l’agriculture sur brûlis). La forêt joue donc un rôle essentiel dans leur culture, leur bien-être domestique et leur spiritualité ; pour eux en effet, la forêt abrite une bonne partie de leurs divinités. Ainsi, avant d’abattre un arbre, les Dongria Kondh supplient les dieux de leur accorder la permission.

Le caractère sacré des forêts explique la profondeur du respect que les Dongria ressentent pour elles. Ainsi, ils ont depuis toujours considéré l’entretien de la forêt comme une vertu et les arbres comme des “amis à protéger”. Dans leur enfance, les Dongria apprennent non seulement les principes de la conservation, mais aussi comment accomplir les tâches habituelles avec soin. Ils n’abattront un arbre que s’ils en ont besoin pour construire une maison et font attention, en cueillant fruits et racines, d’en laisser suffisamment pour assurer la régénération. Leur conception de Niyam (la règle ou la loi) est extrêmement profondément ancrée en eux, de même que les valeurs communautaires de partage et d’égalité.

Les Dongria adorent la montagne comme un Dieu vivant et sont décidés à empêcher Niyamgiri de devenir une décharge industrielle. La simple action de broyer la terre pour l’exploiter ou la construire heurte leur révérence traditionnelle pour la déesse de la terre, Dharani Penu.

Malheureusement, d’importants gisements de bauxite (minerai d’aluminium) ont été découverts dans les collines et le lobby de l’industrie minière, dans son impatience de les exploiter, n’hésitera pas à perturber sévèrement le mode de vie des Dongria, au point que ceux-ci se sentiront peut-être obligés de quitter la région. Selon l’anthropologue Felix Padel, « les Dongria sont des gens des collines. Les déplacer pour les faire s’installer dans la plaine est une forme d’ethnocide. Ils vivent dans les collines, ils vénèrent les collines et ils vivent des collines. Les collines de Niyamgiri ne sont pas juste l’habitat des Dongria, elles sont l’essence même de ce peuple. Une réimplantation équivaudrait à leur destruction. »

L’impact de l’exploitation minière sur les collines

Les Dongria ont monté une grande campagne contre le projet minier. Au début de novembre 2007, le deuxième fonds de pension souverain du monde, aux mains du gouvernement norvégien, a revendu toutes ses actions Vedanta , en expliquant que l’investissement dans cette entreprise représentait «un  risque inacceptable de contribuer à des activités impliquant de graves atteintes à l’éthique ». Un peu plus tard, à la grande joie des Dongria, la Cour suprême de l’Inde a interdit à Vedanta d’exploiter la montagne. Cela n’a été qu’un répit provisoire : en août 2008, Sterlite, la filiale indienne de Vedanta, est revenue à la charge avec un projet légèrement modifié et a obtenu l’autorisation d’exploiter (voir l'article ici ).

Mais les Dongria n’ont pas épuisé tous leurs moyens de défense. Si le projet d’exploitation minière se réalise, il violera deux des principales garanties constitutionnelles de l’Inde : d’une part, le droit de tout “groupe tribal primitif” à jouir de l’intégrité de son territoire et à décider de son propre mode de développement (disposition annexée V de la Constitution indienne); d’autre part, la liberté des pratiques et croyances religieuses (article 25 de la Constitution), le sommet de cette montagne étant un lieu de culte consacré à la divinité suprême des Dongria Kondh, Niyam Raja.

Selon les militants, une mine à ciel ouvert ravagerait la riche biodiversité des collines et perturberait des ressources en eau essentielles qui alimentent sources et ruisseaux, et deux rivières qui permettent d’irriguer une vaste étendue de terres agricoles. Il est bien connu que quand une montagne a un dépôt de bauxite, elle retient les eaux de mousson et les libère lentement au cours de l’année. Mais quand la bauxite est exploitée, la montagne perd sa capacité de rétention d’eau. Les terres environnantes durcissent et les éléments qui facilitaient la fertilisation disparaissent. L’eau de la montagne alimente 36 ruisseaux et deux rivières, le Vanshadhara et le Nagabali, dont dépendent des milliers de personnes pour leurs besoins en eau et l’irrigation de leurs récoltes.

Pratiques agricoles

Pendant longtemps, les membres de cette population tribale sont restés principalement des chasseurs-cueilleurs. Ils ramassaient des plantes comestibles, des fruits, des tubercules, des racines, du miel et des champignons pour couvrir tous leurs besoins alimentaires en-dehors de la viande. Après un certain temps, ils ont commencé à adopter la méthode de culture sur brûlis pour faire pousser plusieurs variétés de millet sur les versants des collines. Même avec ce système, ils faisaient attention de ne pas couper les arbres à fruits ou ceux qui pouvaient fournir une protection pour leurs récoltes.

Ils préféraient cette méthode, car elle ne demande ni labourage ni irrigation, et n’exige qu’un minimum d’entretien. La fertilité des pentes était due à la décomposition de la litière forestière. En général, on cultivait une parcelle durant deux ou trois ans, puis on la laissait en jachère, pour lui donner le temps de retrouver sa fertilité. Après un répit de cinq à six ans, on recommençait à cultiver.

Afin de choisir quelles plantes ils allaient cultiver, les Dongria prenaient en compte plusieurs facteurs : les besoins de leur famille, le type de terre, l’espace disponible par famille, le rythme et la quantité des pluies, les heures d’ensoleillement, les caractéristiques des différentes variétés, l’emplacement des talus, le goût, la valeur écologique et culturelle, le travail, les ressources nécessaires et les problèmes liés aux plantes et animaux nuisibles. Ils réfléchissaient aussi à la combinaison des cultures et au délai de pousse de chaque culture. On est très loin des principes agricoles actuels si réducteurs qui ont jeté le monde dans une crise alimentaire majeure.

Cependant, même les Dongria n’ont pas toujours pu résister au chant des sirènes de la « civilisation moderne ». Séduits par la promesse de meilleurs rendements, certains ont commencé à faire pousser 40 à 50 espèces de plantes différentes sur une seule ferme : des variétés de millet, légumineuses, sorgho, oléagineux, légumes, racines et tubercules. Mais ils ont continué à aller à la chasse et à la cueillette et à pratiquer une agriculture itinérante.

La “prospérité” au prix d’une activité minière destructrice

L’idée vendue par Vedanta et quelques partis politiques est que ce projet minier contribuera à améliorer l’économie de l’Orissa et amènera la prospérité aux Dongria. À la population en général, celle qui habite dans les villes et ne s’occupe pas d’agriculture, Vedanta promet une ère de prospérité, où tous ceux qui ont un esprit d’initiative et le sens des affaires peuvent s’enrichir rapidement.

L’entreprise et le gouvernement tiennent le même discours et partent du principe que l’industrialisation accroît le niveau de vie, tel qu’il est mesuré par une série d’indicateurs comme les revenus liquides et l’éducation ; mais ceux-ci sont totalement déconnectés des situations de la vie réelle. Il est vrai que les statistiques sont faciles à manipuler et même en admettant qu’elles puissent être assemblées de façon parfaitement neutre, elles n’en donnent pas moins une vision très biaisée de la réalité.

En fait, les grands déplacements de population en Orissa n’ont pas vraiment donné lieu à des études statistiques sérieuses : on ne connaît même pas le nombre des personnes déplacées ni l’endroit où elles ont été réimplantées. Les indicateurs qui ont été utilisés sont très imparfaits : l’augmentation des revenus n’est pas synonyme d’un meilleur niveau de vie. Pour les Dongria, le changement le plus important a été de passer d’une situation où ils étaient propriétaires de leurs terres et pouvaient cultiver leur propre nourriture à une situation où ils sont dépendants de l’entreprise pour leur subsistance, ce qui constitue donc une rupture complète par rapport à la quasi autosuffisance de leur économie traditionnelle. De surcroît, la perte du rapport à la terre, les divisions dans la communauté et l’introduction de l’argent sont valorisés comme symboles de croissance !

Depuis des générations, les Dongria ont cultivé leur propre nourriture sur les collines de Niyamgiri. La culture des Dongria est durable dans le vrai sens du terme, en ce sens que c’est le mode de vie de gens qui, depuis des centaines d’années, vivent en symbiose avec la nature, sans endommager l’écosystème.

Conservation ou destruction à grande échelle

Peu de gens sont conscients que l’une des utilisations cruciales de l’aluminium est la fabrication d’armes, de missiles et autres engins de destruction. Toute cette histoire est donc empreinte d’une ironie brutale : on est en train de chasser hors de son territoire un peuple qui co-existe pacifiquement avec la nature depuis des siècles et on ruine son habitat, pour alimenter une industrie dont le but est essentiellement de tirer profit de la guerre et de la dévastation.

Ce ne sont pas seulement les populations tribales qui sont menacées. Avec ses collines, ses sommets, ses vallées et ses gorges, toute la chaîne du Niyamgiri est pittoresque et les forêts denses s’étendent sur quatre districts. Des éléphants et des tigres du Bengale y vivent. On y trouve également des léopards, des paresseux, des pangolins, des civettes, des écureuils géants, des chevrotains, des langurs (ou entelles), des lapins, des antilopes tétracères, des cerfs sambar et de nombreuses variétés de serpents et lézards. De nouvelles espèces d’oiseaux et de plantes continuent à faire l’objet de découvertes dans la région. L’intérêt écologique de la région a même suscité la proposition d’en faire une réserve naturelle. Si l’exploitation minière est autorisée dans ce merveilleux creuset de biodiversité, c’est tout un écosystème qui sera détruit.

Les luttes du passé

L’Orissa a déjà connu bien des mouvements importants qui étaient destinés à empêcher les mines de bauxite et les usines d’aluminium. Dans ces mouvements, les populations tribales et les dalits ( les “Intouchables”) tenaient le rôle central. Les opposants ont souvent été arrêtés ou battus par la police et les employés de l’entreprise. Le premier de ces mouvements s’est mis en place pour empêcher Balco (Bharat Aluminium Company), qui appartenait à l’époque au gouvernement indien, d’ouvrir une mine au sommet du Gandhamardan, un massif exceptionnellement boisé de l’Orissa occidental.

Les populations locales ont fait de gros sacrifices pour s’opposer aux plans de Balco. Quand leur mari était emprisonné, les femmes arrêtaient les voitures de police et les camions de l’entreprise en plaçant leurs bébés devant le véhicule, un geste qui voulait démontrer que l’exploitation minière de la montagne était l’anéantissement de leur avenir. L’entreprise a fini par s’avouer vaincue. Ce mouvement est devenu une source d’inspiration pour tous ceux qui se battent pour protéger leurs ressources vitales. Il sert en effet de référence aux Dongria dans leur détermination à protéger le Niyamgiri.

David contre Goliath

Cette lutte épique pour la survie d’un peuple oppose d’un côté l’immense poids politique et la puissance financière d’une grande entreprise, Vedanta, qui veut le démarrage immédiat de la mine de bauxite, et de l’autre, des milliers de membres tribaux (ou non-tribaux) qui ont décidé de défendre leur mère et Dieu.

Selon Salpu Jakesika, 34 ans, un Dongria du village de Mundabali, “ Vedanta va recommencer à exercer des pressions après les élections [en mai 2009], mais nous continuerons à résister. » Le Niyamgiri ne peut pas être cédé à Vedanta. « Les collines », poursuit-il, « appartiennent aux Dongria et nous n’avons pas l’intention de lâcher. »

Pour Prafulla Samantra, du Lok Shakti Abhiyan, [2] la mine va déplacer au moins dix villages dongria , causer une déforestation et une pollution sévères et dévaster des ruisseaux pérennes. « La crainte des Dongria », explique-t-il, « est qu’ils ne perdent non seulement leurs moyens de subsistance, mais qu’ils n’y laissent aussi leur identité culturelle. Vedanta a déjà construit une raffinerie au pied des collines, pour transformer la matière première qui sera extraite de Niyamgiri. Pour ce faire, ils ont déjà déplacé de force plusieurs villages. C’étaient des villages tribaux de cultivateurs qui se retrouvent désormais sans terre et sans moyen d’existence. Ceux-ci vivent maintenant à proximité d’une usine qui, deux ans après son ouverture, a été condamnée au moins deux fois par le Bureau de contrôle de la pollution de l’Orissa, pour avoir provoqué une pollution qui a affecté plus de vingt villages. L’entreprise déverse également des déchets toxiques dans le Bansadhara. »

Ici encore, il est paradoxal que la détermination des Dongria à sauvegarder l’essence même de leur identité soit décrite comme “contraire au développement” et la population elle-même comme “primitive” et “attardée”. Il est indéniable que les seuls modes de vie véritablement durables sont ceux des communautés indigènes et des autres peuples qui respectent les principes d’autosuffisance propres aux sociétés tribales, et dont les valeurs et la religion sont fondées sur le respect de la nature. Pour ces peuples, vendre leurs montagnes pour permettre l’exploitation minière à grande échelle est pure cupidité; c’est comme entamer la chair de la terre.

Mais pour Vedanta, toute cette philosophie n’a aucun sens. La terre vivante n’est qu’une ressource à exploiter pour faire des bénéfices. La cupidité est un élément essentiel de leur politique et la chair de la terre le mets idéal pour engraisser leurs bilans. Les motivations désintéressées des Dongria leur sont incompréhensibles et ne représentent qu’un obstacle à surmonter. Malheureusement pour Vedanta, les populations tribales de la région ne sont pas “civilisées” et sont imperméables à la “raison”.

Et tandis que la lutte continue, le monde attend et observe.

Sur son instrument traditionnel avec une caisse de résonance en calebasse, Dambu Praska, un barde Dongria Kongh raconte l’histoire de Niyam Raja: [3]

Il a créé les fruits dans les collines, les céréales dans les plaines, Il est le premier Donaria Kondh. Après Après avoir fait l’ananas, la mangue, le jaquier et les céréales, Niyam Raja nous a dit : Vivez de ce que je vous ai donné.”

Mais avec l’arrivée de la mine, l’histoire se transforme en complainte, et un sentiment de perte imprègne le poème :

Niyam Raja est en pleurs aujourd’hui; les collines deviendront boue, Les rochers se désintègreront et tout le monde mourra. Restera-t-il des rivières, s’il n’y a plus de ruisseaux ? Restera-t-il des ruisseaux, s’il n’y a plus de montagnes ? Que ferons-nous sans fruits, ni céréales, ni buffles ? Que ferons-nous sans Niyam Raja ? Que feront les animaux sans les grandes forêts ? Que ferons-nous sans les plantes qui sauvent ?”


* Living Farms est une organisation qui travaille avec les sans-terre, les petits agriculteurs et les consommateurs de l’Orissa, une province de l’Inde, afin d'améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la sécurité sanitaire des aliments, et de faire respecter le principe de la souveraineté alimentaire. L’agriculture durable et la gestion des ressources naturelles sont le fondement de la stratégie du groupe. Voir http://www.living-farms.org

Living Farms travaille en particulier avec les Dongria Kondh, afin de leur permettre de cultiver leur nourriture sur leur propre terre, et ce sur toute l’année. Cela implique de refonder leur système agricole local sur la base d’une agriculture intégrée respectueuse de la biodiversité, d’améliorer la résilience des fermes et l’autosuffisance énergétique, et de garantir les droits fonciers. Living Farms est relié à tout un réseau de groupes, en Orissa et ailleurs, qui travaillent avec les communautés indigènes.


1 Ce groupe est aussi connu sous le nom de Dongaria Kondh

2 Lok Shakti Abhiyan est une organisation indienne (qui signifie “campagne pour le pouvoir au peuple”) qui fait campagne pour des politiques alternatives de développement. Fondée sur le socialisme de Gandhi, elle travaille avec des intellectuels et des activistes. Elle est en train de mettre en place un mouvement de masse contre l’exploitation des ressources naturelles au nom du développement.

3 Une vidéo de Dambu Praska chantant “The Lament of Niyam Raja” (La complainte de Niyam Raja) est disponible sur Facebook à : http://tinyurl.com/ly94zy


Author: Living Farms
Links in this article:
  • [1] http://www.living-farms.org/
  • [2] http://
  • [3] http://tinyurl.com/ly94zy