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Face à la contamination: cinq raisons de rejeter la coexistence

by GRAIN | 9 Jun 2004

GRAIN

avril 2004

Il est temps d'avoir un discours plus direct sur les questions de contamination et de coexistence. La coexistence entre les cultures génétiquement modifiées et celles qui ne le sont pas est impossible et les décideurs politiques doivent cesser de prétendre le contraire. La contamination génétique est une conséquence inévitable de l'agriculture génétiquement modifiée et une stratégie délibérée de la part de l'industrie pour mettre le monde entier devant le fait accompli et obtenir ainsi qu'il accepte les cultures génétiquement modifiées. Il faut oublier la coexistence et refuser totalement les cultures génétiquement modifiées.

Les gens du monde entier ont les yeux fixés sur l'Europe, où le moratoire sur les OGM, obtenu à la suite de luttes difficiles, est sur le point d'être levé et où la bataille se joue maintenant pour déterminer ce qui va le remplacer. La contamination génétique est au centre du débat et on parle beaucoup des seuils, de la coexistence et du « choix du consommateur ». Mais il y a beaucoup de choses qui ne sont pas dites, en particulier en ce qui concerne l'impact de la décision européenne sur le reste du monde. Les questions plus larges qui sont en jeu risquent de disparaître dans les petits détails des négociations officielles.

La contamination génétique doit être vue comme ce qu'elle est : une conséquence inévitable d'une agriculture génétiquement modifiée et la pierre angulaire des efforts de l'industrie des biotechnologies pour mettre le monde entier devant le fait accompli et obtenir ainsi qu'il accepte les cultures génétiquement modifiées.

L'industrie des biotechnologies veut convaincre ses adversaires que la seule solution est de « gérer» la coexistence entre l'agriculture génétiquement modifiée et l'agriculture non génétiquement modifiée. Ils voudraient que nous abandonnions la lutte pour l'arrêt des manipulations génétiques et qui nous portions nos efforts sur la sauvegarde de ce qui reste de l'agriculture non génétiquement modifiée, de la même manière qu'ils avaient essayé de co-opter la bataille pour la biodiversité par une campagne rassurante pour la protection des ‘hot spots' (réserves de biodiversité) mondiaux. Mais une telle coexistence conduirait inévitablement à un système à deux vitesses pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde - un marché refuge épargné par les OGM pour les très riches et un approvisionnement pollué pour le reste d'entre nous - avec le même petit nombre de firmes contrôlant les deux niveaux, des semences aux supermarchés.

Voici les cinq raisons pour lesquelles la question de la contamination doit amener à un rejet total des OGM :

 

La seule manière d'éviter la contamination est de ne pas cultiver d'OGM :

L'agriculture ne se fait pas en laboratoire. Les pollens voyagent. Les semences voyagent. Les aliments voyagent. Et ils ne voyagent pas de façon convenable, ordonnée et prévisible. Les insectes peuvent transporter les pollens sur des kilomètres. [1] Pareil pour le vent. [2]La capacité des semences à rester dans le sol pendant des années avant de germer peut rendre les choses encore plus compliquées. [3]Et on ne pourra pas garantir l'absence d'activités et d'erreurs humaines, si des scientifiques envoient par erreur des semences génétiquement modifiées à des collègues qui ne se doutent de rien (comme l'Université de Californie à Davis), ou des gens passant des semences en fraude aux frontières (au Paraguay et au Brésil), des agriculteurs semant des céréales provenant de l'aide alimentaire (au Mexique et en Roumanie), ou des entreprises de biotechnologie ne respectant pas les réglementations de biosécurité (aux Etats-Unis). [4]C'est tout simplement une question de logique : l'alimentation et l'agriculture ont toujours été une affaire d'échange, d'expérimentation et de commerce, et cela n'est pas différent dans le contexte actuel de mondialisation.

Personne ne nie ce principe de base dans le débat européen autour de la question de la coexistence. Les études qui se succèdent montrent l'impossibilité de pratiquer une agriculture sans OGM à côté d'une agriculture génétiquement modifiée. C'est la raison pour laquelle les négociations portent actuellement sur les seuils (les taux « acceptables » de contamination) et sur la responsabilité (qui sera responsable des contaminations inévitables qui vont avoir lieu). [5]

Evidemment, la manière la plus pratique et la moins coûteuse d'éviter la contamination génétique est de ne pas du tout cultiver de plantes génétiquement modifiées. Etant donné que les arguments en faveur de la culture des plantes génétiquement modifiées sont extrêmement faibles du point de vue des agriculteurs et encore plus du point de vue des consommateurs, il n'y a pas vraiment de justification pour tous les efforts et les coûts supportés pour introduire les OGM dans le système agricole.

 

Les mesures de contrôle des dommages font obstacle aux pratiques agricoles normales :

Les programmes européens proposés pour la coexistence font apparaître clairement que la séparation entre agriculture génétiquement modifiée et agriculture sans OGM demande l'intervention massive d'un système de réglementations.

Les cultures doivent être éloignées et séparées par des barrières, les semences doivent être certifiées comme contenant de faibles niveaux de contamination (0,1% à 0,3%), des financements doivent être prévus pour indemniser les agriculteurs sans OGM lors de contaminations, des systèmes de manutention après récolte doivent être développés, etc. [6]

Ce qui aboutit à un contrôle bien plus strict des agriculteurs. Ils seront obligés de se conformer à des pratiques de « coexistence » qui ont peu de choses à voir avec une bonne agriculture. Il y aura plus de bureaucratie, de paperasses, et de pression pour la certification, et bien moins de souplesse dans le choix de ce qui sera cultivé, quand et comment, ainsi que sur la manière de vendre la récolte. La conservation et les échanges de semences, si elles ne sont pas interdites, seront beaucoup plus compliquées. L'avenir d'une agriculture sans OGM sera un système hermétiquement réglementé régi par des contrats onéreux qui rendront les agriculteurs encore plus vulnérables au pouvoir de l'industrie agroalimentaire. De plus, pour les pays sans ressources pour organiser les contrôles, il n'y aura tout simplement pas d'avenir pour une agriculture sans OGM une fois que les OGM auront été autorisés à entrer.

 

La contamination accroît le contrôle par les firmes :

Il est bien connu que les intérêts de l'industrie des OGM résident dans la diffusion la plus rapide et la plus large possible des cultures génétiquement modifiées dans le monde entier. L'industrie s'est empressée d'introduire ses cultures génétiquement modifiées dans les champs avant que les règlements de la biosécurité et l'opposition publique ne s'en mêlent. Mais il serait faux de croire que l'industrie des OGM ne veuille pas de réglementations pour ses produits.

Le monde des affaires aime les réglementations. Il veut des réglementations qui lui permettent de contrôler le marché, tout en ne l'empêchant pas de vendre ses produits. L'attitude laxiste de l'industrie face au « marché noir » des plantes génétiquement modifiées, comme pour le coton Bt en Inde ou le soja Roundup Ready en Roumanie, est un phénomène seulement passager. [7] Cette contamination initiale l'arrange car elle met les autorités dans une position délicate, et cela fait pression sur elles pour qu'elles autorisent ces cultures. Face à l'étendue de la fraude sur le soja Roundup Ready entre l'Argentine et le Paraguay, le Ministère paraguayen de l'Agriculture et du Bétail a déclaré qu'il était disposé à libérer la production transgénique parce qu'il était « convaincu qu'il n'y avait pas d'alternative dans les circonstances actuelles. » [8] Mais une fois leur objectif atteint, les grosses compagnies s'empressent de mettre fin au marché noir et de reprendre le contrôle. C'est ce qui est en train de se passer en Argentine et au Brésil (voir encadré).

La division entre l'industrie biotechnologique des semences et les industries de l'agroalimentaire situées en aval est aussi un phénomène passager.

Les alliances et les fusions entre ces deux types d'industrie vont se multiplier à partir du moment où les moratoires japonais et européen sur les importations d'OGM seront supprimés, si ils le sont, entraînant des systèmes de contrôle très fermés de « préservation de l'identité », où les agriculteurs cultiveront des variétés particulières sous contrat avec des compagnies imposant les intrants qu'ils devront utiliser. Ces systèmes de préservation de l'identité, que ce soit pour des plantes non génétiquement modifiées ou des cultures d'OGM à « valeur ajoutée », se feront à partir de semences certifiées. Ce qui signifie que, afin de « garantir » l'identité de leurs plantes cultivées, les agriculteurs auront à cultiver leurs plantes à partir de semences achetées à la compagnie, ce qui ne laissera aucune place pour la conservation et l'échange de semences. Les agriculteurs cultivant à partir de semences conservées à la ferme devront vendre leurs plantes en dehors de la filière des plantes non-OGM, sauf si ils arrivent à trouver des marchés locaux informels.

Tout ceci va permettre à l'industrie des semences de se situer dans une position de pouvoir bien plus élevée dans la chaîne agroalimentaire, faisant des firmes de semences, y compris les firmes de semences biologiques, les cibles de rachat et de fusion pour les plus grosses compagnies dans l'industrie de l'alimentation humaine et animale. [9] A terme, un petit nombre de firmes ou de corporations de firmes associées émergera avec un contrôle total sur le système agricole et alimentaire, s'étendant à la fois sur le secteur génétiquement modifié, que ce soit sur des marchandises importantes comme le soja RR ou des cultures génétiquement modifiées à « valeur ajoutée », et sur le secteur non génétiquement modifié, le transformant en un marché refuge pour les riches, comme cela l'est devenu pour l'agriculture biologique. Il n'y a qu'à voir la Roumanie, où la seule semence garantie non génétiquement modifiée disponible sur le marché est une semences importée des Etats-Unis par Pioneer Hi-Bred. [10]

 

La contamination est une agression contre les cultures qui ont créé l'agriculture :

La plupart des discussions sur la contamination se focalisent sur les « seuils » d'OGM que les consommateurs et l'industrie pourraient accepter dans les produits sans OGM. Mais pour beaucoup de gens, toute contamination génétique est une attaque de leurs croyances les plus sacrées et les plus fondamentales. L'exemple le plus patent est la contamination récente du maïs au Mexique. Pour les populations autochtones du Mexique et du Guatemala, le maïs représente le fondement de la vie. Dans le Popol Vuh (l'histoire de la création chez les Mayas), le maïs était la seule matière dans laquelle les dieux pouvaient insuffler le souffle de vie et ils l'ont utilisé pour créer la chair des quatre premiers populations de la Terre. [11] Pour les autres populations du Mexique, le maïs est la nourriture des dieux et différents dieux sont chargés d'accompagner le maïs dans des étapes précises de son développement. Pour d'autres, le maïs lui-même est une déesse. [12]

Le maïs a aussi été la nourriture de base des Mexicains pendant des siècles et des centaines de variétés présentent un éventail étonnant de saveurs, de consistances, de recettes, de substances nutritives et d'utilisations médicales. Il a permis aux populations de rester en vie face à la discrimination, la pauvreté et le pillage. Il est devenu aussi crucial et souvent aussi sacré pour des communautés paysannes au Mexique et dans beaucoup d'autres parties du monde. La grande majorité des Mexicains n'hésitera pas à vous dire « nous sommes les enfants du maïs ». C'est pourquoi lorsqu'ils ont découvert que leur maïs était contaminé par les OGM, ils ont vu ça comme une violation de ce qui leur était le plus sacré. Alvaro Salgado, du Centre national de soutien aux missions indigènes (CENAMI) a exprimé le sentiment populaire par ces mots : « La contamination n'est pas seulement un problème de plus. C'est une attaque contre l'identité mexicaine et ses habitants d'origine. » [|3]

 

Il n'y a pas de moyen facile pour nettoyer cette contamination tout en protégeant la biodiversité sacrée des populations. C'est tout simplement une tragédie, dont l'industrie des biotechnologies n'a que faire.

La contamination, comme cet exemple le démontre trop clairement, est indissociable des véritables relations de pouvoir dans le monde, où les gens les plus proches de la biodiversité, les populations indigènes et paysannes du monde, sont les plus affectés. Les OGM vont profondément à l'encontre du respect dû à ces personnes. Malheureusement, cela est rarement, sinon jamais, pris en compte par ceux qui développent, autorisent et produisent les OGM.

 

Ce sont les pauvres qui souffriront le plus :

Les pays pauvres du Sud n'ont tout simplement aucun moyen de mettre en application les mesures de coexistence avancées en Europe. Il suffit de voir la situation face aux pesticides pour comprendre la disparité des réglementations et des applications entre le Nord et le Sud.

Chaque fois que des OGM sont introduits dans des pays du Sud, la contamination est inévitable, même si les OGM entrent par le biais de l'aide alimentaire. Mais ce n'est pas seulement la facilité avec laquelle la contamination peut survenir qui est si problématique pour le Sud, ce sont aussi les implications.

Les enjeux sont bien plus importants dans le Sud, car les pauvres sont beaucoup plus vulnérables à la moindre perturbation dans l'agriculture locale, l'approvisionnement alimentaire local et les coutumes locales. Les pays du Sud sont aussi en position de faiblesse vis-à-vis de leurs exportations. Alors que

l'exportation de leurs produits agricoles représente la plus grande partie de leurs échanges commerciaux, les marchés de l'exportation sont contrôlés par les compagnies du Nord, qui sont libres de bloquer les exportations des pays du Sud si ils ne respectent pas les seuils de contamination établis par les pays importateurs ou même par les compagnies elles-mêmes. La pression pour introduire les OGM vient du Nord, mais c'est le Nord qui finira par dominer le marché non-OGM si les OGM font leur entrée dans les pays du Sud.

La seule option concrète pour les pays du Sud est de fermer leurs frontières à toutes les importations d'OGM. Mais le faire demande un certain courage politique qui est malheureusement absent dans de nombreux pays du Sud. La pression continuelle de l'industrie biotech, du gouvernement américain et de leurs alliés est souvent trop forte. Dans ce contexte, le soutien à la « coexistence » dans les pays du Nord est une attaque contre la solidarité avec les peuples du Sud. Cela ne fera qu'encourager l'extension et la domination des OGM sur l'agriculture du Sud.

 

Revenir à l'essentiel :

Il n'existe pas de justification acceptable pour les OGM. Il y a déjà plus qu'assez de connaissances et de technologie pour que les agriculteurs puissent pratiquer une agriculture leur permettant de nourrir la population mondiale, de prendre soin de la planète, et d'assurer le bien-être des communautés rurales. Est-ce grave si ces pratiques ne rapportent pas de profits à l'industrie agroalimentaire ? Les OGM sont des obstacles qui nous empêchent d'aller dans la bonne direction et nous devons les traiter comme tels. Pour GRAIN, la seule position possible pour soutenir une agriculture écologique faite par les agriculteurs et en solidarité avec les peuples du monde, est le rejet total des OGM.

La contamination en Argentine et au Brésil profite à Monsanto :

Monsanto a introduit son soja génétiquement modifié en Amérique Latine par l'Argentine où les agriculteurs ont l'habitude de conserver et d'échanger des semences. Aucune loi n'empêche les agriculteurs de conserver des semences et, alors qu'il existe des dispositions légales limitant l'échange de semences conservées de certaines variétés, cela reste une pratique habituelle, en particulier avec la récente crise monétaire. Le gouvernement des Etats-Unis estime que 80% des plantes sont cultivées à partir de semences conservées à la ferme. Dans ce contexte, le soja génétiquement modifié s'est répandu rapidement, représentant presque 99% des cultures actuelles de soja. [14]

Le soja génétiquement modifié s'est aussi répandu dans les pays voisins, où la culture des OGM était illégale.

Monsanto a utilisé la fraude sur le soja génétiquement modifié à son avantage, travaillant avec les producteurs illégaux pour faire pression sur les gouvernements afin qu'ils en légalisent la culture. Mais maintenant que la culture du soja GM est légale au Paraguay et au Brésil, Monsanto veut mettre fin au « marché noir ». Au Brésil, où le gouvernement a proposé l'amnistie aux agriculteurs qui font enregistrer leurs cultures de soja GM, Monsanto a mis au point un accord avec certaines organisations de producteurs de soja et de fabricants de tourteaux, des coopératives et des exportateurs pour obliger les agriculteurs à payer des royalties.

Par cet accord, les agriculteurs paient une redevance qui va de 3,45 US$ à 6,90US$ la tonne quand ils déposent leurs récoltes auprès des centres de stockage. Les centres de stockage sont responsables de la perception des redevances et en échange, reçoivent un pourcentage. Si les agriculteurs ne déclarent pas leur soja comme étant génétiquement modifié, leurs récoltes seront testées, ce qui les rendra redevables de centaines de dollars d'amende et de pénalités si les tests s'avèrent positifs, même si ils ont planté du soja GM sans le savoir. [15]

Monsanto prévoit d'étendre ce système à l'Argentine. Mais d'abord, la compagnie travaille avec d'autres acteurs de l'industrie des semences pour prendre des mesures contre la conservation de semences. En octobre 2003, Monsanto a annoncé qu'il retirait son soja GM et remettait à plus tard ses investissements de 40 millions de dollars dans le pays à cause de « l'absence de mesures adéquates de protection de la propriétés intellectuelle. » [16]

Cela faisait partie d'une stratégie clairement organisée de pression à long terme de l'industrie des semences pour « une extension des redevances» et cela a été payant. Début 2004, le gouvernement a revu sa politique en matière de semences et a annoncé un projet de fond global de redevances qui oblige les agriculteurs qui ne peuvent pas prouver qu'ils cultivent à partir de semences certifiées achetées à payer une taxe sur leurs ventes de blé ou de soja. Le gouvernement sera chargé d'administrer cette taxe et l'industrie des semences l'empochera. [17]

 

[1] J. Sweet (2003), "Pollen dispersal and cross pollination" (Dispersion du pollen et pollinisation croisée” in Birte Boelt (ed.), Proceedings of the 1st European Conference on the Co-existence of GM Crops with Conventional and Organic Crops (GMCC-03): GM Crops and Co-existence, Danish Institute of Agricultural Sciences, Research Centre Flakkebjerg. (Actes de la Première Conférence Européenne sur le Coexistence des Cultures génétiquement modifiées avec les cultures conventionnelles et biologiques (GMCC-03): Les Cultures génétiquement modifiées et la Coexistence, Institut Danois de Sciences agricoles, Centre de Recherche de Flakkebjerg.

[2] Y. Brunet et al (2003), "Evidence for long-range transport of viable maize pollen", in Birte Boelt (2003), ibid. / « Mise en évidence du transport du pollen de maïs viable sur de longues distances », in Birte Boelt (2003), ibid.

[3]R. Van Acker et al (2003), "GM/non-GM wheat co-existence in Canada: Roundup Ready® wheat as a case study" in Birte Boelt (ed.), ibid. / “La coexistence entre le blé génétiquement modifié et le blé non génétiquement modifié au Canada : étude du cas du blé Roundup Ready®Â“ , in Birte Boelt (ed.), ibid.

[4] "Tomato Seed from Seed Bank Found to be Genetically Modified (2003)," (“Des tomates en provenance de la Banque des semences s'avèrent génétiquement modifiées” ) UC Davis News & Information, December 18; Indigenous and farming communities in Oaxaca, Puebla, Chihuahua, Veracruz et al (2003), "Contamination by GM Maize in Mexico Much Worse than Feared," (“La contamination par le maïs génétiquement modifiée au Mexique est pire que prévue” ) Mexico City, Mexico, October 9: www.etcgroup.org/article.asp?newsid=407 ; Iza Kruszewska (2003), Romania: The Dumping Ground for Genetically Engineered Crops: A Threat to Romania's Agriculture, Biodiversity and EU Accession, (“Roumanie: Un dépotoir pour les cultures génétiquement manipulées: Une menace pour l'agriculture roumaine, la biodiversité et l'accession à l'Europe” ) Asociatia Bioterra, ANPED, Friends of the Earth Europe, Ecosens; Philip Brasher (2003), "U.S. team to monitor biotech field trials," (“Les Etats-Unis s'organisent pour contrôler les essais biotechnologiques en champs" ) Des Moines Register, Oct 18:

[5] Birte Boelt (2003), op cit.

[6] Birte Boelt (2003), op cit.

[7] Iza Kruszewska (2003), op cit.

[8] Inter Press Service (2003), "Legalization of GM crops appears imminent" (“La légalisation des cultures génétiquement modifiées paraît imminente” ), Nov 10.

[9] Richard Lewontin (2000), "The Maturing of Capitalist Agriculture: Farmer as proletarian" (“Une agriculture capitaliste arrive à maturité: le fermier prolétaire” ) in Fred Magdoff et al (eds.) Hungry for Profit: The agribusiness threat to farmers, food, and the environment, ( La faim pour le profit: la menace de l'agroalimentaire pour les agriculterus, l'alimentation et l'environnement ) Monthly Review Press: New York.

[10] Présentation de Avram Fitiu de la National Federation of Ecological Agriculture, Atelier de travail « Reconquérir la Biodiversité dans les Fermes » au Forum Social Européen, Paris, France, 13 Novembre 2003.

[11] Popol Vuh, Partie I du Livre III et Partie II du Livre I.

[12]Alfredo López-Austin (2000), Tamoanchan y Tlalocan. Fondo de Cultura Económica, Mexico.

[13] Indigenous and farming communities in Oaxaca, ( Les communautés indigènes et agricoles d'Oaxaca ), Puebla, Chihuahua, Veracruz et al, (2003), Contamination by GM Maize in Mexico Much Worse than Feared, (“La contamination par le maïs génétiquement modifiée au Mexique est pire que prévue” ) Mexico City, Mexico, October 9. Voir aussi : ETC Group, "Maize Rage in Mexico: GM maize contamination in Mexico - 2 years later," ( “La controverse du maïs au Mexique: la contamination par le maïs génétiquement modifié au Mexique : 2 ans après“ ) Genotypes, 10 October 2003: www.etcgroup.org

[14] USDA Foreign Agricultural Service (2003), "Argentina Planting Seeds Annual 2003" (“Rapport annuel 2003 sur la plantation des semences en Argentine” ) GAIN Report, April 29.

[15] Rachel Melcer (2004), "Monsanto sees sales rise 22%; posts loss of $97 million," ("Monsanto voit ses ventes augmenter de 22% ; et affiche des pertes de 97 millions $" )St. Louis Post-Dispatch, USA, Jan 7; Reese Ewing, "Brazil soy trade to pay Monsanto royalties," (“Le Brésil commercialise le soja pour payer des royalties à Monsanto” ) Reuters, January 28; Reese Ewing (2004), "Growers register 12 pct of Brazil soy crop as GMO," Reuters, January 15.

[16] Elizabeth Johnson (2003), "Monsanto puts $40m Argentine investment on hold" (“Monsanto met son investissement de 40 millions de dollars en attente en Argentine” ) CropChoice News, October 29.

[17] ETC Group (2004), "Argentina Announces Corporate Welfare for Monsanto" ("L'Argentine annonce une « aide aux entreprises » pour Monsanto" ), Genotype, 26 February: www.etcgroup.org; David Dechant (2003), "Monsanto wants extended seed royalties" ("Monsanto veut l'extension des royalties sur ses semences") , CropChoice News, 22 May: www.cropchoice.com ; "Argentina to create royalties fund for soy, wheat" (“L'Argentine crée un fond de royalties pour le soja et le blé” ) pour le Reuters, 20 February 2004; "Monsanto and farmers battle over GM seeds," (“La bataille entre Monsanto et les agriculteurs sur les semences génétiquement modifiées” ) Inter Press Service, 10 February 2004.

Author: GRAIN
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  • [2] http://www.etcgroup.org
  • [3] http://www.cropchoice.com